Voici une diplomatie mais qui ne sait plus quoi faire. On boude la France pour les USA, à qui finit par tourner le dos pour je ne sais plus quelle raison. Mais un mou lhanoute ferait une meilleure diplomatie que ce Bedjaoui!
Alger refuse d’intégrer le commandement régional
· Un regain de terrorisme ensanglante l’armée algérienne
L’implantation d’un commandement US sur le continent noir risque de faire chauffer les relations diplomatiques. Les Etats-Unis l’ont annoncé le 6 février lors d’une conférence à Dakar, et à laquelle avaient pris part le Tchad, le Mali, la Mauritanie, le Maroc, le Niger, le Nigeria, le Sénégal, la Tunisie, l’Algérie.
La dernière sortie de l’ambassadeur américain à Alger, Robert S. Ford, en est un premier présage. «Les Etats-Unis ne demandent pas à établir une base militaire en Algérie dans le cadre de la lutte contre le terrorisme au Sahel et au Maghreb», a déclaré l’ambassadeur américain à Alger, Robert S. Ford cité lundi 5 mars dans la presse algérienne.
Le but étant la création d’un commandement chargé de l’Afrique au Pentagone, afin de prévenir l’implantation de groupes terroristes dans les zones transfrontalières au Sahara et au Maghreb. Il sera déplacé ensuite dans un pays africain. Aucun pays n’a déjà été choisi. Seule précision : il sera opérationnel à partir de 2008.
«L’Algérie ne serait pas intégrée dans le commandement régional Maghreb-Sahel que les Etats-Unis veulent établir au sud du Sahara pour lutter contre le terrorisme», a déclaré le ministre algérien des Affaires étrangères, Mohammed Bedjaoui. «Alger n’a jamais accepté l’installation de bases étrangères sur son sol. C’est incompatible avec sa souveraineté et son indépendance», a-t-il précisé. Une déclaration qui intervient alors que l’armée algérienne est en proie à attaques contre ses convois.
En effet, le dernier bilan des attaques survenus dimanche en Kabylie porte à sept décès parmi les gendarmes, selon des journaux algériens. L’attaque a eu lieu le 4 mars à Takhoukht sur la route menant de Beni Yenni à Tizi Ouzou en Kabylie. Les gendarmes ont été pris en embuscade lors d’une relève d’un barrage routier. Durant le week-end, deux autres attaques islamistes séparées en Kabylie et une autre dans la région d’Aïn Defla ont fait au total 11 morts dont un Russe. L’ingénieur russe a été tué, avec trois Algériens, dans un attentat à la bombe contre le bus du personnel de la société. Les autorités n’avaient toujours pas réagi lundi en début d’après-midi à ces attaques, passées sous silence par les médias gouvernementaux.
Synthèse L’Economiste
Alger refuse d’intégrer le commandement régional
· Un regain de terrorisme ensanglante l’armée algérienne
L’implantation d’un commandement US sur le continent noir risque de faire chauffer les relations diplomatiques. Les Etats-Unis l’ont annoncé le 6 février lors d’une conférence à Dakar, et à laquelle avaient pris part le Tchad, le Mali, la Mauritanie, le Maroc, le Niger, le Nigeria, le Sénégal, la Tunisie, l’Algérie.
La dernière sortie de l’ambassadeur américain à Alger, Robert S. Ford, en est un premier présage. «Les Etats-Unis ne demandent pas à établir une base militaire en Algérie dans le cadre de la lutte contre le terrorisme au Sahel et au Maghreb», a déclaré l’ambassadeur américain à Alger, Robert S. Ford cité lundi 5 mars dans la presse algérienne.
Le but étant la création d’un commandement chargé de l’Afrique au Pentagone, afin de prévenir l’implantation de groupes terroristes dans les zones transfrontalières au Sahara et au Maghreb. Il sera déplacé ensuite dans un pays africain. Aucun pays n’a déjà été choisi. Seule précision : il sera opérationnel à partir de 2008.
«L’Algérie ne serait pas intégrée dans le commandement régional Maghreb-Sahel que les Etats-Unis veulent établir au sud du Sahara pour lutter contre le terrorisme», a déclaré le ministre algérien des Affaires étrangères, Mohammed Bedjaoui. «Alger n’a jamais accepté l’installation de bases étrangères sur son sol. C’est incompatible avec sa souveraineté et son indépendance», a-t-il précisé. Une déclaration qui intervient alors que l’armée algérienne est en proie à attaques contre ses convois.
En effet, le dernier bilan des attaques survenus dimanche en Kabylie porte à sept décès parmi les gendarmes, selon des journaux algériens. L’attaque a eu lieu le 4 mars à Takhoukht sur la route menant de Beni Yenni à Tizi Ouzou en Kabylie. Les gendarmes ont été pris en embuscade lors d’une relève d’un barrage routier. Durant le week-end, deux autres attaques islamistes séparées en Kabylie et une autre dans la région d’Aïn Defla ont fait au total 11 morts dont un Russe. L’ingénieur russe a été tué, avec trois Algériens, dans un attentat à la bombe contre le bus du personnel de la société. Les autorités n’avaient toujours pas réagi lundi en début d’après-midi à ces attaques, passées sous silence par les médias gouvernementaux.
Synthèse L’Economiste
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