Donald Trump n'imaginait certainement pas que le limogeage du patron du FBI, mardi 9 mai, le plongerait dans une telle tempête politique. Déjà fragilisé par l'enquête ouverte sur les liens de son entourage avec la Russie, sa décision de renvoyer celui qui était justement en charge du dossier, puis la communication maladroite de la Maison Blanche, ébranle un peu plus son pouvoir.
Plus la semaine passe, plus l'attitude de Donald Trump rappelle celle de l’ancien président Richard Nixon. Difficile de ne pas faire le parallèle entre le limogeage mardi du directeur du FBI, James Comey, et la mise à pied du procureur qui, en 1973, enquêtait sur le scandale du Watergate.
Mercredi, Donald Trump s'affichait d’ailleurs sans scrupule avec Henry Kissinger, le secrétaire d'Etat controversé de Richard Nixon. Et ce vendredi, il a sous-entendu qu'il pourrait enregistrer ses conversations, une manie qui avait coûté cher à l'ancien président américain qui avait dû démissionner.
Le tweet dans lequel Trump intime à l'ex-patron du FBI de se méfier de ces potentiels « enregistrements » a ouvert un nouveau front contre les pratiques de la Maison Blanche.
Ainsi, et alors même qu'il a une épée de Damoclès au-dessus de la tête à cause de l'enquête sur l'ingérence de la Russie lors de son élection, Donald Trump se plante chaque jour une nouvelle épine dans le pied. Vendredi soir, Dick Durbin, ténor démocrate, a ainsi estimé que le limogeage du patron du FBI pourrait être considéré comme une obstruction à la justice, Trump ayant reconnu qu'il lui reprochait ses investigations sur le dossier russe. Le sénateur a aussi ajouté que les menaces à peine voilées envers James Comey sur Twitter pouvaient aussi s'apparenter à une violation de la loi fédérale.
S’il est encore difficile d’imaginer le déclenchement d'une procédure de destitution contre Donald Trump au vu de la majorité républicaine au Congrès, ce scénario commence à fleurir dans la presse. En 1974, Richard Nixon avait préféré démissionner plutôt que de subir cet affront suprême.
rfi
Plus la semaine passe, plus l'attitude de Donald Trump rappelle celle de l’ancien président Richard Nixon. Difficile de ne pas faire le parallèle entre le limogeage mardi du directeur du FBI, James Comey, et la mise à pied du procureur qui, en 1973, enquêtait sur le scandale du Watergate.
Mercredi, Donald Trump s'affichait d’ailleurs sans scrupule avec Henry Kissinger, le secrétaire d'Etat controversé de Richard Nixon. Et ce vendredi, il a sous-entendu qu'il pourrait enregistrer ses conversations, une manie qui avait coûté cher à l'ancien président américain qui avait dû démissionner.
Le tweet dans lequel Trump intime à l'ex-patron du FBI de se méfier de ces potentiels « enregistrements » a ouvert un nouveau front contre les pratiques de la Maison Blanche.
Ainsi, et alors même qu'il a une épée de Damoclès au-dessus de la tête à cause de l'enquête sur l'ingérence de la Russie lors de son élection, Donald Trump se plante chaque jour une nouvelle épine dans le pied. Vendredi soir, Dick Durbin, ténor démocrate, a ainsi estimé que le limogeage du patron du FBI pourrait être considéré comme une obstruction à la justice, Trump ayant reconnu qu'il lui reprochait ses investigations sur le dossier russe. Le sénateur a aussi ajouté que les menaces à peine voilées envers James Comey sur Twitter pouvaient aussi s'apparenter à une violation de la loi fédérale.
S’il est encore difficile d’imaginer le déclenchement d'une procédure de destitution contre Donald Trump au vu de la majorité républicaine au Congrès, ce scénario commence à fleurir dans la presse. En 1974, Richard Nixon avait préféré démissionner plutôt que de subir cet affront suprême.
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