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The Economist revient sur l’absurdité des frontières fermées entre le Maroc et l’Algérie

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  • The Economist revient sur l’absurdité des frontières fermées entre le Maroc et l’Algérie

    L’hebdomadaire britannique revient dans son édition de ce week-end sur la frontière maroco-algérienne fermée depuis aout 1994 notant que "les barrières rendent les voisins plus pauvres".

    Au cours de ces dernières années, diverses études estiment autour de 2 points la perte de PIB annuelle par le Maroc et l’Algérie en raison de la fermeture des frontières et commerce bilatéral perdu.

    The Economist revient bien sûr sur les mauvaises relations entre Rabat et Alger qui datent des années 1960 et de la guerre des sables de 1963, suivi par le conflit du Sahara et les blocages diplomatiques algériens par Polisario interposé.

    "Si le Maroc et l’Algérie avaient honoré leur engagement de 1989 pour former une union économique avec la Tunisie, la Libye et la Mauritanie, ils seraient parmi les économies les plus importantes du monde arabe et du Moyen-Orient", note The Economist. Le Maroc est aujourd’hui peuplé de 34 millions d’habitants, l’Algérie de 40 millions et à la complémentarité des ressources s’ajoutent de fortes proximités culturelles.

    The Economist note également que les deux pays ont su éviter les conséquences négatives des Printemps arabes. "Leurs horizons devraient être meilleurs" note l’hebdomadaire britannique. "Leur population est majoritairement sunnite, la main-d’œuvre est disponible et ils peuvent être à l’Europe un pont vers l’Afrique".

    Le magazine londonien note que l’Algérie a un moment disposé d’un avantage économique grâce à la production de pétrole et de gaz et à ses programmes d’industrialisation. "Mais le Maroc rattrape rapidement la situation grâce à sa politique de plus grande ouverture économique mené par Mohammed VI". "Le Royaume est classé 68e dans le classement Doing Business de la Banque mondiale, 88 places au-dessus de l’Algérie" note The Economist qui compare les délais et les coûts des exportations largement favorables au Maroc.

    The Economist rappelle les critiques des hommes d’affaires en Algérie sur la centralisation, la corruption et les lourdeurs administratives, ainsi que la loi sur la propriété des entreprises qui obligent un étranger à ne détenir que moins de 50% du capital.

    L’exemple de Renault et de l’écosystème automobile marocain qui se développent à Tanger et Casablanca et du cas de l’industrie automobile qui reste "rachitique" à Oran est exposé. Le tourisme et sa promotion des deux côtés de la frontière est comparé, sachant qu’un premier salon destiné aux investisseurs touristiques en Algérie s’ouvre cet automne à Alger.

    Finalement, The Economist conclut son article en faisant un parallèle cruel mais factuel pour la politique arabe de ces 25 années pour s’en tenir à cette période: ni l’UMA au Maghreb ni le Conseil de coopération de Golfe n’auront réussi à développer de véritables mécanismes de partenariat et de coopération entre leurs membres.

    La frontière entre le Maroc et l’Algérie est fermée; celle entre le Qatar et l’Arabie saoudite aussi. Les avions de Qatar Airways sont empêchés de survoler l’espace aérien saoudien. Sans compter le chaos en Irak, en Syrie et en Libye et la guerre au Yémen. La politique arabe est un naufrage.

    Médias 24
    Quand le pouvoir de l'amour dépassera l'amour du pouvoir, le monde connaîtra la paix (Jimi Hendrix)

  • #2
    ouverture des frontiere de l'algerie avec le regime sioniste de rabat a sans doutes des bienfait (comme facilité le déplacement des familles a coté des frontiere) mais cette ouverture n'est pas que benefique ca peut etre meme un péché.
    l'ouverture des frontiere c'est comme dit dans le coran sur l'alcool
    Dans les deux il y a des utilité et bienfaits mais le mal est plus grand que l'utilité
    wallah walam
    المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي

    Commentaire


    • #3
      Je préfère la version y<abiladi.un peu plus honnête

      Maroc-Algérie : The Economist analyse l’impact de la frontière fermée depuis 1994


