Dessaisi de la diplomatie, exclu du bureau politique, puis du comité central du FLN, il s'exile en Suisse. L'heure est à la «déboumedienisation». La Cour des comptes lance une enquête sur sa gestion des fonds publics: chaque année, les ambassades algériennes qui avaient des reliquats budgétaires étaient priées de les transférer sur un compte en Suisse - certains témoins de l'époque affirment que ce compte était au nom personnel de Bouteflika.
Ce dernier riposte qu'il fallait bien financer les mouvements de libération. Il aurait restitué une partie du magot au Trésor, obtenant en contrepartie du général Larbi Belkheïr, chef de cabinet de Chadli, le versement de sa retraite de ministre. Aujourd'hui, Belkheïr s'est mis au service de «Boutef». Cinquième coup de gong: c'est le retour au pouvoir.
«Je ne le trouve pas tellement changé, souligne Michel Jobert, chef de la diplomatie française dans les années 70, en l'honneur duquel son homologue algérien offrit un jour un somptueux méchoui dans un grand hôtel parisien. Il a toujours eu de la volonté et le sens de la tactique.»
Source: L'Express.fr
Ce dernier riposte qu'il fallait bien financer les mouvements de libération. Il aurait restitué une partie du magot au Trésor, obtenant en contrepartie du général Larbi Belkheïr, chef de cabinet de Chadli, le versement de sa retraite de ministre. Aujourd'hui, Belkheïr s'est mis au service de «Boutef». Cinquième coup de gong: c'est le retour au pouvoir.
«Je ne le trouve pas tellement changé, souligne Michel Jobert, chef de la diplomatie française dans les années 70, en l'honneur duquel son homologue algérien offrit un jour un somptueux méchoui dans un grand hôtel parisien. Il a toujours eu de la volonté et le sens de la tactique.»
Source: L'Express.fr
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