Maroc : l’ascenseur social en panne et les citoyens frustrés,
selon le dernier rapport du CESE
Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) diagnostique les causes sous-jacentes aux vagues de contestation qu'a traversé le royaume au cours des derniers mois.
Chaque année, le Conseil économique, social et environnemental (CESE), institution consultative, rend son rapport. L’an dernier, dans la foulée de l’accueil de la COP 22 à Marrakech, la transition énergétique en était le cœur.
Après le Hirak du Rif, mouvement de colère sociale qui a réuni de nombreux citoyens du Nord, le mouvement de boycott visant des grandes marques pour dénoncer la vie chère, et des mouvements sociaux dans différentes villes, à Jerada ou Zagora, le Conseil a décidé cette année de zoomer sur les réalités sociales des Marocains, et leur ressenti.
Dès les premières pages, le rapport annuel de l’instance, adressé au roi Mohammed VI, reconnaît que le Maroc traverse une période agitée.
Le compte-rendu de l’année 2017, diffusé samedi 22 septembre, consacre ainsi une vingtaine de pages sur 191 aux « inégalités régionales et territoriales ».
Le document reprend en partie les travaux du Haut commissariat au plan et les avis de la Cour des comptes. Il n’en reste pas moins une alarme à propos d’une situation sociale que le Conseil reconnaît comme sensible.
Jeune Afrique
25 septembre 2018 à 14h58 | Par Jules Crétois
selon le dernier rapport du CESE
Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) diagnostique les causes sous-jacentes aux vagues de contestation qu'a traversé le royaume au cours des derniers mois.
Chaque année, le Conseil économique, social et environnemental (CESE), institution consultative, rend son rapport. L’an dernier, dans la foulée de l’accueil de la COP 22 à Marrakech, la transition énergétique en était le cœur.
Après le Hirak du Rif, mouvement de colère sociale qui a réuni de nombreux citoyens du Nord, le mouvement de boycott visant des grandes marques pour dénoncer la vie chère, et des mouvements sociaux dans différentes villes, à Jerada ou Zagora, le Conseil a décidé cette année de zoomer sur les réalités sociales des Marocains, et leur ressenti.
Dès les premières pages, le rapport annuel de l’instance, adressé au roi Mohammed VI, reconnaît que le Maroc traverse une période agitée.
Le compte-rendu de l’année 2017, diffusé samedi 22 septembre, consacre ainsi une vingtaine de pages sur 191 aux « inégalités régionales et territoriales ».
Le document reprend en partie les travaux du Haut commissariat au plan et les avis de la Cour des comptes. Il n’en reste pas moins une alarme à propos d’une situation sociale que le Conseil reconnaît comme sensible.
Jeune Afrique
25 septembre 2018 à 14h58 | Par Jules Crétois
Commentaire