      Dans une analyse cumulant histoire et économie, le magazine britannique The Economist revient sur l’impact de la fermeture des frontières entre le Maroc et l’Algérie. Il compare aussi l’évolution de l’économie de chacun des «voisins ennemis».
      La frontière terrestre entre le Maroc et l'Algérie. / Ph. DR
      Si le Maroc et l’Algérie avaient honoré leur accord en 1989 pour former une union économique avec la Tunisie, la Libye et la Mauritanie, ils seraient parmi les plus grandes économies du Moyen-Orient. C’est en ces mots que débute l’analyse publiée aujourd’hui par le média britannique The Economist.
      Un article qui passe au scribe l’histoire commune des deux pays, dont les économies «auraient presque pu doubler en 2015 si l’Union du Maghreb arabe (UMA) était un organe effectif». «Les deux gouvernements n’ont fait que renforcer leurs frontières. Situées au nord-ouest de l’Afrique, leurs zones frontalières restent ‘les régions les plus enclavée du continent’», indique The Economist, paraphrasant l’économiste algérien Adel Hamaizia.
      Multiplication des efforts… pour renforcer ses frontières
      Le média britannique compare le Maroc et son voisin de l’Est aux pays subsahariens. «Alors que les pays subsahariens acceptent des devises communes et des zones commerciales, l'Algérie creuse des fossés plus profonds et le Maroc renforce ses grillages métalliques. Les murs de béton s'élèvent des deux côtés», commente le magazine. Il met aussi en exergue la construction, par les deux pays, de centaines de kilomètres de routes qui «s’arrêtent aux abords de la frontière commune».
      The Economist évoque aussi un peu d’histoire, rappelant que «les deux pays partagent une histoire commune, une cuisine, une architecture, un brin d'islam et un dialecte arabe mâtiné de berbère et de français». Il passe en revue plusieurs événements qui ont marqué cet héritage partagé, comme la Guerre des Sables en 1963, avant de revenir sur l’impact économique de la fermeture des frontières.
      «Les deux pays ont l'avantage de posséder une main-d'œuvre bon marché et offrent à l'Europe un pont vers l'Afrique. L’Algérie produit du pétrole et du gaz et a développé un programme d'industrialisation de masse et de réforme agraire après l'indépendance. Le Maroc rattrape rapidement son voisin grâce à sa grande ouverture économique sous le règne du roi Mohammed VI.»
      L'UMA comparée au CCG
      Pour illustrer ce constat, le magazine britannique rappelle que le royaume occupe le 68e rang en termes de facilitation des affaires, indice établi par la Banque mondiale, alors que l’Algérie campe encore à la 88e place. «L'exportation de marchandises en provenance de l’Algérie prend six fois plus de temps et coûte quatre fois plus cher que l’exportation à partir du Maroc», indique-t-on de même source.
      Celle-ci compare ensuite entre l’usine tangéroise de Renault à celle d’Oran, les plages algériennes, qui peuvent rivaliser avec la beauté du Maroc mais ne sont toujours pas valorisées, et celles du royaume, ou encore la contrebande, objet d’une lutte acharnée et commune des deux côtés de la frontière.
      «Pendant cinq ans, tout était tellement différent. En 1989, les deux pays ont mis fin aux visas dans le cadre de la nouvelle Union du Maghreb arabe. Ils ont même mis sur pause leur querelle sur le Sahara occidental. Puis, en 1994, une bombe a éclaté à Marrakech et le roi Hassan (…) a accusé l'Algérie et poursuivi ses ressortissants», poursuit la publication.
      The Economist conclut par une comparaison avec le Conseil de coopération du Golfe, une autre union commerciale «qui n'a pas réussi» à répondre aux attentes escomptées.

      ya biladi
      ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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      • #4
        merci bachi pour l'article

        Si le Maroc et l’Algérie avaient honoré leur accord en 1989
        ******** pas trés honnete, c'est bien le maroc et seulement maroc qui na pas respecté les accords et prend décision unilatéral de la fermeture de la frontière (modifié les accords et ajouter des conditions et imposé le visa )
        il veut faire la meme chose décidé tout seul d'ouvrir la frontière, appel l'algerie a des relation et ouverture de la frontiere qu'il ne peut honoré ni respecté par aprés, on appel ca le tbazbiz
        المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي

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        • #5
          Tant que la presse marocaine et les petits bras du makhzen sur les réseaux sociaux ne se seront pas calmé, mieux vaut laisser cette frontière fermée. Le Maroc en souffre largement plus que l'Algérie et en cas d'ouverture, il serait le principal gagnant. Donc mieux vaut attendre d'avoir des gens respectueux en face avant de leur faire ce cadeau. Deja qu'ils profitent des produits subventionnés algériens tout en crachant dans la soupe.

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          • #6
            La colère du roi qui a fait fermer la frontière pour faire la chasse aux Algériens accuser a tort d'attentat action absurde , ses pleurs ne la feront pas ouvrir
            Dernière modification par galaxy, 28 juillet 2017, 17h34.

