Rédaction Reuters
Un mouvement de grève a été observé mercredi en Jordanie à l’appel de plusieurs syndicats, malgré le changement de Premier ministre et l’appel au dialogue lancé par le roi Abdallah après plusieurs jours de manifestations contre les mesures d’austérité, notamment un projet de hausse de la TVA.
Si certaines organisations syndicales ont levé leur mot d’ordre de grève après la nomination mardi au poste de Premier ministre d’Omar al Razzaz, un ancien économiste de la Banque mondiale, d’autres l’ont maintenu.
A Amman, la capitale, des commerces et des pharmacies sont restés fermés et des employés du secteur hospitalier ont organisé un rassemblement.
Les manifestations contre la hausse des prix et le projet de hausse de la TVA ont débuté il y a une semaine, entraînant les manifestations les plus importantes depuis des années en Jordanie.
Dans la nuit de mardi à mercredi, des centaines de personnes se sont rassemblées à Amman mais la police a bloqué les rues pour empêcher les manifestants de se rendre devant le siège du gouvernement.
Le roi Abdallah a demandé l’ouverture d’un dialogue sur le système fiscal et sur la hausse de la TVA, auquel doivent participer les partis politiques, les syndicats et des représentants de la société civile.
Dans la lettre de nomination de Razzaz, il fixe comme priorité au nouveau gouvernement de relancer la croissance et l’emploi. Omar al Razzaz était ministre de l’Education dans le gouvernement sortant.
Parmi les mesures visant à réduire l’endettement du pays et prises à la demande du Fonds monétaire international (FMI) figurent un très impopulaire relèvement de la TVA et la suppression, non moins impopulaire, des subventions qui garantissaient la stabilité du prix du pain. (Ellen Francis avec Bushra Shakhshir; Guy Kerivel pour le service français)
AMMAN, 6 juin (Reuters) -
Un mouvement de grève a été observé mercredi en Jordanie à l’appel de plusieurs syndicats, malgré le changement de Premier ministre et l’appel au dialogue lancé par le roi Abdallah après plusieurs jours de manifestations contre les mesures d’austérité, notamment un projet de hausse de la TVA.
Si certaines organisations syndicales ont levé leur mot d’ordre de grève après la nomination mardi au poste de Premier ministre d’Omar al Razzaz, un ancien économiste de la Banque mondiale, d’autres l’ont maintenu.
A Amman, la capitale, des commerces et des pharmacies sont restés fermés et des employés du secteur hospitalier ont organisé un rassemblement.
Les manifestations contre la hausse des prix et le projet de hausse de la TVA ont débuté il y a une semaine, entraînant les manifestations les plus importantes depuis des années en Jordanie.
Dans la nuit de mardi à mercredi, des centaines de personnes se sont rassemblées à Amman mais la police a bloqué les rues pour empêcher les manifestants de se rendre devant le siège du gouvernement.
Le roi Abdallah a demandé l’ouverture d’un dialogue sur le système fiscal et sur la hausse de la TVA, auquel doivent participer les partis politiques, les syndicats et des représentants de la société civile.
Dans la lettre de nomination de Razzaz, il fixe comme priorité au nouveau gouvernement de relancer la croissance et l’emploi. Omar al Razzaz était ministre de l’Education dans le gouvernement sortant.
Parmi les mesures visant à réduire l’endettement du pays et prises à la demande du Fonds monétaire international (FMI) figurent un très impopulaire relèvement de la TVA et la suppression, non moins impopulaire, des subventions qui garantissaient la stabilité du prix du pain. (Ellen Francis avec Bushra Shakhshir; Guy Kerivel pour le service français)
AMMAN, 6 juin (Reuters) -
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