Sommet UA-UE: Le Polisario rue toujours dans les brancards!
Par
Perspectives Med
Nov 1, 2017

Les séparatistes du Polisario n’en démordent pas. Ils veulent s’imposer au sommet euro-africain devant se tenir en Côte d’Ivoire les 29 et 30 novembre prochains. Pour ce faire, ils recourent à la pression médiatique en faisant valoir que le président de la Commission de l’Union africaine a officiellement convié le chef du Polisario à prendre part au sommet UA-UE. L’information, relayée par l’agence Sahara Press Service (SPS), serait que Moussa Faki, diplomate tchadien qui assure la présidence de la commission de l’U.A juge l’invitation adressée au chef du Polisario conforme aux «conclusions de la session extraordinaire du comité exécutif de l’UA», tenue le 16 octobre à Addis-Abeba.
Il y a lieu de noter que l’initiative du président de l’organisation panafricaine intervient au lendemain d’un séjour en Afrique du Sud au cours duquel il a été reçu par le président Jacob Zuma et sa ministre des Affaires étrangères, Maite Nkoana-Mashabane, pour discuter du sommet d’Abidjan. Et de rappeler que le 16 octobre au siège de l’Union africaine, Pretoria a fermement défendu la participation du Polisario au sommet UA-UE, n’hésitant pas à lancer un ultimatum à la Côte d’Ivoire pour convier les proches de Brahim Ghali. Le 27 octobre, le bureau du Tchadien Moussa Faki est entré en jeu, adressant une invitation au Front largement relayée par le «ministère de l’Information».
Si Conakry garde le silence sur ce tintamarre, sa position tranchée dans le dossier saharien étant assez connue pour susciter la crainte du Polisario, le chef de l’Etat Alassane Ouattara ivoirien a reçu le 26 octobre dernier son homologue guinéen, Alpha Condé qui assure également la présidence tournante de l’Union africaine pour évoquer, entre autres, la présence de la «RASD» au sommet UA-UE. Quatre jours plus tard, il s’est réuni, à Abuja, avec le président nigérian Muhammadu Buhari.
A Bruxelles, l’Union européenne se garde toujours de se prononcer sur la participation au sommet d’un «Etat» qu’aucun de ses membres n’a reconnu. Et il est fort à parier que le récent séjour du chef de la diplomatie marocaine à Bruxelles a été mis à profit par Nasser Bourita pour se faire une idée de la suite à venir.
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Perspectives Med
Nov 1, 2017

Les séparatistes du Polisario n’en démordent pas. Ils veulent s’imposer au sommet euro-africain devant se tenir en Côte d’Ivoire les 29 et 30 novembre prochains. Pour ce faire, ils recourent à la pression médiatique en faisant valoir que le président de la Commission de l’Union africaine a officiellement convié le chef du Polisario à prendre part au sommet UA-UE. L’information, relayée par l’agence Sahara Press Service (SPS), serait que Moussa Faki, diplomate tchadien qui assure la présidence de la commission de l’U.A juge l’invitation adressée au chef du Polisario conforme aux «conclusions de la session extraordinaire du comité exécutif de l’UA», tenue le 16 octobre à Addis-Abeba.
Il y a lieu de noter que l’initiative du président de l’organisation panafricaine intervient au lendemain d’un séjour en Afrique du Sud au cours duquel il a été reçu par le président Jacob Zuma et sa ministre des Affaires étrangères, Maite Nkoana-Mashabane, pour discuter du sommet d’Abidjan. Et de rappeler que le 16 octobre au siège de l’Union africaine, Pretoria a fermement défendu la participation du Polisario au sommet UA-UE, n’hésitant pas à lancer un ultimatum à la Côte d’Ivoire pour convier les proches de Brahim Ghali. Le 27 octobre, le bureau du Tchadien Moussa Faki est entré en jeu, adressant une invitation au Front largement relayée par le «ministère de l’Information».
Si Conakry garde le silence sur ce tintamarre, sa position tranchée dans le dossier saharien étant assez connue pour susciter la crainte du Polisario, le chef de l’Etat Alassane Ouattara ivoirien a reçu le 26 octobre dernier son homologue guinéen, Alpha Condé qui assure également la présidence tournante de l’Union africaine pour évoquer, entre autres, la présence de la «RASD» au sommet UA-UE. Quatre jours plus tard, il s’est réuni, à Abuja, avec le président nigérian Muhammadu Buhari.
A Bruxelles, l’Union européenne se garde toujours de se prononcer sur la participation au sommet d’un «Etat» qu’aucun de ses membres n’a reconnu. Et il est fort à parier que le récent séjour du chef de la diplomatie marocaine à Bruxelles a été mis à profit par Nasser Bourita pour se faire une idée de la suite à venir.
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