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Hirak : Un discours historique attendu à l'occasion de la fête du trône

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  • #31
    Erreur ! Il s'adressait aux marocains pour leur signifier leur devoir de fierté envers les forces de répression.
    Comme tu dis, il s'adresse aux marocains !

    De quoi je me mêle alors ?!

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    • #32
      Edito. Laissez faire

      C’était il y a un an. Dans son discours à l’occasion de la fête du trône, Mohammed VI définissait le rôle de l’opposition. Celui de “formuler une critique constructive et proposer des alternatives raisonnables, dans le cadre d’une compétition responsable pour trouver des solutions concrètes aux préoccupations et aux problèmes réels des citoyens”. Depuis, le Maroc a voté, et le paysage politique s’est artificiellement polarisé entre le PJD vainqueur et le PAM, triste second. La majorité au parlement est menée par les islamistes et les rangs de l’opposition sont occupés par les Pamistes. Cette opposition doit aujourd’hui être jugée. Ce n’est un secret pour personne, ce journal s’est toujours fermement opposé à l’idéologie islamiste. Il aurait été aisé de choisir un camp, celui des anti-islamistes, des progressistes, celui dont le PAM se prévaut. D’ailleurs, un influent publiciste de la place nous avait gentiment suggéré de prendre partie pour le tracteur. Seulement voilà, le PJD a travaillé, argumenté et convaincu, et le PAM a usé des vieilles méthodes. “C’était le seul moyen de limiter la déferlante islamiste”, justifiait un proche du parti d’Ilyas Elomari. A supposer que les soldats du PAM avaient de bonnes intentions, l’enfer dans lequel ils ont plongé la scène politique est une réalité.

      Le PAM est loin d’incarner l’opposition que Mohammed VI disait vouloir pour le Maroc. Et ce n’est pas ce parti qu’il faut blâmer - il compte des membres de valeur et compétents -, mais bien ceux qui l’ont dopé. Car en gonflant le PAM, on a privé toute opposition légitime d’émerger. Impossible d’exister dans l’ombre d’un tracteur qui broie tout sur son passage. Pendant les élections d’octobre, nous avons récolté des dizaines de témoignages de pauvres bougres payés pour remplir les meetings de ce parti. D’autres ont été fermement invités par les moqaddems à voter pour le PAM, et la “générosité” des hommes d'affaires a été plus que sollicitée. Pendant la période électorale, un ancien militant de gauche acquis à la cause pamiste nous expliquait même en quoi la fin justifiait les moyens. Effrayant. Aujourd’hui, ce parti est incapable d’assurer l’intermédiaire dans la crise d’Al Hoceïma, où il est pourtant seul aux commandes. Pire, aucun parti marocain ne compte dans ses rangs autant de Rifains, qui demeurent inaudibles auprès de la population de la région. Alors à quoi sert le PAM ?

      Comme les autres partis de l’administration avant lui, le PAM a été une réponse tactique pour contrer un parti dominant. Depuis plus de 50 ans, depuis la création du Front pour la défense des institutions constitutionnelles (FDIC) par Ahmed Reda Guedira, c’est la même tendance lourde, inefficace, et surtout absolument pas stratégique. La preuve par la situation politique actuelle. Il faut que le Palais lâche prise, aucune menace sérieuse ne pèse sur lui. Il a la meilleure garantie : une légitimité unanimement reconnue par les Marocains. Au lieu d’utiliser cette force pour contraindre, il faut la préserver précieusement en laissant les citoyens assumer leurs choix. Qu’ils se trompent. Ils rectifieront. L’erreur du PAM est désormais passée, il ne faudrait pas céder à la même tentation en 2021, avec le RNI par exemple. Un exemple innocent, bien sûr.

      Aïcha Akalay - Telquel
      Quand le pouvoir de l'amour dépassera l'amour du pouvoir, le monde connaîtra la paix (Jimi Hendrix)

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      • #33
        Démarche démagogique du ROI MIMI6 vise à détourner la colère populaire vers des «fusibles» pour protéger les véritables responsables entourage du ROI et autres prédateurs de la situation de misère des marocains.

        la seule chose positive, pour une fois, le ROI mimi6 n'accuse plus l'algérie de fomenter des protestations contre sa personne.

