C'est demain dimanche que s'ouvrira à Dammam, en Arabie saoudite, le 29e sommet des états de la ligue arabe. Un sommet qui intervient dans un contexte particulier.
En effet le monde arabe est traversé par de multiples crises et fait face à d'incommensurables tiraillements qui divisent ses rangs. La crise en Syrie, celle du Yémen ou encore le dossier libyen sans oublier la question palestinienne sont autant de dossiers sur lesquels les dirigeants arabes devraient plancher et prendre les décisions à la mesure des défis de l'heure. A la veille de ce sommet, qui était prévu à Ryad mais qui a été finalement transféré à Demmam dans l'est, à cause des tirs de missiles des Houtis.
L'Algérie a sorti un dossier qui lui tient à coeur depuis de nombreuses années déjà : la réforme de la Ligue arabe.En effet, dans son allocution la réunion ministérielle préparatoire du 29e sommetde la Ligue des Etats arabes, le ministre des Affaires étrangères, AbdelkaderMessahel, a appelé à accélérer le processus de réforme de la ligue "afin qu'elle puisse relever les défis auxquels est confronté le monde arabe, notamment la multiplication des crises et des conflits etla lutte contre le terrorisme et l'extrémisme violent".
Le chef de la diplomatie algérienne a rappelé ses pairs arabes que "l'Algérie a déjà appelé, lors de plusieurs réunions précédentes des organes de la Ligue arabe, à conduire une réforme profonde de l'organisation panarabe. "L'année dernière, lors d'une réunion ministérielle qui s'est tenue à Amman àla vielle du 28e sommet, Messahel alancé le même appel. "Nous voulons des réformes profondes et globales sur l'action de la Ligue arabe afin de pallier les lacunes que connait l'organisation et suivreles développements de la situation qui prévaut dans le monde arabe", a-t-il souligné.
En insistant sur cette question,Alger compte sensibiliser les pays arabes sur la nécessité de ces réformes car la ligue arabe, dans sa version actuelle, semble bel et bine obsolète et ne peut par voie de conséquence, faire face aux défis auxquelles elle est confortée. En effet cette organisation créée il y a 70 ans souffre de plusieurs lacunes dans son fonctionnement.
Elle a donc besoin d'un grand lifting pour se mettre au diapason des exigences de l'heure. La plus importante des réformes à laquelle a déjà appelé l'Algérie concerne le secrétariat général de cette organisation. Alger n'a jamais fait mystère de son souhait de tourner le poste de secrétaire général entre les différents membres. Ce qui n'est pas le cas actuellement puisque le poste de secrétaire général revient exclusivement à l’Égypte qui accueille le siège de la Ligue arabe.
La seule fois où le Caire a perdu ce privilège c'était lorsque le siège de la Ligue arabe a été transféré à Tunis au lendemain de la signature des accords de Camp David et de la visite du président égyptien, Anouar Sadate, à Tel- Aviv. L'Egypte a alors été banni de l'organisation avant de revenir au sein de l'organisation quelques années plus trad. et de n reprendre sa chasse gardée du secrétariat général.
Ce forcing de l'Algérie a connu son point culminant lors du sommet arabe d'Alger en 2005. Des joutes oratoires ont alors opposé Le ministre algérien des Affaires étrangères de l'époque,Abdelaziz Belkhadem et le secrétaire général de l'organisation, Amr Moussa, soutenu par la délégation égyptienne et quelques pays arabes du golfe.
lesoire
En effet le monde arabe est traversé par de multiples crises et fait face à d'incommensurables tiraillements qui divisent ses rangs. La crise en Syrie, celle du Yémen ou encore le dossier libyen sans oublier la question palestinienne sont autant de dossiers sur lesquels les dirigeants arabes devraient plancher et prendre les décisions à la mesure des défis de l'heure. A la veille de ce sommet, qui était prévu à Ryad mais qui a été finalement transféré à Demmam dans l'est, à cause des tirs de missiles des Houtis.
L'Algérie a sorti un dossier qui lui tient à coeur depuis de nombreuses années déjà : la réforme de la Ligue arabe.En effet, dans son allocution la réunion ministérielle préparatoire du 29e sommetde la Ligue des Etats arabes, le ministre des Affaires étrangères, AbdelkaderMessahel, a appelé à accélérer le processus de réforme de la ligue "afin qu'elle puisse relever les défis auxquels est confronté le monde arabe, notamment la multiplication des crises et des conflits etla lutte contre le terrorisme et l'extrémisme violent".
Le chef de la diplomatie algérienne a rappelé ses pairs arabes que "l'Algérie a déjà appelé, lors de plusieurs réunions précédentes des organes de la Ligue arabe, à conduire une réforme profonde de l'organisation panarabe. "L'année dernière, lors d'une réunion ministérielle qui s'est tenue à Amman àla vielle du 28e sommet, Messahel alancé le même appel. "Nous voulons des réformes profondes et globales sur l'action de la Ligue arabe afin de pallier les lacunes que connait l'organisation et suivreles développements de la situation qui prévaut dans le monde arabe", a-t-il souligné.
En insistant sur cette question,Alger compte sensibiliser les pays arabes sur la nécessité de ces réformes car la ligue arabe, dans sa version actuelle, semble bel et bine obsolète et ne peut par voie de conséquence, faire face aux défis auxquelles elle est confortée. En effet cette organisation créée il y a 70 ans souffre de plusieurs lacunes dans son fonctionnement.
Elle a donc besoin d'un grand lifting pour se mettre au diapason des exigences de l'heure. La plus importante des réformes à laquelle a déjà appelé l'Algérie concerne le secrétariat général de cette organisation. Alger n'a jamais fait mystère de son souhait de tourner le poste de secrétaire général entre les différents membres. Ce qui n'est pas le cas actuellement puisque le poste de secrétaire général revient exclusivement à l’Égypte qui accueille le siège de la Ligue arabe.
La seule fois où le Caire a perdu ce privilège c'était lorsque le siège de la Ligue arabe a été transféré à Tunis au lendemain de la signature des accords de Camp David et de la visite du président égyptien, Anouar Sadate, à Tel- Aviv. L'Egypte a alors été banni de l'organisation avant de revenir au sein de l'organisation quelques années plus trad. et de n reprendre sa chasse gardée du secrétariat général.
Ce forcing de l'Algérie a connu son point culminant lors du sommet arabe d'Alger en 2005. Des joutes oratoires ont alors opposé Le ministre algérien des Affaires étrangères de l'époque,Abdelaziz Belkhadem et le secrétaire général de l'organisation, Amr Moussa, soutenu par la délégation égyptienne et quelques pays arabes du golfe.
lesoire
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