En retirant son pays de l’accord de Paris, Donald Trump encourage encore un peu plus l’esprit de sécession qui règne dans son pays. Aussitôt la nouvelle devenue officielle, New-York, Washington et la Californie ont en effet annoncé leur décision d’entrer en résistance… Gros plan sur un vent de révolte bienvenu, rassurant et, on l’espère, salutaire.

En février dernier, plusieurs villes s’étaient déjà déclarées « ville sanctuaire » en réaction aux politiques anti-immigration et anti-islam initiées par Trump. Par cette mesure, elles juraient notamment de ne dénoncer aucun sans papier aux autorités fédérales. Hier soir, rebelote, mais, cette fois-ci, au sujet du climat. Trois États, et non des moindres, (Washington, New-York et Californie) ont décidé de former une alliance inédite contre « la décision dangereuse de la Maison Blanche. »

Peu importe le choix de Donald Trump, les gouverneurs de ces trois États rebelles ne cèderont rien et s’engagent, dans un communiqué publié hier soir, à respecter coûte que coûte l’Accord de Paris (Cop 21).


Le geste des ces trois gouverneurs a une portée symbolique forte et évidente, mais pas seulement. À eux seuls, la Californie, New-York et Washington représentent 20% du PIB américain. Autrement dit, sur un plan environnemental, ils pèsent, et pas qu’un peu.
En attendant la fin de l’ère Trump (qui, sait-on jamais, pourrait s’achever plus tôt que prévu), c’est toujours bon à prendre.
La désobéissance, décidément, ça a du bon.
Axel Leclercq, POSITIVR

En février dernier, plusieurs villes s’étaient déjà déclarées « ville sanctuaire » en réaction aux politiques anti-immigration et anti-islam initiées par Trump. Par cette mesure, elles juraient notamment de ne dénoncer aucun sans papier aux autorités fédérales. Hier soir, rebelote, mais, cette fois-ci, au sujet du climat. Trois États, et non des moindres, (Washington, New-York et Californie) ont décidé de former une alliance inédite contre « la décision dangereuse de la Maison Blanche. »

Peu importe le choix de Donald Trump, les gouverneurs de ces trois États rebelles ne cèderont rien et s’engagent, dans un communiqué publié hier soir, à respecter coûte que coûte l’Accord de Paris (Cop 21).
« Nous sommes déterminés à atteindre l’objectif américain de réduction de 26 à 28% des émissions de gaz à effet de serre par rapport à 2005. »
« Cette administration abandonne son rôle de leader et adopte un comportement d’observateur par rapport aux autres pays dans la lutte contre le changement climatique. »
« Cette administration abandonne son rôle de leader et adopte un comportement d’observateur par rapport aux autres pays dans la lutte contre le changement climatique. »

Le geste des ces trois gouverneurs a une portée symbolique forte et évidente, mais pas seulement. À eux seuls, la Californie, New-York et Washington représentent 20% du PIB américain. Autrement dit, sur un plan environnemental, ils pèsent, et pas qu’un peu.
En attendant la fin de l’ère Trump (qui, sait-on jamais, pourrait s’achever plus tôt que prévu), c’est toujours bon à prendre.
La désobéissance, décidément, ça a du bon.
Axel Leclercq, POSITIVR
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