Au Mexique, une journaliste de 54 ans a été tuée jeudi 23 mars à Chihuahua, dans le nord du Mexique. Miroslava Breach Velducea est la troisième journaliste assassinée en moins d’un mois.
Miroslava Breach Velducea a été tuée de plusieurs balles alors qu'elle sortait de chez elle en voiture jeudi matin. Selon la police, les auteurs présumés se sont enfuis en voiture. Lors d’une conférence de presse, le gouverneur de Chihuahua a indiqué qu’ils avaient laissé sur les lieux du crime « un message menaçant ». « Il est clair que ce crime a été planifié », a affirmé Javier Corral.
Miroslava Breach Velducea travaillait pour les journaux La Jornada et Norte de Juarez et couvrait des sujets liés au crime organisé, au trafic de drogue et aux affaires de corruption touchant les autorités locales. L’un de ses derniers articles portait sur le conflit armé entre deux chefs d’une bande criminelle liée au cartel de Juarez. Elle couvrait également des sujets risqués au niveau régional, tels que les droits des peuples indigènes ou la question des femmes.
La journaliste est la troisième à avoir été tuée au Mexique depuis le début du mois de mars. Un bilan lourd en un laps de très court, qui inquiète Sandra Patargo, directrice adjoint du programme protection et défense de l’ONG Article 19. « Ce qui nous inquiète aussi, c'est l'indifférence de la part d'une partie de la classe politique, mais aussi de la société, alors qu'on atteint ce niveau de violence en si peu de temps », s’alarme Sandra Patargo. « La priorité maintenant, c'est que les autorités orientent leur enquête sur le lien entre son assassinat et son travail de journaliste », insiste-t-elle.
En février, l'ONG Reporters sans frontières a estimé que le Mexique était le pays le plus dangereux d'Amérique latine pour exercer le métier de journaliste. Entre 2000 et 2016, 99 reporters y ont été assassinés.
rfi
Miroslava Breach Velducea a été tuée de plusieurs balles alors qu'elle sortait de chez elle en voiture jeudi matin. Selon la police, les auteurs présumés se sont enfuis en voiture. Lors d’une conférence de presse, le gouverneur de Chihuahua a indiqué qu’ils avaient laissé sur les lieux du crime « un message menaçant ». « Il est clair que ce crime a été planifié », a affirmé Javier Corral.
Miroslava Breach Velducea travaillait pour les journaux La Jornada et Norte de Juarez et couvrait des sujets liés au crime organisé, au trafic de drogue et aux affaires de corruption touchant les autorités locales. L’un de ses derniers articles portait sur le conflit armé entre deux chefs d’une bande criminelle liée au cartel de Juarez. Elle couvrait également des sujets risqués au niveau régional, tels que les droits des peuples indigènes ou la question des femmes.
La journaliste est la troisième à avoir été tuée au Mexique depuis le début du mois de mars. Un bilan lourd en un laps de très court, qui inquiète Sandra Patargo, directrice adjoint du programme protection et défense de l’ONG Article 19. « Ce qui nous inquiète aussi, c'est l'indifférence de la part d'une partie de la classe politique, mais aussi de la société, alors qu'on atteint ce niveau de violence en si peu de temps », s’alarme Sandra Patargo. « La priorité maintenant, c'est que les autorités orientent leur enquête sur le lien entre son assassinat et son travail de journaliste », insiste-t-elle.
En février, l'ONG Reporters sans frontières a estimé que le Mexique était le pays le plus dangereux d'Amérique latine pour exercer le métier de journaliste. Entre 2000 et 2016, 99 reporters y ont été assassinés.
rfi