L’Algérie pèsera vraisemblablement de tout son poids sur les changements en cours au sein de l’Union africaine. Et c’est à Ouyahia qu’échoit la mission d’exposer la vision algérienne dans les réformes en cours au sein de l’institution. Désigné représentant spécial du Président Bouteflika à la 28e Conférence de l’organisation africaine, celui-ci a pris part à la série de consultations sur les questions de la réforme, axe principal et prioritaire de l’UA. Il a ainsi fait savoir que «l’Algérie partage l’impératif d’une réforme institutionnelle et structurelle de l’Organisation». Un appel à l’adhésion de l’ensemble des Etats membres a été lancé. Ouyahia a également «souligné l’importance d’une gestion consensuelle du processus de réformes notamment à travers une approche basée sur l’appropriation par les Etats membres et l’examen exhaustif des propositions qui y sont contenues».
Sur un autre aspect, lié celui-là au financement de l’Union africaine, le Premier ministre a fait savoir que la «mécanique financière de l’Organisation devrait tenir compte d’un minimum d’équilibre entre l’ensemble des Etats membres et de leurs capacités économiques».
La réforme institutionnelle de l’Union africaine est au cœur des travaux de la Conférence officiellement ouverte hier en présence des chefs d’Etat africains ou de leurs représentants. Ces changements ont pour objectif de parvenir à l’indépendance financière de l’Organisation et un «recentrage de ses activités en vue d’en faire une institution efficace». Les finances de l’UA sont alimentées à 73% par des dons en provenance de l’étranger, une situation que l’actuel président de l’Organisation veut absolument modifier.
La Conférence devra également plancher sur d’autres sujets tout aussi sérieux, en l’occurrence les conflits existants sur le continent. La sécurité et l’activisme des groupes terroristes dans le Sahel sont également à l’ordre du jour. Ces points sont considérés comme une priorité pour Moussa Faki, président de la Commission exécutive de l’UA. Dans ce contexte, la République sahraouie démocratique (RASD) a tenté, de son côté, d’attirer l’attention des Etats membres au sujet des conditions désastreuses dans lesquelles vivent les réfugiés sahraouis. Un document sur le sujet a été présenté à la Conférence. La RASD a, d’autre part, demandé l’organisation d’une rencontre consacrée à l’examen de la situation de ces réfugiés et la recherche «des mécanismes pour traiter les causes ayant contraint ces réfugiés à rester quatre décennies en dehors de leur pays».
Enfin, il faut savoir que l’Afrique a dit son mot en réaction aux propos insultants de Donald Trump qui traitait récemment les pays africains de «pays de merde». Moussa Faki a déclaré à ce sujet : «L’Afrique n’a pas fini de digérer les déclarations du Président des Etats-Unis. Elles ont profondément choqué par les messages de mépris, de haine, de désir de marginalisation et d’exclusion de l’Afrique qu’elles ont véhiculés».
A. C.
Sur un autre aspect, lié celui-là au financement de l’Union africaine, le Premier ministre a fait savoir que la «mécanique financière de l’Organisation devrait tenir compte d’un minimum d’équilibre entre l’ensemble des Etats membres et de leurs capacités économiques».
La réforme institutionnelle de l’Union africaine est au cœur des travaux de la Conférence officiellement ouverte hier en présence des chefs d’Etat africains ou de leurs représentants. Ces changements ont pour objectif de parvenir à l’indépendance financière de l’Organisation et un «recentrage de ses activités en vue d’en faire une institution efficace». Les finances de l’UA sont alimentées à 73% par des dons en provenance de l’étranger, une situation que l’actuel président de l’Organisation veut absolument modifier.
La Conférence devra également plancher sur d’autres sujets tout aussi sérieux, en l’occurrence les conflits existants sur le continent. La sécurité et l’activisme des groupes terroristes dans le Sahel sont également à l’ordre du jour. Ces points sont considérés comme une priorité pour Moussa Faki, président de la Commission exécutive de l’UA. Dans ce contexte, la République sahraouie démocratique (RASD) a tenté, de son côté, d’attirer l’attention des Etats membres au sujet des conditions désastreuses dans lesquelles vivent les réfugiés sahraouis. Un document sur le sujet a été présenté à la Conférence. La RASD a, d’autre part, demandé l’organisation d’une rencontre consacrée à l’examen de la situation de ces réfugiés et la recherche «des mécanismes pour traiter les causes ayant contraint ces réfugiés à rester quatre décennies en dehors de leur pays».
Enfin, il faut savoir que l’Afrique a dit son mot en réaction aux propos insultants de Donald Trump qui traitait récemment les pays africains de «pays de merde». Moussa Faki a déclaré à ce sujet : «L’Afrique n’a pas fini de digérer les déclarations du Président des Etats-Unis. Elles ont profondément choqué par les messages de mépris, de haine, de désir de marginalisation et d’exclusion de l’Afrique qu’elles ont véhiculés».
A. C.
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