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Les Étasuniens sont prévenus : La perestroïka de Trump arrive

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  • Les Étasuniens sont prévenus : La perestroïka de Trump arrive

    Il se pourrait bien que le Président Donald Trump doive bientôt s’inquiéter beaucoup plus d’autre chose que du RussiaGate. Si les Étasuniens ont vent d’avoir acheté et payé pour des billions et des billions d’armements inutiles, ça va ruer dans les brancards. Washington ferait mieux de se préparer à reconnaître que le missile de Poutine est vraiment plus gros.

    D’après beaucoup de gens, mon dernier article sur l’armement imparable, tueur d’ordre mondial, brandi par le Président Vladimir Poutine, qui analyse la situation réelle du Kremlin, a mis en plein dans le mille. Mais un ami qui travaille avec l’Académie des sciences de Russie, m’a fait part d’un truc très important, la Russie quitte l’ordre libéral patronné par l’Oncle Sam. Depuis des années aujourd’hui, ceux du Kremlin qui savent avaient apparemment cet as nucléaire dans la manche. Selon mon informateur, les Russes roublards se sont amusés à regarder et à attendre le moment où M. Poutine allait cracher le morceau.

    Pour détailler cela, l’équipe de Poutine voit dans la nouvelle course aux armements des État-Unis, une sorte de « perestroïka motivée par la soif d’hégémonie. » Dans ce que plusieurs de mes collègues moscovites ont dit être une vengeance au fait que les Étasuniens ont fourgué à l’Union Soviétique son propre « Viêt-nam » sous l’administration Carter, Donald Trump se mettra à présider sa restructuration (perestroïka), tout comme Mikhaïl Gorbatchev l’a fait dans les années 1980. Pour ceux qui n’en connaissent pas le processus de mise en œuvre, la perestroïka a consisté à susciter très tôt de graves tensions politiques, sociales et économiques dans les diverses républiques soviétiques. La plupart des experts s’accordent à dire que c’est la glasnost de Gorbatchev qui a pavé la voie à la débâcle de l’Union soviétique. Comprenant cela, je ne puis qu’envisager que mon État d’origine, la Caroline du Sud, réussisse de nouveau à quitter l’union, mais suivi cette fois de 49 autres États. Quel que soit le devenir du fiasco mondialiste actuel, il est certain que Poutine a mis une très grosse fusée pointue là où ça fait le plus mal à l’Oncle Sam. Permets-moi de te détailler la vue d’ensemble.

    Poutine annonce que la Russie possède des armes imparables, qui rendent inutiles les contre-mesures des États-Unis et de l’OTAN. Pensons y un instant. Si une seule de ces armes est opérationnelle, des décennies de développements et de déploiements des États-Unis pourraient aussi bien partir à la poubelle. Prenons le gâchis d’argent du contribuable le plus évident, le ridiculement coûteux F-35 Lightning [Lightning = foudre, éclair, NdT]. Grevé de problèmes et de dépassements des coûts, le F-35 de Lockheed Martin n’apporte au mieux aucune amélioration par rapport aux autres avions plus anciens. Après 16 ans de développement, il n’a même pas subi le test du feu. Je m’en remets à un article de Bloomberg du mois de janvier, qui décrit à quel point cette arme est pitoyable. Voici ce que l’auteur, Anthony Capaccio, relève :

    Des fonctionnaires du Pentagone, dont le secrétaire adjoint à la Défense Patrick Shanahan, et le chef des achats d’armes, Ellen Lord, ont mis l’accent sur la nécessité de réduire les coûts d’acquisition prévus qui s’élèvent à 406,5 milliards de dollars, et l’estimation de 1,2 billion de dollars pour les opérations et le soutien sur la durée, jusqu’à fin 2070. Restant coi, le département de la Défense s’emploie à accélérer la passation des contrats sur le chasseur et sa production, malgré la persistance de problèmes techniques et de fiabilité révélés dans la phase actuelle d’essais de mise au point.

    Même si ce F-35 devait dominer les cieux du monde, devinez quoi ? La population aura payé pour un avion sans raison d’être. Si Poutine veut éradiquer le gratin mondialiste avec des armes nucléaires imparables, pour les survols urgents des avions de l’OTAN au-dessus des steppes russes, que diable peuvent bien valoir des avions fabriqués pour 1,2 billions de dollars d’aluminium et de fibre de carbone ? Regardons les choses en face, les États-Unis n’ont aucun ennemi valable prêt à survoler l’Amérique du Nord en larguant des bombes, alors, de toute façon, à quoi bon un avion bombardier ? Même pour la couverture aérienne d’ISIS, par exemple, ces avions sont de l’argent fichu en l’air quand des missiles feront l’affaire. Mais passons à autre chose, pour Trump, le fardeau Lockheed Martin est déjà suffisant.

