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Selon Bourita, l'Algérie doit s'impliquer pour aboutir à une solution à la question du Sahara

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  • Selon Bourita, l'Algérie doit s'impliquer pour aboutir à une solution à la question du Sahara



    Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, revient dans une interview accordée à France 24 sur la décision de l'Union africaine (UA) de désigner une troïka pour gérer le dossier du Sahara, sur le retour du Maroc à l'UA, et sur la rupture des relations avec l'Iran.

    Rappelons que lors du 31e sommet des Chefs d'Etat de l'UA, qui s'est tenu en Mauritanie (Nouakchott), l'UA a désigné une troïka, composée du président en exercice, de son prédécesseur et de son successeur ainsi que du président de la Commission, afin d'interagir et de soutenir les Nations unies pour trouver une solution mutuellement acceptable à la question du Sahara.
    Selon Bourita, le rapport de Moussa Faki Mahamat, Président de l'UA, sur le sahara "était nécessaire pour éclaircir plusieurs points. Le rapport contient des réponses à plusieurs questions" posées ces derniers temps.
    Bourita rappelle que "la décision prise dimanche dernier par les Chefs d'Etat et de gouvernement de l'UA au sujet de la question du Sahara marocain consacre la primauté du processus onusien dans la gestion de la question du Sahara marocain et qu'il n'y a pas de processus parallèle". L'UA ne fera donc que "suivre le dossier aux Nations Unies".
    Lire aussi: Sahara: ce qu'a réellement décidé le sommet de Nouakchott
    Le ministre a également rappelé que "l'Algérie doit s'impliquer pour qu'on puisse aboutir à une solution politique mutuellement acceptable, comme l'avait estimé dans son rapport d’avril 2017 le secrétaire général de l’ONU.
    Selon Bourita, "la relation entre le Maroc et l'Algérie est anormale".
    Concernant le retour du Maroc à l'UA, le ministre des AE précise que c'est une chose "normale". "C'est son absence de l'UA qui est anormale".
    Quant à la rupture des relations diplomatiques avec l'Iran, Bourita précise que le Maroc "s'est basé sur des informations qui prouvent que des choses se préparent pour menacer la sécurité nationale du Maroc et la sécurité des citoyens marocains".
    "Cette décision n'a rien à voir avec l'Arabie Saoudite. Le Maroc ne prend pas des décision pour 'satisfaire' une partie". Cette décision n'a donc aucun lien avec les développements régionaux ou internationaux.

    media24

  • #2
    Alpha Condé: «On veut que les problèmes africains se règlent par les Africains»

    RFI - Le 31e sommet des chefs d’Etat de l’Union africaine s’est achevé lundi 2 juillet 2018 au centre de conférence al-Mourabitoun de Nouakchott, en Mauritanie. Une vingtaine de présidents ont participé à cette rencontre. Alléger les activités de l’UA, favoriser l’autofinancement de cette institution, créer un marché commun : autant de projets qui ont fait l’objet de débats.

    Il a été question des crises au Soudan du Sud ou encore au Sahara occidental. Ce mardi, nous recevons le président guinéen, Alpha Condé, pour évoquer ces chantiers. Il est interrogé par nos envoyés spéciaux, Thibault Baduel et Bineta Diagne.

    RFI : L’Union africaine vient de désigner une troïka pour gérer le dossier du Sahara occidental, dont vous faites partie de cette troïka. Quel sera votre rôle ?

    Alpha Condé : C’est l’Union africaine qui a transféré le dossier du Sahara aux Nations unies. La troïka a comme rôle de suivre le dossier aux Nations unies et d’informer l’Union africaine. On ne prend pas de décisions, mais nous suivons. Nous collaborons avec les Nations unies, nous suivons le dossier et nous rendons compte à nos pairs.

    L’Union africaine veut mettre en place des réformes pour essayer de rendre son fonctionnement autonome, comme par exemple en mettant en place une taxe de 0,2 % sur les produits importés. A ce jour, seulement 23 Etats africains l’appliquent. Comment peut-on expliquer ce scepticisme autour de cette taxe ?

    Déjà, en un an, il y a 23 Etats, ce qui est extraordinaire. En un an, il y a déjà presque la moitié des Etats qui ont déjà accepté. Et beaucoup, dont la Guinée, que nous avons déjà mis dans notre budget. Parce que, vous savez, l’Union africaine était financée pour l’essentiel par l’Union européenne.

