Le gouvernement a présenté vendredi un décret en vue de retirer les restes du dictateur du mausolée où il a été inhumé en 1975 aux côtés de corps de victimes du franquisme. La droite espagnole s'oppose à l'opération, en débat depuis de nombreuses années. Retour sur l'importance de cette initiative en six questions.
Le gouvernement socialiste espagnol a approuvé vendredi 24 août un décret concernant son projet d'exhumer la dépouille de Francisco Franco du mausolée où elle se trouve. Ce texte initie de façon concrète le processus de transfert des restes du dictateur vers un autre lieu, soumis toutefois à un vote favorable des députés dans les semaines à venir. S'il est validé par les parlementaires, ce projet, annoncé par le premier ministre Pedro Sanchez dès son arrivée au pouvoir en juin dernier, viendrait clore des années de débat autour de cette sépulture et du lieu où elle se trouve, sur fond de tiraillements toujours vifs en Espagne entre partisans et opposants du franquisme. En six questions, nous revenons dans cet article sur l'importance de cette initiative.
Pourquoi le gouvernement souhaite-t-il ce transfert?
Près de 27.000 combattants franquistes sont enterrés à proximité de Franco, mais aussi 10.000 opposants républicains. Le dirigeant avait en effet fait transférer les dépouilles de milliers d'entre eux, extraites de fosses communes et de cimetière sans autorisation de leurs familles, au nom de cette «réconciliation» prônée. Le mémorial a par ailleurs été construit par 20.000 prisonniers républicains soumis au travail forcé, dont certains ont laissé leur vie sur ce chantier colossal qui s'est étalé de 1941 à 1959.

Le Figaro
Le gouvernement socialiste espagnol a approuvé vendredi 24 août un décret concernant son projet d'exhumer la dépouille de Francisco Franco du mausolée où elle se trouve. Ce texte initie de façon concrète le processus de transfert des restes du dictateur vers un autre lieu, soumis toutefois à un vote favorable des députés dans les semaines à venir. S'il est validé par les parlementaires, ce projet, annoncé par le premier ministre Pedro Sanchez dès son arrivée au pouvoir en juin dernier, viendrait clore des années de débat autour de cette sépulture et du lieu où elle se trouve, sur fond de tiraillements toujours vifs en Espagne entre partisans et opposants du franquisme. En six questions, nous revenons dans cet article sur l'importance de cette initiative.
Pourquoi le gouvernement souhaite-t-il ce transfert?
Près de 27.000 combattants franquistes sont enterrés à proximité de Franco, mais aussi 10.000 opposants républicains. Le dirigeant avait en effet fait transférer les dépouilles de milliers d'entre eux, extraites de fosses communes et de cimetière sans autorisation de leurs familles, au nom de cette «réconciliation» prônée. Le mémorial a par ailleurs été construit par 20.000 prisonniers républicains soumis au travail forcé, dont certains ont laissé leur vie sur ce chantier colossal qui s'est étalé de 1941 à 1959.

Le Figaro
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