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Par Sadek Sahraoui – Si Moscou a récemment opéré un rapprochement avec Rabat, il n’est cependant pas question pour les Russes de vendre des armes sophistiquées à Mohammed VI. L’ambassadeur de Russie à Rabat, Valerian Shuvaev, a soutenu à ce propos, ce mercredi, qu’il était pour le moment «trop tôt pour évoquer la possibilité de vendre des S-400 au Maroc» qui brûle d’envie d’en acquérir.
L’ambassadeur a expliqué que pour déployer ce système de défense contre-avions (DCA), «on a besoin d’une période longue et profonde de préparatifs pour comprendre à quelles fins ces systèmes sont destinés». Une manière diplomatique pour lui de faire comprendre à Mohammed VI qu’il ne pourra pas obtenir ce genre d’armement dont dispose l’Algérie et que son pays ne trahira pas son partenaire historique qui est l’un des plus importants clients des industries militaires russes.
Selon le diplomate, le Maroc s’intéresse à la production du complexe militaro-industriel russe, ajoutant que Moscou lui propose «tout ce qui est dans son assortiment». Cela, à l’exception donc de ces fameux S-400 que toutes les armées du monde rêveraient d’avoir dans leur arsenal.
Valerian Shuvaev a réagi visiblement aux informations données par la chaîne de télévision CNBC qui, se référant à ses sources dans le renseignement américain, a annoncé qu’au moins treize Etats étaient intéressés par l’achat de systèmes russes de missiles sol-air S-400 Triumph. Selon le média américain, le Maroc se trouverait parmi ces acheteurs potentiels.
Une source informée a, par ailleurs, indiqué à ****************** que les chars Abrams que les Etats-Unis ont vendu au Maroc sont déclassés et ne peuvent en aucun cas être comparés à ceux que Washington fournit à son allié stratégique, Israël.
Les médias marocains avaient largement relayé l’information sur les nouvelles acquisitions de l’armée de Mohammed VI auprès du Pentagone, vraisemblablement pour «impressionner» l’Algérie qui refuse d’entrer dans le jeu puéril du régime monarchique vacillant de Rabat.
S. S.
L’ambassadeur a expliqué que pour déployer ce système de défense contre-avions (DCA), «on a besoin d’une période longue et profonde de préparatifs pour comprendre à quelles fins ces systèmes sont destinés». Une manière diplomatique pour lui de faire comprendre à Mohammed VI qu’il ne pourra pas obtenir ce genre d’armement dont dispose l’Algérie et que son pays ne trahira pas son partenaire historique qui est l’un des plus importants clients des industries militaires russes.
Selon le diplomate, le Maroc s’intéresse à la production du complexe militaro-industriel russe, ajoutant que Moscou lui propose «tout ce qui est dans son assortiment». Cela, à l’exception donc de ces fameux S-400 que toutes les armées du monde rêveraient d’avoir dans leur arsenal.
Valerian Shuvaev a réagi visiblement aux informations données par la chaîne de télévision CNBC qui, se référant à ses sources dans le renseignement américain, a annoncé qu’au moins treize Etats étaient intéressés par l’achat de systèmes russes de missiles sol-air S-400 Triumph. Selon le média américain, le Maroc se trouverait parmi ces acheteurs potentiels.
Une source informée a, par ailleurs, indiqué à ****************** que les chars Abrams que les Etats-Unis ont vendu au Maroc sont déclassés et ne peuvent en aucun cas être comparés à ceux que Washington fournit à son allié stratégique, Israël.
Les médias marocains avaient largement relayé l’information sur les nouvelles acquisitions de l’armée de Mohammed VI auprès du Pentagone, vraisemblablement pour «impressionner» l’Algérie qui refuse d’entrer dans le jeu puéril du régime monarchique vacillant de Rabat.
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