Les Etats-Unis vont voter pour la première fois contre une résolution soumise chaque année à l'ONU demandant à Israël de se retirer du plateau du Golan, a annoncé vendredi la mission américaine auprès de l’organisation mondiale, signe d'un changement radical de la politique de Washington vis-à-vis de cette région, rapporte vendredi le Times of Israel.
Lors du vote prévu vendredi sur la résolution "Le Golan syrien occupé", les Etats-Unis voteront "non" au lieu de s’abstenir comme ils en ont l’habitude, a déclaré l’ambassadrice américaine sortante à l'ONU, Nikki Haley, dans un communiqué.
"Si cette résolution a pu avoir un sens, ce n’est certainement pas le cas aujourd’hui. La résolution est clairement biaisée contre Israël ", a-t-elle ajouté.
Cette résolution non-contraignante, votée chaque année par la troisième commission de l'Assemblée générale des Nations unies, conteste "l'illégalité de la décision" prise par Israël "d'imposer ses lois, sa jurisprudence et son administration sur le Golan syrien occupé".
Israël a pris le plateau du Golan à la Syrie lors de la guerre des Six jours de 1967, et a annexé le territoire au début des années 1980. Mais les États-Unis et la communauté internationale ont longtemps refusé de reconnaître la souveraineté israélienne sur cette région, la considérant officiellement comme un territoire syrien sous occupation israélienne.
Haley a toutefois déclaré vendredi que "les atrocités commises par le régime syrien prouvent son incapacité à gouverner qui que ce soit".
Israël aurait fait pression sur la Maison Blanche ces derniers mois pour qu'il reconnaisse l'annexion, soutenant que la guerre civile sanglante en Syrie était à l'origine des affirmations israéliennes selon lesquelles le plateau est essentiel au maintien de la sécurité.
En août dernier, les forces gouvernementales syrienne soutenues par l'iran et la Russie ont repris la zone frontalière avec le Golan israélien, aux rebelles et aux combattants de l'État islamique.
Bien qu'ayant toujours eu le souci d’éviter de s’impliquer dans le conflit syrien, Israël a reconnu y avoir mené des dizaines de frappes aériennes afin d'empêcher la livraison d'armes sophistiquées, destinées au groupe terroriste Hezbollah, allié de l’Iran.
L'ambassadeur israélien à l'ONU, Danny Danon, s'est félicité de la décision américaine, déclarant dans un communiqué que "le changement dans le mode de scrutin américain témoigne de nouveau de la coopération étroite entre les deux pays".
"Il est temps que le monde distingue ceux qui stabilisent la région de ceux qui sèment la terreur", a-t-il ajouté.
Si le "non" de Washington ne devrait pas empêcher l'adoption de la résolution, il est en revanche un signe qui pourrait indiquer que l'administration Trump envisage de reconnaître le contrôle israélien sur le Golan.
En septembre, l'ambassadeur américain en Israël, David Friedman, a déclaré qu'il espérait que le terrritoire annexé reste sous le contrôle israélien "pour toujours".
"Je ne peux pas honnêtement imaginer une situation dans laquelle le plateau du Golan ne ferait pas partie d'Israël pour toujours", a déclaré Friedman au quotidien Israel Hayom.
i24News
Lors du vote prévu vendredi sur la résolution "Le Golan syrien occupé", les Etats-Unis voteront "non" au lieu de s’abstenir comme ils en ont l’habitude, a déclaré l’ambassadrice américaine sortante à l'ONU, Nikki Haley, dans un communiqué.
"Si cette résolution a pu avoir un sens, ce n’est certainement pas le cas aujourd’hui. La résolution est clairement biaisée contre Israël ", a-t-elle ajouté.
Cette résolution non-contraignante, votée chaque année par la troisième commission de l'Assemblée générale des Nations unies, conteste "l'illégalité de la décision" prise par Israël "d'imposer ses lois, sa jurisprudence et son administration sur le Golan syrien occupé".
Israël a pris le plateau du Golan à la Syrie lors de la guerre des Six jours de 1967, et a annexé le territoire au début des années 1980. Mais les États-Unis et la communauté internationale ont longtemps refusé de reconnaître la souveraineté israélienne sur cette région, la considérant officiellement comme un territoire syrien sous occupation israélienne.
Haley a toutefois déclaré vendredi que "les atrocités commises par le régime syrien prouvent son incapacité à gouverner qui que ce soit".
Israël aurait fait pression sur la Maison Blanche ces derniers mois pour qu'il reconnaisse l'annexion, soutenant que la guerre civile sanglante en Syrie était à l'origine des affirmations israéliennes selon lesquelles le plateau est essentiel au maintien de la sécurité.
En août dernier, les forces gouvernementales syrienne soutenues par l'iran et la Russie ont repris la zone frontalière avec le Golan israélien, aux rebelles et aux combattants de l'État islamique.
Bien qu'ayant toujours eu le souci d’éviter de s’impliquer dans le conflit syrien, Israël a reconnu y avoir mené des dizaines de frappes aériennes afin d'empêcher la livraison d'armes sophistiquées, destinées au groupe terroriste Hezbollah, allié de l’Iran.
L'ambassadeur israélien à l'ONU, Danny Danon, s'est félicité de la décision américaine, déclarant dans un communiqué que "le changement dans le mode de scrutin américain témoigne de nouveau de la coopération étroite entre les deux pays".
"Il est temps que le monde distingue ceux qui stabilisent la région de ceux qui sèment la terreur", a-t-il ajouté.
Si le "non" de Washington ne devrait pas empêcher l'adoption de la résolution, il est en revanche un signe qui pourrait indiquer que l'administration Trump envisage de reconnaître le contrôle israélien sur le Golan.
En septembre, l'ambassadeur américain en Israël, David Friedman, a déclaré qu'il espérait que le terrritoire annexé reste sous le contrôle israélien "pour toujours".
"Je ne peux pas honnêtement imaginer une situation dans laquelle le plateau du Golan ne ferait pas partie d'Israël pour toujours", a déclaré Friedman au quotidien Israel Hayom.
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