    Comment voulez-vous que l’Afrique puisse compter si on n’est même pas capables de subventionner notre organisation ? Or, aujourd’hui, nous voulons que l’Afrique parle d’une seule voix, que les problèmes africains soient réglés par les Africains. Mais pour que les gens nous prennent au sérieux, il faut que nous, on se prenne déjà au sérieux, en commençant d’abord par nous prendre au sérieux.

    Enormément de pays d’Afrique australe n’ont pas encore adopté cette taxe. Qu’est-ce que vous leur dites pour les convaincre ?

    Ils sont d’accord pour les 0,2 %. Mais là où il y a problème, c’est une mauvaise interprétation de l’Afrique du Sud de dire qu’on a touché à l’axe fondamental. C’est une mauvaise lecture. Et ils ont cru que, par exemple, la désignation des commissaires va être faite par le président. Non, ce n’est pas adopté. Il y a beaucoup de propositions qu’on a faites. Il y a celles qui ont été adoptées et celles qui sont en discussion. Eux, ils confondent les deux.

    C’est pourquoi Paul Kagame a dit au dernier sommet : « Il ne faut pas confondre le message avec le messager ». Donc, il y a quand même interférence sur d'autres problèmes. Parce que l’Afrique du Sud en voulait à Kagame. Donc, je pense que cette partie est en train de diminuer progressivement, parce qu’il faut qu’ils comprennent qu’on pas touché à la fondamentale.

    En marge de ce sommet de Nouakchott, il a beaucoup été question de la candidature de Louise Mushikiwabo, la ministre rwandaise des Affaires étrangères qui brigue le poste de secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie. Pourquoi fait-elle l’unanimité ?

    J’ai défendu un principe dans l’Union africaine, c’est que, quand on nous envoie un candidat africain, tout le monde doit le soutenir. L’Afrique doit parler d’une seule voix. Donc, nous avons eu une résolution aujourd’hui qui présentait le soutien de l’Afrique à la ministre des Affaires étrangères du Rwanda.

    Est-ce que, selon vous, elle a ses chances ?

    Disons qu’il y a beaucoup de controverses, mais nous avons défendu un principe, l’Afrique doit parler d’une seule voix. Maintenant, évidemment, tous les Etats africains ne sont pas membres de la Francophonie. Donc, il n’y a pas cinquante Etats de la Francophonie. Cela veut dire qu’on n’est pas majoritaire au point de vue des voix de la Francophonie. Donc, cela dépendra maintenant de comment les autres pays vont se comporter.

    Un autre dossier préoccupe la plupart des chefs d’Etat présents à ce sommet : la migration. La semaine dernière, l’Union européenne a décidé de mettre en place des plateformes de débarquement des migrants sur le sol africain. Comment est-ce que vous percevez cette manière de gérer les flux migratoires ?

    Les Etats africains ne doivent pas se prononcer individuellement. Il faut qu’on porte le problème devant l’Union africaine et que l’Union africaine prenne une décision. Mais aussi, il y a des problèmes objectifs, ce qui est dû au comportement de l’Occident en Afrique dans le passé.

    Chacun doit prendre ses responsabilités. Il faut qu’on s'asseye, qu’on en discute en tenant compte des intérêts des deux côtés. Pas qu’on veille rejeter nos enfants. Alors que, si nous sommes en retard, il y a quand même des responsabilités de l’Occident et il y a notre responsabilité aussi.

    Une question sur votre rôle en tant que médiateur sur la crise togolaise. A partir de quand les points de l’accord obtenu le 27 juin dernier vont-ils être exécutés ?

    Il y a des choses que nous avons demandées à court terme. C’était de continuer à libérer les prisonniers. Deuxièmement, de lever l’intention de manifester dans trois régions et de permettre que les gens manifestent, mais en accord, en prenant des mesures. Nous n’avons pas affiché une date. Nous ne pouvons pas aller là-bas et reporter les élections ad vitam aeternam. Donc, nous avons donné une date indicative : le 28 novembre.

    Mais cela ne veut pas dire que nous fixons une date. C’est très clair, c’est une date indicative. S’ils arrivent à s’entendre, ils recommenceront. Si maintenant il n’y a pas d’entente, nous verrons alors quelle feuille de route nos pairs vont nous donner.

