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Source :fort-russe 08 février 2018
Traduction : Avic– Réseau International
« Disparaître dans les nuages! » – Filipov a ordonné au second pilote de l’abandonner quelques instants avant la mort
Les détails de la dernière bataille du pilote russe en Syrie ont été dévoilés. Le pilote du deuxième avion d’attaque qui l’accompagnait a parlé aux médias. Malgré l’ordre de partir, il ne pouvait pas abandonner son commandant. Jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de carburant, il a continué à tirer sur les terroristes au sol.
Le deuxième pilote a repéré les djihadistes au sol – l’enregistrement des conversations radio entre les deux relate le dernier vol du major Filipov.
« Sa voix n’a même pas tremblé quand je lui ai dit: « Ils sont à tes trousses! Sors de là! Manœuvre! »
Le missile MANPAD lancé par les terroristes avait heurté le moteur de l’avion de tête, son avion perdait rapidement de l’altitude. Le pilote a tenté de maintenir l’avion en vol le plus longtemps possible.
« Ils m’ont eu. Ils m’ont bien eu. Appelle l’équipe de recherche et de sauvetage « , – a ordonné Roman Filipov.
« Il l’a dit calmement, comme si c’était quelque chose d’ordinaire », dit le deuxième pilote. « Puis il m’a ordonné de disparaître dans les nuages. » Mais le pilote, bien sûr, n’est pas parti, car « abandonner le commandant est la dernière chose que quiconque ferait ».
« J’ai toujours couvert le commandant dans les airs – et maintenant, je devais le faire au sol alors qu’il était déjà éjecté. Je suis resté dans la région et j’ai fait plusieurs attaques, je ciblais les voitures qui approchaient de l’oliveraie où était Roman. » Il a détruit deux voitures, tout en transmettant les coordonnées d’urgence à la base de Hmeymim, pour appeler le service de recherche et sauvetage.
Le deuxième pilote a finalement été forcé de partir à cause du niveau du carburant, qui était à peine suffisant pour revenir à l’aérodrome.
Filipov était un pilote de première classe, avec 1300 heures de vol. Il avait environ 80 sorties à son actif. Il s’agissait de son deuxième séjour en Syrie – le premier au cours de la libération historique de Palmyre.
Traduction : Avic– Réseau International
« Disparaître dans les nuages! » – Filipov a ordonné au second pilote de l’abandonner quelques instants avant la mort
Les détails de la dernière bataille du pilote russe en Syrie ont été dévoilés. Le pilote du deuxième avion d’attaque qui l’accompagnait a parlé aux médias. Malgré l’ordre de partir, il ne pouvait pas abandonner son commandant. Jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de carburant, il a continué à tirer sur les terroristes au sol.
Le deuxième pilote a repéré les djihadistes au sol – l’enregistrement des conversations radio entre les deux relate le dernier vol du major Filipov.
« Sa voix n’a même pas tremblé quand je lui ai dit: « Ils sont à tes trousses! Sors de là! Manœuvre! »
Le missile MANPAD lancé par les terroristes avait heurté le moteur de l’avion de tête, son avion perdait rapidement de l’altitude. Le pilote a tenté de maintenir l’avion en vol le plus longtemps possible.
« Ils m’ont eu. Ils m’ont bien eu. Appelle l’équipe de recherche et de sauvetage « , – a ordonné Roman Filipov.
« Il l’a dit calmement, comme si c’était quelque chose d’ordinaire », dit le deuxième pilote. « Puis il m’a ordonné de disparaître dans les nuages. » Mais le pilote, bien sûr, n’est pas parti, car « abandonner le commandant est la dernière chose que quiconque ferait ».
« J’ai toujours couvert le commandant dans les airs – et maintenant, je devais le faire au sol alors qu’il était déjà éjecté. Je suis resté dans la région et j’ai fait plusieurs attaques, je ciblais les voitures qui approchaient de l’oliveraie où était Roman. » Il a détruit deux voitures, tout en transmettant les coordonnées d’urgence à la base de Hmeymim, pour appeler le service de recherche et sauvetage.
Le deuxième pilote a finalement été forcé de partir à cause du niveau du carburant, qui était à peine suffisant pour revenir à l’aérodrome.
Filipov était un pilote de première classe, avec 1300 heures de vol. Il avait environ 80 sorties à son actif. Il s’agissait de son deuxième séjour en Syrie – le premier au cours de la libération historique de Palmyre.