        Mais j'ose espérer qu'il ne tardera pas à nous gratifier de nouvelles accusations gratuites. En fait, ca donne plus de piments et plus de sensations aux relations maroco-algériennes !
        Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

        Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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        • #34
          Le paradoxe du roi opposant du Makhzen

          Le paradoxe du roi opposant du Makhzen
          C’est par un discours de fermeté que le roi Mohammed VI s’est adressé à la nation à l’occasion de la Fête du Trône. Il y décrit un exécutif et des élus motivés par leurs intérêts personnels et promet des sanctions contre ceux qu’il accuse de trahison. Mais c’est au cœur du raisonnement sur la séparation des pouvoirs qu’évoque le souverain que la contradiction est totale
          Cela devait être un discours de rupture, la promesse d’une élévation visionnaire tranchant avec la posture usée du dénonciateur des tares de l’administration et de l’incivisme de fonctionnaires pantouflards et de politiques qui profitent du système jusqu’à l’os.

          Si les paroles du roi font mouche à bien des égards, le paradoxe est qu’elles viennent de lui en tant qu’arbitre alors que le jeu est biaisé à la base. Cette logique est en réalité intenable. Le Palais omnipotent fait et défait la scène du pouvoir comme il l’entend, adoube certaines élites pour en faire ses affidés, lamine ses contradicteurs et décide seul du cap à prendre. Les officines politiciennes dénoncées par le roi ne sont que le produit de cette réalité.

          Comment peut-on exiger dans ces conditions la reddition des comptes de ceux qui sont si souvent portés, alimentés, encouragés, protégés, et sanctuarisés par le Palais, lorsque le partage des pouvoirs institutionnels n’existe pas dans les faits et que l’esprit de la Constitution est systématiquement dévoyé ?

          Le Hirak, au centre de l’actualité et révélateur d’une profonde défiance populaire envers le théâtre politique et ses acteurs, n’est expliqué que par le manque d’engagement de fonctionnaires incompétents et indélicats et de politiciens populistes et véreux. Or, ainsi posée, la question de leur responsabilité évacue celle plus grave des mécanismes qui les ont portés aux manettes du pays.

          La démarcation que veut tracer l’institution royale avec cet échec collectif souffre d’une contradiction consubstantielle à la nature même du pouvoir. Si le roi dit vrai sur l’état de mal gouvernance de la nation, il prend le peuple à témoin pour tancer les factions de son propre régime, celles dont l’impunité est jusqu’ici garantie par l’ombre de son parasol.

          Mohammed VI affirme : « Je mets l’accent sur la nécessité d’une application stricte des dispositions de l’alinéa 2 de l’Article premier de la Constitution, alinéa qui établit une corrélation entre responsabilité et reddition des comptes ».

          « Le temps est venu de rendre ce principe pleinement opérationnel », ajoute-t-il.

          Mais avant d’établir cette corrélation, cet alinéa dit surtout que « le régime constitutionnel du royaume est fondé sur la séparation, l’équilibre et la collaboration des pouvoirs ». Et c’est bien cette première nécessité qui conditionne celle qui suit. Sans elle, tout le reste est vain, malgré l’enfilade des discours de fermeté contre l’opportunisme, l’irresponsabilité et le laxisme des ministères et des élus.

          Le mouvement social rifain et d’autres avant lui, comme celui du 20-Février, sont l’expression de l’absence de contre-pouvoirs institutionnalisés. C’est pourquoi leurs revendications les plus élémentaires finissent par exploser dans la rue. Il ne suffit pas de décréter que l’administration doit être au service des citoyens si celle-ci ne rend jamais de compte face à une justice qui est tout sauf indépendante, ni à des élus que seul l’adoubement par l’achat des âmes propulse au statut de représentants du peuple.

          Mohammed VI reconnaît que « le modèle institutionnel marocain (…) est resté, en grande partie, lettre morte, car l’application menée sur le terrain reste insuffisante ». Comment peut-il en être autrement quand les prérogatives du gouvernement sont rognées par le Palais et que la régionalisation avancée promise depuis dix ans est en panne ? N’est-il pas compréhensible dans de telles circonstances de voir le citoyen s’en remettre au « roi sauveur » pour demander réparation ou de constater que les élus et les plus hauts responsables de l’Etat se retranchent derrière le Palais et lui impute la responsabilité en temps de crise ?

          « Je suis pleinement et fermement attaché au respect des attributions des institutions et au principe de séparation des pouvoirs », affirme le souverain, mais dans le même temps, il affranchit de facto le corps sécuritaire de toute responsabilité dans la gestion des événements du Rif. N’est-ce pas à la justice et aux instances d’intermédiation d’en faire le constat en toute neutralité comme il va de soit en démocratie, d’autant que des enquêtes ont été promises face aux soupçons de violations répétées des droits de l’Homme et d’atteinte à la dignité des citoyens ? Qu’il existe ou pas des visions différenciées au sein des instances de sûreté de l’Etat n’est pas le problème, c’est de leur contrôle qu’il s’agit en définitive.

