VIDÉO. La journaliste la plus menacée de France est l'invitée de Thierry Ardisson ce dimanche. Elle raconte pourquoi le chef de l'État lui a ôté le sommeil. Par LePoint.fr
Quatre ans après la tuerie de Charlie Hebdo, la douleur est toujours intense pour Zineb El Rhazoui. Invitée sur le plateau des Terriens du dimanche !, celle qui est considérée comme la journaliste la plus menacée de France est revenue sur sa dernière journée d'hommage aux victimes des attentats de Charlie Hebdo. « C'est une journée très particulière pour nous puisque nous célébrons nos morts », explique-t-elle sur le plateau de C8.
« Était-ce une espèce de cynisme ? »
Le 7 janvier dernier, alors qu'elle est très sollicitée durant toute la journée par les médias, elle découvre qu'au moment même où elle déposait une gerbe de fleurs au pied des anciens locaux de sa rédaction, Emmanuel Macron recevait les représentants du CFCM (Conseil français du culte musulman). « Était-ce un hasard du calendrier ? Était-ce une espèce de cynisme ? Je ne sais pas. Mais, en tout cas, ce jour-là, je me suis sentie comme une Gilet jaune s'il y a une section ès laïcité », explique-t-elle, avant d'ajouter : « J'ai peut-être un peu compris ce que certains Français veulent dire lorsqu'ils évoquent le mépris du président de la République. »
Lire aussi : Zineb : « Nous sommes tous menacés par le fascisme islamique »
Une chose est sûre, elle semble stupéfiée par la décision du chef de l'État d'organiser une telle réunion en ce jour si particulier. Touchée, elle admet qu'elle a été perturbée et qu'elle n'est pas parvenue à trouver le sommeil. Pourtant, la journaliste doit faire face à de nombreux affronts. Depuis la sortie de son livre aux éditions Ring en 2016, Détruire le fascisme islamique, elle est régulièrement menacée de mort.
Quatre ans après la tuerie de Charlie Hebdo, la douleur est toujours intense pour Zineb El Rhazoui. Invitée sur le plateau des Terriens du dimanche !, celle qui est considérée comme la journaliste la plus menacée de France est revenue sur sa dernière journée d'hommage aux victimes des attentats de Charlie Hebdo. « C'est une journée très particulière pour nous puisque nous célébrons nos morts », explique-t-elle sur le plateau de C8.
« Était-ce une espèce de cynisme ? »
Le 7 janvier dernier, alors qu'elle est très sollicitée durant toute la journée par les médias, elle découvre qu'au moment même où elle déposait une gerbe de fleurs au pied des anciens locaux de sa rédaction, Emmanuel Macron recevait les représentants du CFCM (Conseil français du culte musulman). « Était-ce un hasard du calendrier ? Était-ce une espèce de cynisme ? Je ne sais pas. Mais, en tout cas, ce jour-là, je me suis sentie comme une Gilet jaune s'il y a une section ès laïcité », explique-t-elle, avant d'ajouter : « J'ai peut-être un peu compris ce que certains Français veulent dire lorsqu'ils évoquent le mépris du président de la République. »
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Une chose est sûre, elle semble stupéfiée par la décision du chef de l'État d'organiser une telle réunion en ce jour si particulier. Touchée, elle admet qu'elle a été perturbée et qu'elle n'est pas parvenue à trouver le sommeil. Pourtant, la journaliste doit faire face à de nombreux affronts. Depuis la sortie de son livre aux éditions Ring en 2016, Détruire le fascisme islamique, elle est régulièrement menacée de mort.
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