    Donner une date indicative incite-t-il chaque partie à appliquer les recommandations que vous leur avez données ?

    Nous avons dit : mettez-vous d’accord. Le Parlement va continuer jusqu’à l’élection du nouveau parlement. Mais le gouvernent aussi arrête la préparation des élections. Et nous avons dit aussi de tout faire pour qu’il y ait consensus sur l’ensemble des questions.

    Par Bineta Diagne

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    • #3
      Alpha Condé : C’est l’Union africaine qui a transféré le dossier du Sahara aux Nations unies. La troïka a comme rôle de suivre le dossier aux Nations unies et d’informer l’Union africaine. On ne prend pas de décisions, mais nous suivons. Nous collaborons avec les Nations unies, nous suivons le dossier et nous rendons compte à nos pairs.

      sérieux Alpha ??? tu va décevoir trop de gens

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      • #4
        Selon Bourita, l'Algérie doit s'impliquer pour aboutir à une solution à la question du Sahara


        Alpha Condé: «On veut que les problèmes africains se règlent par les Africains»
        la liaison est faite.
        la résolution de cette affaire passera par Alger ou ne passera jamais.

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        • #5
          Le ministre Bourita a également rappelé que "l'Algérie doit s'impliquer pour qu'on puisse aboutir à une solution politique mutuellement acceptable sur le droit du peuple sahraoui a l'autodétermination

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          • #6
            L'abruti Bourita fait du zèle car il se sait être sur un siège éjectable. Au prochain "séisme", il ne serait guère étonnant que sa tête tombe!

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            • #7
              -Selon Bourita, l'Algérie doit s'impliquer pour aboutir à une solution à la question du Sahara

              Bourita rappelle que "la décision prise dimanche dernier par les Chefs d'Etat et de gouvernement de l'UA au sujet de la question du Sahara marocain consacre la primauté du processus onusien dans la gestion de la question du Sahara marocain et qu'il n'y a pas de processus parallèle". L'UA ne fera donc que "suivre le dossier aux Nations unies". (Medias 24)

              Mais s'agit-il du Sahara Occidental ou du Sahara marocain? Dans le cas du dernier précité, l'Algérie n'a pas à se mêler d'une affaire interne marocaine et au même qu'elle s'est contrainte au silence envers la rébellion au Rif.

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              • #8
                ils peuvent l'insulter et extérioriser la frustration provoquée par son sens aigu et percutant sur ce dossier;autant que le veulent les chitas qui soutiennent les harkis traitres,ça n’empêche pas qu'on voit qu'il met le doigt la ou ça fait le plus mal a eux ensemble.


                vous voulez que l'UA règlent les problèmes africains,alors commençons par réunir les deux voisins a la même table,ce sera un grand pas inespérée dans la bonne direction.

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                • #9
                  " Bourita rappelle que "la décision prise dimanche dernier par les Chefs d'Etat et de gouvernement de l'UA au sujet de la question du Sahara marocain consacre la primauté du processus onusien dans la gestion de la question du Sahara marocain et qu'il n'y a pas de processus parallèle". L'UA ne fera donc que "suivre le dossier aux Nations unies".

                  Les Chefs-d'Etat? Mais alors pourquoi le narcotrafiquant et addictif à la coke M6 a t-il boudé le Sommet? Voulait-il s'éviter un affront ou bien était-il sujet d'une overdose de coke?

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                  • #10
                    Le problème de Ceuta et mellilia passe par l'Implication de la France ou la Grande Bretagne?
                    Dernière modification par AZERTY4848, 05 juillet 2018, 18h22.