    Il semble que ce soit précisément le moment approprié de parler des trois dernières administrations étasuniennes rendues folles par Poutine. La révélation du dirigeant russe sur le succès en peu de temps des fusées des scientifiques russes, là où le Pentagone a gaspillé à n’en plus finir des milliards – eh bien, cela se terminera par la chute de Trump. Hillary Clinton a perdu l’élection, mais les guerres perdues et les politiques perdantes finiront par irriter le public. Plus de 5 billions de dollars dépensés pour vaincre le terrorisme, et les principaux terroristes donnent toujours des coups de sabots. D’autres billions consacrés à l’OTAN, à nos alliés et à des programmes qui ne font qu’échouer, échouer et échouer encore – et seule une dette stupéfiante peut soutenir ces moyens. Mais je m’écarte du sujet. Ce que les gros missiles de Poutine ont remis à leur place, ce sont des décennies de dépenses d’armes des États-Unis. Par exemple, prenez le coût de 33 milliards de dollars de chaque Boeing P-8A Poseidon de l’aéronavale. La marine de guerre de M. Trump possède à présent Gros Coco, un avion de guerre anti-sous-marine et antinavires, et Status-6, le drone sous-marin intercontinental et à tête nucléaire de Poutine, peut foncer en restant inaperçu. De plus, l’ogive de 100 mégatonnes de la torpille est conçue pour créer un raz-de-marée radioactif de 500 mètres de haut sur les côtes ennemies. Je devine que cette arme pourrait rendre aussi impuissants les porte-avions de classe CVN-78, à 9,8 milliards de dollars pièce, et les destroyers escorteurs Arleigh Burke, à 1,843 milliards de dollars l’unité. Il faut pour le moins que le Pentagone de Trump fasse une commande géante de gilets de sauvetage pour les marins des navires de guerre. Création de raz-de-marée ? Bon, le génie de l’industrie de défense est lancé.

    L’administration du Président Trump vient de recevoir un coup de tampon pour la plus grande débauche de dépenses militaires de l’histoire. Malgré ce que vous avez peut-être entendu dire au sujet du budget serré du MAGA [Rendre sa Grandeur à l’Amérique], en 2017, le sénat a adopté le plus gros budget de défense jamais vu. Ainsi, encore d’autres billions seront tirés de la planche à billet pour faire la guerre la plus chère de tous les temps – la stupide mascarade connue sous le nom de « guerre au terrorisme », lancée sous l’administration Bush. Nos échecs sont récompensés quand tout est dit et fait. Depuis que les Talibans sont de retour en Afghanistan, et que les champs pétrolifères du Moyen-Orient sont encore au ralenti, avec les cibles potentielles (les djihadistes modérés mandatés) que seules les forces aériennes de Vladimir Poutine semblent capables de détruire, le leadership étasunien lutte pour effacer son rêve. Seuls quelques-uns parlent de cette forme de trahison. Cette « guerre à la terreur » en approche rapide est encore plus chère que la Seconde Guerre mondiale, pouvez-vous seulement l’imaginer. Mais les ennemis sont tous dans des housses mortuaires avec les couleurs des drapeaux russes, iraniens ou syriens sur eux ? Et maintenant, nous apprenons qu’avec de malheureux roubles, Poutine a construit des armes imparables au fond de l’Oural. La vache !

    Ces dernières années, la « guerre à la terreur », la « guerre à la drogue » et même la « guerre au sucre », ont été faites par nos intrépides dirigeants. Et toutes ont été des échecs complets. L’establishment fait à présent la « guerre à Poutine » – une comédie branlante aux résultats tout aussi embarrassants. Je ne suis pas sûr de savoir précisément ce que le contribuable étasunien perd dans l’affaire Poutine, mais je suis sûr que les Étasuniens ont perdu beaucoup de temps. Au lieu de dresser la liste de tous les systèmes sortis de cerveaux bancals que le Pentagone a commandés ces trente dernières années, permettez-moi de citer ces mêmes clubs de réflexion qui ont imaginé tout ce bellicisme.

    Revenons un instant aux programmes désormais inutiles des États-Unis. Le département de la Défense de Trump a dépensé 6,9 milliards de dollars dans la défense antimissile balistique que seul Poutine savait être insensée. Ajoutons à cela que les rires du Kremlin, à cause des plus de 12,5 milliards de dollars gaspillés dans le programme Science et Technologie de l’armée étasunienne, pourraient être entendus jusqu’au Parc Gorky. Par ailleurs, les 250 milliards de dollars dépensés pour l’exploitation et l’entretien de toutes les branches militaires semblent aussi être gaspillés. Après tout, si la Russie est la menace la plus dangereuse, et si ce dont Washington a le plus peur est de se faire agresser par Poutine, il est idiot d’entretenir des unités et des armes obsolètes. Cela soulève la question : « Et si les États-Unis n’avaient pas d’ennemis ? » Réellement. Que se passerait-il si une défense étasunienne efficace relevait simplement de la vraie défense au lieu de l’attaque ? Les 50 billions de dollars gaspillés en perdant des guerres et des amis permettraient-ils d’acheter un véritable « Dôme de Fer étasunien » comme celui d’Israël ?

    Eh bien, regarde Poutine. Ses spécialistes en fusées bip-bip ont créé des armes nucléaires à toute épreuve. Elles volent jusqu’à parvenir à anéantir l’ennemi quoi qu’il fasse. Et en peu de temps et à faible coût. Peut-être que Trump devrait embaucher un bip-bip russe à la place des fusées vil-coyote fabriquées par Lockheed Martin ? Qu’en penses-tu ?

    Phil Butler, enquêteur politique et analyste, politologue et expert sur l’Europe de l’Est, auteur du dernier best-seller Putin’s Praetorians entre autres ouvrages. Il écrit exclusivement pour le magazine en ligne New Eastern Outlook.


    En savoir plus sur https://reseauinternational.net/les-...MWQRBsr3eBz.99
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Les USA sont sur le point de devenir "l'ex-1ère puissance mondiale" dans le domaine du perfectionnement et de la fiabilité des armes, du moins dans ce domaine. Toutefois leur point névralgique est la monnaie, c'est à dire, la monnaie de singe, le dollar, doit être affaiblie et perdre sa suprématie. Sinon,les USA continueront à faire chanter quelques pays fantoches et à faire beaucoup de mal et de régressions aux économies de beaucoup de pays.
    Dernière modification par Elghifari, 10 mars 2018, 22h17.

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