            Commentaire


            • #7
              The Economist

              Morocco and Algeria keep building more barriers

              Fences make neighbours poorer

              Jul 27th 2017 | MARSA BEN MHIDI

              HAD Algeria and Morocco honoured their agreement back in 1989 to form an economic union, along with Tunisia, Libya and Mauritania, they would be among the Middle East’s largest economies. Their poor border regions would be booming crossroads. Over the decade to 2015, reckons the World Bank, their two economies would each have almost have doubled in size.

              Instead, Algeria grew only by 33% and Morocco by 37%, as both governments instead reinforced their barricades. Their north-west corner of Africa remains “the most separated region on the continent”, says Adel Hamaizia, an Algerian economist. While sub-Saharan countries agree common currencies and trade zones, Algeria digs deeper ditches. Morocco revamps its berms and renews its razor wire. Concrete walls rise on both sides. Frustrated families shout greetings across the divide. Tantalisingly, both have built hundreds of kilometres of east-west highways which stop short of their common border.

              Islamic empires once spanned the Maghreb, the land of the setting sun, as Arabs term north-western Africa. Both countries share a common history, cuisine, architecture, strand of Islam and an Arabic dialect mashed with Berber and French. But in 1957 colonial French generals erected an electrified barrier, the Morice Line, along the border to keep out arms-traffickers and guerrillas based in newly independent Morocco. Bar five paltry years in between, the border has been closed ever since. In 1963 the two countries fought a brief war. Skirmishes are now rare, but fighting words are common. Algerian republicans deride Morocco’s monarch as feudal, and because of the kingdom’s land-grab of Western Sahara call him the world’s last colonial ruler. Their neighbours cannot help sniggering at Algeria’s latest prime minister, whose name, Tebboune, is Moroccan slang for “vagina”.


              Their prospects should be brighter. Both countries have largely avoided the upheavals of the Arab spring. They are almost homogeneously Sunni, free of the region’s sectarian divides. They have the advantage of cheap labour, and offer Europe a bridge to Africa. Algeria has had the edge. It produces copious oil and gas. And it developed a programme of mass industrialisation and agrarian reform after independence, while King Hassan II, who died in 1999, preserved his ancient kingdom like a museum. Algerians spend twice as long in school as Moroccans, and with so much oil, they earn almost twice as much.

              Yet Morocco is catching up fast, thanks to its greater economic openness under Hassan’s son, Muhammad VI. The kingdom ranks 68th on the World Bank’s measure for ease of doing business—88 places above Algeria. Exporting goods from Algeria takes six times as long as from Morocco, and costs almost four times as much. Algerian businessmen complain that centralisation, corruption and red tape have crushed local production. Investment is deterred by a law that limits foreign shareholders to 49% of any concern. Look at Renault, they say. Its production line in Tangiers, in Northern Morocco, is the largest car manufacturer in Africa to be sourced from locally made parts. But its plant in Oran, Algeria’s second city, is little more than an assembly line. Algeria’s beaches can rival Morocco’s for beauty. The coves at Marsa ben Mhidi next to its sandbank with Morocco are enchanting. But tourism on its coast remains state-run and spartan, while Morocco’s are considered some of Europe’s premier escapes.

              The time was when smuggling at least provided Algerians near the border with a living. Trucks and donkeys hauled subsidised basics like fuel, flour and sugar to Morocco, and returned with hashish from Morocco’s mountainous Rif. But the latest fortifications have put paid to that. Young men who once plied the routes now fill the mosques with their frustration. Unfinished villas line the roads, abandoned. Officials say the new defences will keep out the drug barons and the risk of a spillover of Morocco’s growing Berber unrest. But locals suspect that at a time of falling oil revenues, the army is simply diversifying its revenues by hogging the smugglers’ take. For $80, they say, soldiers will open the gates of army border crossings at night to those without papers.

              For five brief years it was all so different. In 1989 both countries removed visa controls as part of a new Maghreb Arab Union. Trade moved freely. Algerians went west on holiday. The two countries parked their squabble over Western Sahara. Then in 1994 a bomb went off in Marrakesh, and King Hassan, nervous that the civil war in Algeria was heading his way, accused Algeria of involvement and chased out its nationals. Algeria’s generals responded by closing their borders, battening down the edges, and retreating into huffy isolation. As with the Gulf Co-operation Council, another trading bloc that has failed to deliver at the other end of the Arab world, practice rarely matches fraternal ideals.

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