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                    • #11
                      Selon Bourita, l'Algérie doit s'impliquer pour aboutir à une solution à la question du Sahara
                      C'est devenu une pratique habituelle, à chaque échéance ou approche de rendez-vous ou rencontre sur la question du Sahara Occidental occupé, le marrok panique et entre en transe à l'idée d'affronter la réalité de son occupation du territoire du Sahara Occidental et devoir répondre devant la communauté internationale de son agression et invasion d'un territoire qui ne lui appartient pas et que personne ni aucune entité ne lui reconnait la possession ni la légitimité de présence. le makhneze enrage et broie du noir à l'idée de rencontrer directement et en face-à-face des officiels du POLISARIO et de prouver ainsi qu'il n'est pas (tranquille) dans son sahara. Alors, on voit ce qu'on constate ces derniers jours : déclarations de défi, manœuvres et tergiversations, comme celles de tenter d'impliquer directement et matériellement notre pays dans les négociations onusiennes pour le règlement de al crise sahraouie en accusant l'Algérie d’être la principale cause du conflit. le makhneze a déjà maintes fois t enté cette manœuvre mais à chaque fois il est rabroué et subit une rebuffade de la part de l’ONU et de la communauté internationale.tout le monde se rappelle que dans al crise de timor-est, l'australie a joué un rôle actif dans le soutien politique, diplomatique, médiatique, financier et de al cause de timoriens et elle a même accueilli une importante masse de réfugiés fuyant la répression des troupes d'occupation indonésienne et des milices qu'elle a crée dans le territoire,exactement ce que fait l’Algérie avec la cause du peuple sahraoui (solidarité, soutien et appui diplomatiques politiques, militaires, financiers, médiatique et accueil de réfugiés). mais jamais l'australie n'a été impliquée directement ou indirectement dans le processus de négociations ayant mené à la solution du conflit. le makhneze perd son temps et se fait ridiculiser par cette manœuvre vouée à l’échec.


                      Il perd son temps et sa salive, ce bouridâne. qu'il trouve autre chose, "ichouf ghirha" !
                      Dernière modification par leftissi, 05 juillet 2018, 21h08.

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                      • #12
                        Sacré paradoxe du boxeur bourita mis K.O. à Maputo!

                        Reste à expliquer pourquoi depuis la fin de la Guerre froide, les relations entre le Maroc et l'Afrique sont devenues exécrables? Pourquoi le Maroc avait-il soutenu l'apartheid sud-africain?

                        -Sahara (Occidental). Nouvelle charge du MAECI Nasser Bourita contre l’Algérie

                        Dans une interview à France 24, Nasser Bourita est revenu à la charge concernant le rôle de l’Algérie dans le conflit du Sahara, indiquant que «si l’on veut trouver une solution à ce problème, il faut que cette partie (l’Algérie) s’implique autant qu’elle a contribué à créer ce problème». Nasser Bourita a remis le doigt sur la plaie, en pointant à nouveau, hier mardi 3 juillet, sur le plateau de France 24, le rôle destructeur joué par l’Algérie dans le conflit du Sahara.

                        «Il y a une reconnaissance sur le fait que d’autres parties ont un rôle important (…) et que pour nous (le Maroc), l’acteur principal dans ce dossier est l’Algérie», a-t-il fustigé.

                        Une évidence confirmée par le Conseil de sécurité qui a été on ne peut plus clair en demandant à l'Algérie, dans sa dernière résolution (2414), de «s’impliquer davantage» dans la recherche d’une solution à ce différend plus que quarantenaire, qu’elle s’acharne inlassablement à entretenir au mépris des règles de bon voisinage, et au détriment de la construction maghrébine appelée des vœux et de hautes luttes par les peuples de la région.

                        Invité à se prononcer en tant que citoyen marocain, et non en tant que ministre, sur le conflit du Sahara qui continue de retarder l’Union du Maghreb arabe (UMA), Bourita répond qu’il «regrette» avec «amertume (…) qu’un problème créé du temps de la guerre froide soit encore présent et qu’il ralentisse les relations bilatérales et le Maghreb arabe».

                        Le 360.ma
                        Dernière modification par rago, 05 juillet 2018, 19h45.

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                        • #13
                          Le ministre a également rappelé que "l'Algérie doit s'impliquer pour qu'on puisse aboutir à une solution politique mutuellement acceptable, comme l'avait estimé dans son rapport d’avril 2017 le secrétaire général de l’ONU.
                          Selon Bourita, "la relation entre le Maroc et l'Algérie est anormale".


                          quel guignol ce bourito il en a même oublié ses graves accusations sur nous l'Iran et le hezbollah démerde toi avec l'ONU ou qui tu veut France/Israël gallek relation anormale ... mutuellement acceptable je propose a la table Algérie/Iran/hezbollah/Polisario

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                          • #14
                            si l'Algérie s'allie a ce type je me déshérite de la nationalité algérienne( je parle du pseudo ministre bourricot)

                            Commentaire


                            • #15
                              @ben boulaid: lorsque l'on est un MAE- comme le farfelu insane Bourita- d'une nation qui ne vaut aucun clou (excepté son peuple), il est aisé de délurer (mentir).

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