En apprenant que le président américain avait convié son homologue russe à la Maison-Blanche cet automne, Dan Coats a eu une réaction surprenante.
D'habitude discret, le directeur du renseignement américain est sorti de sa réserve à la suite de la rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine, lundi à Helsinki. Dan Coats est monté au créneau pour défendre le travail de ses équipes après les propos du président américain – sur lesquels il est partiellement revenu depuis – mettant en doute l'ingérence russe. Invité au forum sur la sécurité d'Aspen (Colorado), Coats a affirmé jeudi qu'il ignorait la teneur des discussions entre Trump et Poutine: «Je ne sais pas ce qu'il s'est passé lors de cette rencontre. Je pense qu'avec le temps (...) nous en apprendrons plus», a-t-il expliqué.
Le chef du renseignement américain n'est cependant pas au bout de ses surprises. Lors de cette même discussion avec Andrea Mitchell, il a appris en direct que le président des Etats-Unis avait convié son homologue russe à Washington, note le Huffington Post. Lorsque son interlocutrice a commencé à lire la «breaking news» qu'elle venait de recevoir, Dan Coats n'a pu cacher un rictus crispé en apprenant que la nouvelle venait du compte Twitter de la Maison-Blanche.
«Vladimir Poutine va venir à la Maison-Blanche cet automne», a lu Andrea Mitchell. «Vous pouvez répéter?», s'est exclamé Coats sur le ton de l'humour, provoquant les rires de l'assistance. «Vous ai-je bien entendu?», a-t-il ajouté, mort de rire, avant de conclure: «OK. Ça va être particulier.»
La faute aux journalistes
En pleine polémique sur le sommet d'Helsinki, Donald Trump a annoncé qu'il avait invité Vladimir Poutine à Washington pour «poursuivre le dialogue» avec le l'homme fort du Kremlin. Accusé par ses détracteurs, mais aussi nombre d'élus de son parti, de s'être montré beaucoup trop conciliant avec son homologue russe, le président américain s'en est pris avec virulence aux journalistes coupables à ses yeux de ne pas avoir souligné le «grand succès» de leur face-à-face.
Selon Sarah Sanders, porte-parole de la Maison-Blanche, des discussions sont «déjà en cours» pour une nouvelle rencontre, cette fois-ci dans la capitale fédérale américaine. Martelant sa conviction que bien s'entendre avec M. Poutine était «une chose positive», M. Trump a ajouté sur la chaîne CNBC: «Si cela ne fonctionne pas, je serai le pire ennemi qu'il ait jamais eu.» Trois jours après le rendez-vous qui l'a mis en porte-à-faux avec les agences américaines de renseignement en raison de ses atermoiements sur l'ingérence russe dans la présidentielle, Donald Trump peine toujours à éteindre l'incendie.
20 minutes
D'habitude discret, le directeur du renseignement américain est sorti de sa réserve à la suite de la rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine, lundi à Helsinki. Dan Coats est monté au créneau pour défendre le travail de ses équipes après les propos du président américain – sur lesquels il est partiellement revenu depuis – mettant en doute l'ingérence russe. Invité au forum sur la sécurité d'Aspen (Colorado), Coats a affirmé jeudi qu'il ignorait la teneur des discussions entre Trump et Poutine: «Je ne sais pas ce qu'il s'est passé lors de cette rencontre. Je pense qu'avec le temps (...) nous en apprendrons plus», a-t-il expliqué.
Le chef du renseignement américain n'est cependant pas au bout de ses surprises. Lors de cette même discussion avec Andrea Mitchell, il a appris en direct que le président des Etats-Unis avait convié son homologue russe à Washington, note le Huffington Post. Lorsque son interlocutrice a commencé à lire la «breaking news» qu'elle venait de recevoir, Dan Coats n'a pu cacher un rictus crispé en apprenant que la nouvelle venait du compte Twitter de la Maison-Blanche.
«Vladimir Poutine va venir à la Maison-Blanche cet automne», a lu Andrea Mitchell. «Vous pouvez répéter?», s'est exclamé Coats sur le ton de l'humour, provoquant les rires de l'assistance. «Vous ai-je bien entendu?», a-t-il ajouté, mort de rire, avant de conclure: «OK. Ça va être particulier.»
La faute aux journalistes
En pleine polémique sur le sommet d'Helsinki, Donald Trump a annoncé qu'il avait invité Vladimir Poutine à Washington pour «poursuivre le dialogue» avec le l'homme fort du Kremlin. Accusé par ses détracteurs, mais aussi nombre d'élus de son parti, de s'être montré beaucoup trop conciliant avec son homologue russe, le président américain s'en est pris avec virulence aux journalistes coupables à ses yeux de ne pas avoir souligné le «grand succès» de leur face-à-face.
Selon Sarah Sanders, porte-parole de la Maison-Blanche, des discussions sont «déjà en cours» pour une nouvelle rencontre, cette fois-ci dans la capitale fédérale américaine. Martelant sa conviction que bien s'entendre avec M. Poutine était «une chose positive», M. Trump a ajouté sur la chaîne CNBC: «Si cela ne fonctionne pas, je serai le pire ennemi qu'il ait jamais eu.» Trois jours après le rendez-vous qui l'a mis en porte-à-faux avec les agences américaines de renseignement en raison de ses atermoiements sur l'ingérence russe dans la présidentielle, Donald Trump peine toujours à éteindre l'incendie.
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