A défaut d'un autre choix, il s'appert que la question d'un juge marocain est pour le moins insidieuse!:22:
- "Es-tu Marocain?" La question du juge indigne les accusés du procès du Hirak
Jeudi lors du procès du Hirak à Casablanca, une question du président du tribunal a enflammé la salle, conduisant Zafzafi à se retirer de l'audience. Mohamed Mahdali était le 4e accusé à se présenter devant le juge Ali Torchi ce jeudi, dans le cadre du procès des 54 activistes du Hirak à la Cour d'appel de Casablanca. L'accusé est interrogé sur sa présence lors des manifestations, la nature des drapeaux arborés et les slogans scandés. L'échange est calme et pondéré.
"Daba nta maghribi?" (Alors toi tu es Marocain?), demande alors le magistrat à l'accusé. La question a eu l'effet d'une bombe. Les avocats de la défense et l'assistance explosent de colère, dénonçant le caractère "accusatoire" de la phrase du juge.
Dans le tumulte, Me Khadija Rougani parvient à se faire entendre: "je demande à la Cour de retirer cette question qui remet en question la marocanité des détenus". Depuis le box des accusés, Nasser Zafzafi menace de se retirer du procès en compagnie de ses compères si le juge ne présente pas ses excuses.
"Je peux tout accepter, sauf que l'on remette en question mon appartenance à ce pays", rugit le leader du mouvement de contestation, forçant la salle à se taire. "Je vous rappelle que nous sommes des autochtones", poursuit-il-.
Tel Quel
- "Es-tu Marocain?" La question du juge indigne les accusés du procès du Hirak
Jeudi lors du procès du Hirak à Casablanca, une question du président du tribunal a enflammé la salle, conduisant Zafzafi à se retirer de l'audience. Mohamed Mahdali était le 4e accusé à se présenter devant le juge Ali Torchi ce jeudi, dans le cadre du procès des 54 activistes du Hirak à la Cour d'appel de Casablanca. L'accusé est interrogé sur sa présence lors des manifestations, la nature des drapeaux arborés et les slogans scandés. L'échange est calme et pondéré.
"Daba nta maghribi?" (Alors toi tu es Marocain?), demande alors le magistrat à l'accusé. La question a eu l'effet d'une bombe. Les avocats de la défense et l'assistance explosent de colère, dénonçant le caractère "accusatoire" de la phrase du juge.
Dans le tumulte, Me Khadija Rougani parvient à se faire entendre: "je demande à la Cour de retirer cette question qui remet en question la marocanité des détenus". Depuis le box des accusés, Nasser Zafzafi menace de se retirer du procès en compagnie de ses compères si le juge ne présente pas ses excuses.
"Je peux tout accepter, sauf que l'on remette en question mon appartenance à ce pays", rugit le leader du mouvement de contestation, forçant la salle à se taire. "Je vous rappelle que nous sommes des autochtones", poursuit-il-.
Tel Quel
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