Le Maroc expansionniste dans la région ???
@LockDown
le blabla marocain ne sert à rien ???
Ni mensonge , ni ambage , la verité se dit sur le Maroc des alaouites expansionnistes ??
L histoire maghrébine ne pardonne "" JAMAIS ""
le sujet la Mauritanie , un rappel
-La fameuse phrase historique d Oul dadah au sultan M V ??
« je dis non au Maroc ! Mauritaniens nous étions, Mauritaniens nous sommes, Mauritaniens nous resterons »
................ Quand le Maroc voulait envahir la Mauritanie............
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Faut arrêtez de déconner les mecs on peut fermer les yeux sur certains mensonges mais là faut pas abuser !
le blabla marocain ne sert à rien ???
Ni mensonge , ni ambage , la verité se dit sur le Maroc des alaouites expansionnistes ??
L histoire maghrébine ne pardonne "" JAMAIS ""
le sujet la Mauritanie , un rappel
-La fameuse phrase historique d Oul dadah au sultan M V ??
« je dis non au Maroc ! Mauritaniens nous étions, Mauritaniens nous sommes, Mauritaniens nous resterons »
................ Quand le Maroc voulait envahir la Mauritanie............
En 1960, la Mauritanie proclame son indépendance. Mohammed V rêve d’un “Grand Maroc”, tandis que Moulay Hassan prépare, dans le plus grand secret, la prise de Nouakchott…
Plus d'une décennie avant la Marche verte, l'Etat marocain pensait utiliser la force pour pénétrer en Mauritanie et recouvrer “son droit de souveraineté historique sur ce territoire”.
A l'époque, le Maroc envisage, sans hésiter, de passer à l'offensive pour récupérer ce qu'il estime son dû.
Nous sommes en 1960 lorsque Mokhtar Ould Daddah arrache l'indépendance de son pays à une France empêtrée dans la guerre d'Algérie. “ Au moment où la France par des institutions généreuses, nous donne le droit de nous gouverner nous-mêmes et de nous déterminer librement, je dis non au Maroc ! Mauritaniens nous étions, Mauritaniens nous sommes, Mauritaniens nous resterons”.
C'est par ces mots, que le futur président de la Mauritanie indépendante répond au fameux discours de M'Hamid Al Ghizlane (1958) où feu Mohammed V évoque solennellement ce “Maroc historique qui va de Tanger à St Louis du Sénégal et à Tombouctou incluant le Sahara espagnol et une partie du Sahara algérien”. Malgré le ton ferme de Ould Daddah, le Palais ne se résigne pas à abandonner ses prétentions sur ce territoire.
Aussi, dès la proclamation de l'indépendance de la Mauritanie et le départ des Français, le Maroc, et plus précisément Moulay Hassan, s'emploient à trouver un moyen de prendre pied dans le pays.
La décision est prise : il faut envahir la Mauritanie et dans les plus brefs délais.
Pourtant, le même prince héritier s'était employé, deux ans plus tôt, à faire avorter la tentative de l'Armée de libération nationale (ALN) pour récupérer ce territoire. Forte de près de 3000 hommes, celle-ci avait alors tenté de s'infiltrer dans le nord de la Mauritanie, après avoir pris le contrôle des tribus de Sakia El Hamra et du Rio de Oro.
Mais la riposte franco-espagnole, soutenue par Moulay Hassan (opération Ouragan) met fin, en moins de quinze jours, aux velléités expansionnistes des nationalistes marocains. …...[ ……]
M'hamed Boucetta peut toujours s'étrangler devant la Commission politique de l'Assemblée générale de l'ONU en s'écriant que “le Maroc estime l'indépendance de ce qu'on appelle la Mauritanie comme une vaste escroquerie et une grande illusion”, rien n'y fait.
La signature du traité de Casablanca, par lequel notre pays reconnaît officiellement la Mauritanie, en 1970, met un terme définitif au doux rêve qu'a été ce Grand Maroc, cher à Mohammed V.
Par TelQuel
Plus d'une décennie avant la Marche verte, l'Etat marocain pensait utiliser la force pour pénétrer en Mauritanie et recouvrer “son droit de souveraineté historique sur ce territoire”.
A l'époque, le Maroc envisage, sans hésiter, de passer à l'offensive pour récupérer ce qu'il estime son dû.
Nous sommes en 1960 lorsque Mokhtar Ould Daddah arrache l'indépendance de son pays à une France empêtrée dans la guerre d'Algérie. “ Au moment où la France par des institutions généreuses, nous donne le droit de nous gouverner nous-mêmes et de nous déterminer librement, je dis non au Maroc ! Mauritaniens nous étions, Mauritaniens nous sommes, Mauritaniens nous resterons”.
C'est par ces mots, que le futur président de la Mauritanie indépendante répond au fameux discours de M'Hamid Al Ghizlane (1958) où feu Mohammed V évoque solennellement ce “Maroc historique qui va de Tanger à St Louis du Sénégal et à Tombouctou incluant le Sahara espagnol et une partie du Sahara algérien”. Malgré le ton ferme de Ould Daddah, le Palais ne se résigne pas à abandonner ses prétentions sur ce territoire.
Aussi, dès la proclamation de l'indépendance de la Mauritanie et le départ des Français, le Maroc, et plus précisément Moulay Hassan, s'emploient à trouver un moyen de prendre pied dans le pays.
La décision est prise : il faut envahir la Mauritanie et dans les plus brefs délais.
Pourtant, le même prince héritier s'était employé, deux ans plus tôt, à faire avorter la tentative de l'Armée de libération nationale (ALN) pour récupérer ce territoire. Forte de près de 3000 hommes, celle-ci avait alors tenté de s'infiltrer dans le nord de la Mauritanie, après avoir pris le contrôle des tribus de Sakia El Hamra et du Rio de Oro.
Mais la riposte franco-espagnole, soutenue par Moulay Hassan (opération Ouragan) met fin, en moins de quinze jours, aux velléités expansionnistes des nationalistes marocains. …...[ ……]
M'hamed Boucetta peut toujours s'étrangler devant la Commission politique de l'Assemblée générale de l'ONU en s'écriant que “le Maroc estime l'indépendance de ce qu'on appelle la Mauritanie comme une vaste escroquerie et une grande illusion”, rien n'y fait.
La signature du traité de Casablanca, par lequel notre pays reconnaît officiellement la Mauritanie, en 1970, met un terme définitif au doux rêve qu'a été ce Grand Maroc, cher à Mohammed V.
Par TelQuel
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