Le navire humanitaire Aquarius, a demandé à la France de pouvoir débarquer à Marseille, « à titre exceptionnel », les 58 migrants à son bord, dont 17 femmes et 18 mineurs. Et pour le moment, la France dit non.
Pour la France, c’est le droit de la mer qui doit s’appliquer : un bateau en difficulté doit être accueilli dans le « port sûr » le plus proche. « Or, le port le plus proche des côtes libyennes, on le sait tous, c’est l’Italie ou Malte », a expliqué de son côté la ministre des Affaires européennes, Nathalie Loiseau, invitée sur Sud Radio.
Sauf que, depuis cet été, avec la fermeture des ports italiens aux migrants, les navires portant secours aux migrants en danger en Méditerranée rencontrent de plus en plus de difficultés pour débarquer leurs passagers en Europe. Sur cette question, Paris veut une solution européenne.
« Depuis hier (NDLR. lundi), les ministres de l’Intérieur de l’Union européenne y travaillent dans cesse, j’espère qu’on aura une réponse dans la journée », a ajouté Nathalie Loiseau. Lors des précédentes crises, un accord avait été trouvé pour partager l’accueil des réfugiés entre plusieurs pays européens.
« L’Europe est dix fois plus solidaire qu’elle ne l’était précédemment, c’est la raison pour laquelle nous redisons à l’Italie, l’idée de fermer ses ports à des gens en détresse c’est contraire au droit, c’est contraire à l’humanité », a poursuivi la ministre.
En attendant, alors que l’Aquarius se dirigeait vers Marseille, il a été alerté ce mardi par un avion italien qui a repéré un canot avec une centaine de migrants à bord. Le navire humanitaire, indique Médecins sans frontières, a immédiatement changé de cap pour aller leur porter assistance.
Le Parisien
Pour la France, c’est le droit de la mer qui doit s’appliquer : un bateau en difficulté doit être accueilli dans le « port sûr » le plus proche. « Or, le port le plus proche des côtes libyennes, on le sait tous, c’est l’Italie ou Malte », a expliqué de son côté la ministre des Affaires européennes, Nathalie Loiseau, invitée sur Sud Radio.
Sauf que, depuis cet été, avec la fermeture des ports italiens aux migrants, les navires portant secours aux migrants en danger en Méditerranée rencontrent de plus en plus de difficultés pour débarquer leurs passagers en Europe. Sur cette question, Paris veut une solution européenne.
« Depuis hier (NDLR. lundi), les ministres de l’Intérieur de l’Union européenne y travaillent dans cesse, j’espère qu’on aura une réponse dans la journée », a ajouté Nathalie Loiseau. Lors des précédentes crises, un accord avait été trouvé pour partager l’accueil des réfugiés entre plusieurs pays européens.
« L’Europe est dix fois plus solidaire qu’elle ne l’était précédemment, c’est la raison pour laquelle nous redisons à l’Italie, l’idée de fermer ses ports à des gens en détresse c’est contraire au droit, c’est contraire à l’humanité », a poursuivi la ministre.
En attendant, alors que l’Aquarius se dirigeait vers Marseille, il a été alerté ce mardi par un avion italien qui a repéré un canot avec une centaine de migrants à bord. Le navire humanitaire, indique Médecins sans frontières, a immédiatement changé de cap pour aller leur porter assistance.
Le Parisien