Premier voyage à l’étranger du prince héritier saoudien après l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi qui le mène auprès de ses principaux alliés arabes. Le Maroc, qui n'a pas brisé ses liens avec le Qatar comme le souhaitait l'Arabie Saoudite, est ainsi le seul pays du Maghreb boudé par MBS, indiquent des sources diplomatiques. Une situation qui montre que les différends entre Rabat et Riyad n'ont pas été aplanis
Le Prince héritier saoudien, Mohamed Bin Salman, a entamé jeudi à Abou Dhabi, sa première visite à l’étranger après le meurtre du journaliste Jamal Khashoggi au consulat d’Arabie Saoudite à Istanbul, le 2 octobre dernier. Le prince a été accueilli à son arrivée dans les Émirats arabes unis par le prince héritier d’Abou Dhabi, Cheikh Mohammed bin Zayed al-Nayhan, qui n’a pas manqué de célébrer ses retrouvailles avec son proche allié.
Selon un communiqué rendu public par le cabinet royal et transmis par l’agence de presse officielle saoudienne SPA,, jeudi soir, « Bin Salman a quitté Riyad pour visiter un certain nombre de pays arabes ». « Cette tournée arabe intervient sur instruction du roi saoudien Salman bin Abdul Aziz, afin de renforcer les relations du Royaume aux niveaux régional et international, et en réponse à des invitations reçues », souligne le communiqué sans donner plus de détails sur la visite, ni sur sa durée.
Une visite prévue auprès de six pays arabes ont indiqué cependant des sources diplomatiques : les Émirats arabes unis, Bahreïn, la Tunisie, l’Égypte, l’Algérie et la Mauritanie, mais pas le Maroc, seul pays du Maghreb ainsi boudé par MBS. Une situation qui montre que les différends entre Rabat et Riyad n’ont pas été aplanis.
Début juillet, des sources saoudiennes avaient annoncé que le Roi Salman Ibn Abdelaziz d’Arabie Saoudite avait annulé son traditionnel séjour estival à Tanger en raison du coup de froid dans les relations entre les deux royaume. A l’été 2017, Riyad, qui accuse Doha de soutenir le terrorisme, c’est-à-dire les Frères musulmans et surtout de garder des relations avec l’Iran, avait convaincu l’Égypte, les Émirats arabes unis et Bahrein de se joindre à sa stratégie d’isolement du Qatar, mais pas le Maroc qui a gardé sa neutralité dans le conflit.
ledesk-ma
Le Prince héritier saoudien, Mohamed Bin Salman, a entamé jeudi à Abou Dhabi, sa première visite à l’étranger après le meurtre du journaliste Jamal Khashoggi au consulat d’Arabie Saoudite à Istanbul, le 2 octobre dernier. Le prince a été accueilli à son arrivée dans les Émirats arabes unis par le prince héritier d’Abou Dhabi, Cheikh Mohammed bin Zayed al-Nayhan, qui n’a pas manqué de célébrer ses retrouvailles avec son proche allié.
Selon un communiqué rendu public par le cabinet royal et transmis par l’agence de presse officielle saoudienne SPA,, jeudi soir, « Bin Salman a quitté Riyad pour visiter un certain nombre de pays arabes ». « Cette tournée arabe intervient sur instruction du roi saoudien Salman bin Abdul Aziz, afin de renforcer les relations du Royaume aux niveaux régional et international, et en réponse à des invitations reçues », souligne le communiqué sans donner plus de détails sur la visite, ni sur sa durée.
Une visite prévue auprès de six pays arabes ont indiqué cependant des sources diplomatiques : les Émirats arabes unis, Bahreïn, la Tunisie, l’Égypte, l’Algérie et la Mauritanie, mais pas le Maroc, seul pays du Maghreb ainsi boudé par MBS. Une situation qui montre que les différends entre Rabat et Riyad n’ont pas été aplanis.
Début juillet, des sources saoudiennes avaient annoncé que le Roi Salman Ibn Abdelaziz d’Arabie Saoudite avait annulé son traditionnel séjour estival à Tanger en raison du coup de froid dans les relations entre les deux royaume. A l’été 2017, Riyad, qui accuse Doha de soutenir le terrorisme, c’est-à-dire les Frères musulmans et surtout de garder des relations avec l’Iran, avait convaincu l’Égypte, les Émirats arabes unis et Bahrein de se joindre à sa stratégie d’isolement du Qatar, mais pas le Maroc qui a gardé sa neutralité dans le conflit.
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