          On en revient alors toujours à l’essentiel. Pour que la monarchie ne soit plus seule à être en première ligne face aux bourrasques, il ne faut pas non plus qu’elle soit seule à décider du devenir de la communauté. Ce principe est le fondement même de la démocratie. Tout autre chemin de traverse ne mènera qu’à la confrontation et aux désastres.

          le desk

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          • #35
            Le principe est le même , lorsque les dirigeants , en l'occurence le roi ou Boutef, désignent à la vindict populaire ceux qu'ils ont mis eux même aux commandes
            Promettant de sévir, ils font sauter des fusibles, et jouant sur l'oubli des vrais responsables, ils continuent leur bonhomme de chemin jusqu'à la prochaine édition .

            Et tout recommencera .
            " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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            • #36
              Le principe est le même , lorsque les dirigeants , en l'occurence le roi ou Boutef, désignent à la vindict populaire ceux qu'ils ont mis eux même aux commandes
              Promettant de sévir, ils font sauter des fusibles, et jouant sur l'oubli des vrais responsables, ils continuent leur bonhomme de chemin jusqu'à la prochaine édition
              sauf qu'il y a une différence de taille,un pays qui se dit république voit sa constitution modifié par un président pour continuer a gouverner comme un roi.
              a ma connaissance c'est le dernier pays a avoir fait cette usurpation du pouvoir par cette façon,je ne connais aucun autre pays a avoir accepté un tour de passe passe de la sorte,par exemple,le Burkina,la Mauritanie et même le Venezuela le refuseoeilfermé.
              ps:je te plains iska a continuer de labourer ton champs par cette chaleur,c'est dur même pour un baudet réputé par sa résistance au travail.

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              • #37
                Driss Lachgar et Hamid Chabat ont raté une belle occasion de se taire

                Dans son discours du Trône du 29 juillet, le souverain a adressé de sévères critiques aux partis politiques. Driss Laghar, en tant que premier secrétaire de l’USFP, se défend et affirme que "son parti a toujours, et à travers son histoire, milité en faveur des valeurs et des actions politiques servant les intérêts des citoyens et de la nation".

                "La politique s'est malheureusement dégradée au profit de pratiques politiciennes et opportunistes", souligne-t-il. Et d’ajouter: "c’est pour la préservation de ces valeurs que l'USFP a lutté en combattant l'économie de rente et qu'il a toujours milité pour que l'action politique soit au service de l'intérêt général et non pas des considérations personnelles".
                Le secrétaire général du parti de la Balance, personnalité elle-même controversée au sein de sa formation, a indiqué: "les partis politiques doivent désigner des cadres hautement qualifiés et compétents (à l'image de M. Chabat ) pour pouvoir représenter efficacement les citoyens".

                [...]

                Concernant les dysfonctionnements de l'Administration publique, le chef de l'Istiqlal propose de motiver les fonctionnaires via "l'amélioration de leurs conditions de travail". (mdrrr il a tout compris au discours )
                Extraits le 360
                Dernière modification par Peace and love, 31 juillet 2017, 17h57.
                Quand le pouvoir de l'amour dépassera l'amour du pouvoir, le monde connaîtra la paix (Jimi Hendrix)

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                • #38
                  sauf qu'il y a une différence de taille,un pays qui se dit république voit sa constitution modifié par un président pour continuer a gouverner comme un roi.
                  a ma connaissance c'est le dernier pays a avoir fait cette usurpation du pouvoir par cette façon,je ne connais aucun autre pays a avoir accepté un tour de passe passe de la sorte,par exemple,le Burkina,la Mauritanie et même le Venezuela le refuse.
                  ps:je te plains iska a continuer de labourer ton champs par cette chaleur,c'est dur même pour un baudet réputé par sa résistance au travail.
                  Tout sauf baiser les babouches d'un être humain et de faire dans son froc , si l'on ose parler de sa sante .

                  C'est un être sacré pour toi, aussi c'est moi qui te plains d'aoir toute ta vie le dos courbé .

                  Quant au baudet je t'avais dit que j'attends celui qui vient de Figuig, t'as pas besoin d'un dessin.

                  Il y aura beaucoup d'orge pour lui, et du repos ,il n'aura pas besoin de craindre les bouteilles d'orangina , chez nous .
                  " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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