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Comment «sauver» la révolution tunisienne ?

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  • #16
    oui, tu as raison. C'est une déformation, le Maghreb n'est pas aussi arabe qu'on ne le dit.

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    • #17
      oui, tu as raison. C'est une déformation, le Maghreb n'est pas aussi arabe qu'on ne le dit.
      On te tiendra pas rigueur car on connaît tes positions.

      Cela dit, l'Etat de la Tunisie est déclarée officiellement à l'ONU comme un Etat arabe de langue officielle arabe. Suite à la destitution de Ben Ali, la constituante qui a duré longtemps a réaffirmé à la majorité dans un des premiers articles de la nouvelle constitution que la Tunisie est un pays arabe et que la langue arabe est la seule langue officielle éternelle càd aucun groupe ni gouvernement n'a le droit de changer dans l'avenir.

      Les Tunisiens ont fait leur choix et les amazighophones sont trop faible en nombre et ont acquiescé et tout le monde s'y plait et sont plutôt fiers de leurs "origines" carthaginoise càd phéniciennes et arabes et évacuent souvent la dimension amazighe car consiférée dans l'inconscient populaire comme une sous-culture. L'opposition amazighe et les revendications amazighes sont quasi-inexistantes dans ce pays à part quelques survivants amazighophes perdus à Tattawine ou à Djerba que personne n'y prête attention.

      Bon vent pour eux mais ils n'ont aucun droit d'imposer dans l'avenir le mot "arabe" à l'Afrique du Nord ou au "Maghreb" ni donner des leçons sur la politique linguistique de l'Algérie, du Maroc ou encore de La Libye où l'amazighité est encore vivace dans l'ouest et sud-ouest.
      Dernière modification par democracy, 11 février 2018, 15h21.

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      • #18
        " Sinon pour la Tunisie comme pour tous les autres pays de l'Afrique du nord, la construction d'une démocratie réel sera semé d'embûches et de langue haleine, sans une aide conséquante de l'UE et un programme de développement économique basé sur un partage de richesses plus au moin équitable entre toutes les couches de la société suivant le mérite."

        Pourquoi une aide conséquente? En l'occurrence, si l'UE consent à prêter de l'argent à une nation, c'est seulement afin des ses propres intérêts et non pour promouvoir la démocratie.

        Souvenons du serment de Thomas Sankara: " plutôt être pauvres qu'otages de flibustiers prêteurs". Chapeau bas à Sankara et dont le Président bolivien Evo Moralès perpétue la thèse: " Nous n'allons tout de même pas mendier des prêts financiers à des voleurs?".

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