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L’adhésion du Maroc à la CEDEAO reportée aux calendes grecques ?

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  • #16
    @albachir: " t'es sûr??

    Sans l'ombre d'aucun doute. A moins que le Maroc renonce à adhérer à la CEDAO, l'affaire est close et au même titre que l'adhésion d'Israël à ladite CEDAO.

    Il s'agit de la même affaire que l'adhésion du Maroc à l'Union africaine. Dès lors que le royaume-fait sans précédent- avait ratifié l'Acte constitutif de l'UA et reconnaissant implicitement la RASD, son adhésion était acquise.

    - Parmi eux, le retour du Maroc au sein de l’Union africaine (UA). Est-ce la réintégration d’un membre fondateur de l’OUA devenue UA en 2002, ou une nouvelle adhésion à une nouvelle organisation?

    Il n’y a pas de débat, ceci est de la rigolade. Il y a une nouvelle organisation, et il y a un État qui n’a jamais appartenu à cette organisation. Il n’y a pas besoin de sortir de la Sorbonne ou d’avoir un doctorat en droit pour en conclure qu’il s’agit d’une adhésion. Le reste, c’est de la propagande.

    Pourtant, la dernière adhésion d’un pays*à l’UA*avant le Maroc, le Soudan du Sud en 2011, avait suscité moins de tergiversations. Un simple communiqué avait officialisé*son intégration, après qu’une majorité simple de chefs d’États eurent répondu favorablement à sa demande. Pourquoi est-ce si différent pour le Maroc ?

    Il n’y a aucune comparaison possible entre les deux situations.

    Pourquoi, s’il s’agit d’une simple adhésion ?

    Au Soudan du Sud, il y a eu un référendum, entériné par les deux parties et les Nations unies et soutenu par l’Union africaine. Est-ce le cas dans l’autre situation [l’ONU et l’UA ont demandé l’organisation d’un référendum d’autodétermination au Sahara occidental, NDLR] ?-.

    Jeune Afrique

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    • #17
      alors,faut pas avoir honte de le dire,
      t'es de(c)u?

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      • #18
        -Le roi du Maroc, Mohammed VI, ne se rendra pas ce week-end au sommet de la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest en raison de la controverse liée à la présence du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou.

        Le sommet de la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) qui s'ouvre samedi 3 juin à Monrovia, au Liberia, devait constituer un grand moment pour le royaume du Maroc. La candidature du pays pour rejoindre l'organisation régionale devait y être examinée. Pour appuyer la demande déposée en février 2017, le roi Mohammed VI devait faire le déplacement en personne.

        Mais le roi du Maroc a finalement décidé d'annuler son déplacement en raison de la "controverse" liée à la participation au sommet du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, selon un communiqué de la diplomatie marocaine publié dans la nuit de jeudi à vendredi.

        Le Maroc n'entretient plus de relations diplomatiques avec Israël depuis 2000 et la seconde intifada. De plus, le souverain est le président du Comité Al-Qods (du nom arabe de Jérusalem), une organisation multilatérale réunissant les soutiens de la cause palestinienne au sein du monde arabe. Comme l'analyse Le Desk, le roi Mohammed VI, en sa qualité de dirigeant du comité, aura sans doute voulu se tenir à l'écart des débats houleux et des boycotts internes à la Cédéao concernant Israël.

        L'État hébreu est très actif diplomatiquement et économiquement sur le continent. Benjamin Netanyahou s'est rendu l'an passé dans quatre pays africains, dont le Togo, où il devrait rencontrer d'ici quatre mois une trentaine de dirigeants africains au cours d'un sommet Afrique-Israël, à Lomé. Sa présence à Monrovia a notamment pour but de faciliter de nouveaux contrats commerciaux et agricoles avec les pays de la Cédéao-.

        France24

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        • #19
          -Cedeao : pourquoi Mohammed VI n’ira pas au sommet d’Abuja

          Tout n’est pas prêt pour l’adhésion du Maroc à l’organisation régionale. Il y a bien quelques retards d’ordre technique, mais aussi des réserves politiques. Décryptage.

          Contrairement à ce qui était attendu, l’adhésion du Maroc à la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) ne sera pas entérinée lors du 52ème sommet de ce regroupement régional qui aura lieu ce samedi 16 décembre à Abuja. En juin dernier, à Monrovia, les chefs d’État de la Cedeao ont donné leur accord de principe à l’adhésion du royaume. S’ils ont assuré ce dernier de leur plein soutien, ils ne pouvaient pas forcer leurs appareils politiques et diplomatiques hostiles au Maroc sur la question du Sahara occidental.

          Poids des alliés de la RASD

          Les plus grandes réserves ont été exprimées par le Nigeria, allié solide de la RASD sur le continent. Même si les relations entre le roi du Maroc et le président, Muhammadu Buhari, sont qualifiées «*d’amicales*» – le roi du Maroc avait à plusieurs reprises appelé le président nigérian pour s’enquérir de son état de santé et ce dernier l’avait assuré de son soutien à l’adhésion du Maroc à la CEDEAO – il ne pouvait pas se mettre à dos une machine politico-diplomatique nigériane historiquement acquise aux indépendantistes sahraouis.

          L’ex-général de confession musulmane était le premier chef d’État africain à avoir reconnu la RASD en novembre 1984, un an après sa première accession au pouvoir suite à un coup d’État militaire. C’est dire combien le soutien au Polisario est fortement ancré dans la politique nigériane.

          « Contrainte technique ».

          Mais depuis son récent rapprochement avec le Maroc – à la faveur d’un méga-contrat de construction d’un gazoduc ouest-africain et d’un investissement croisé dans les phosphates- il s’est montré plus ouvert au dialogue sans pour autant renier ses positions pro-polisario.

          Il y a quelques semaines, en tant que pays hôte du sommet de la Cedeao,*il a fait savoir au président togolais Faure Gnassingbé, président en exercice de cette organisation, que l’adhésion du Maroc ne pouvait pas aboutir lors du sommet de décembre. Raison officielle*:* les pays membres n’avaient pas reçu à temps l’étude d’impact de l’entrée du Maroc. Par conséquent, la décision d’accepter ce dernier parmi eux sera légèrement repoussée – visiblement à début 2018 – le temps que tout le monde examine cette copie-.

          Jeune Afrique

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