Le Roi du Maroc Mohammed VI a annoncé, lors de son dernier discours, un remaniement du gouvernement et la mise en place d’une commission de suivi du développement global. Lesquels seront chargés de mener une campagne « mains propres » visant les hauts responsables impliqués dans des affaires de corruption ou de dilapidation de deniers publics.
Le souverain chérifien veut parer à une éventuelle contagion du mouvement de contestation populaire en cours en Algérie. Une vaste opération anticorruption au haut sommet de la hiérarchie, à l’image de celle lancée en Algérie contre les personnalités du clan du président déchu Abdelaziz Bouteflika, semble être la solution trouvée par le Roi du Maroc pour apaiser la rue qui gronde.
Selon des sources médiatiques marocaines, Mohammed VI va procéder, dans les prochaines semaines, à un vaste remaniement ministériel et décidera d’importants changements au niveau des postes clés de l’État. Il va se pencher ensuite sur la mise en place d’une commission nationale de suivi du développement global, qui identifiera en partie les dossiers de corruptions et de dilapidation des deniers publics. Certains médias parlent même d’une liste déjà établie contenant les noms de hauts fonctionnaires de l’État, des ex-ministres et des hommes d’affaires impliqués dans des affaires de corruptions et mauvaise gestion.
Les Marocains veulent un changement
Dans le sillage du mouvement populaire en Algérie, une enquête de la chaîne britannique BBC News a révélé que près de la moitié des Marocains (49 %) souhaitent « un changement politique immédiat » dans leurs pays. Le Maroc pourrait à tout moment reproduire le scénario de ce qui se passe en Algérie et au Soudan et avant eux, en Libye et en Tunisie.
L’enquête de la chaîne britannique, qui couvre le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord en 2018 et 2019, réalisée par le réseau de recherche The Arab Barometer, soulève une question capitale : le Maroc emboîtera-t-il le pas à ses voisins ayant connu des soulèvements populaires ?
Le média britannique, qui décortique les résultats de l’enquête, explique que les indicateurs recueillis auprès des répondants marocains laissent envisager que le Maroc « risque de suivre le chemin emprunté par l’Algérie et le Soudan ».
C’est pourquoi, le Roi du Maroc veut à tout prix calmer la gronde populaire dans son pays en initiant une véritable lutte contre la corruption et en lançant des réformes politiques et des changements à la tête des institutions publiques les plus importantes.
Observ algérie
Le souverain chérifien veut parer à une éventuelle contagion du mouvement de contestation populaire en cours en Algérie. Une vaste opération anticorruption au haut sommet de la hiérarchie, à l’image de celle lancée en Algérie contre les personnalités du clan du président déchu Abdelaziz Bouteflika, semble être la solution trouvée par le Roi du Maroc pour apaiser la rue qui gronde.
Selon des sources médiatiques marocaines, Mohammed VI va procéder, dans les prochaines semaines, à un vaste remaniement ministériel et décidera d’importants changements au niveau des postes clés de l’État. Il va se pencher ensuite sur la mise en place d’une commission nationale de suivi du développement global, qui identifiera en partie les dossiers de corruptions et de dilapidation des deniers publics. Certains médias parlent même d’une liste déjà établie contenant les noms de hauts fonctionnaires de l’État, des ex-ministres et des hommes d’affaires impliqués dans des affaires de corruptions et mauvaise gestion.
Les Marocains veulent un changement
Dans le sillage du mouvement populaire en Algérie, une enquête de la chaîne britannique BBC News a révélé que près de la moitié des Marocains (49 %) souhaitent « un changement politique immédiat » dans leurs pays. Le Maroc pourrait à tout moment reproduire le scénario de ce qui se passe en Algérie et au Soudan et avant eux, en Libye et en Tunisie.
L’enquête de la chaîne britannique, qui couvre le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord en 2018 et 2019, réalisée par le réseau de recherche The Arab Barometer, soulève une question capitale : le Maroc emboîtera-t-il le pas à ses voisins ayant connu des soulèvements populaires ?
Le média britannique, qui décortique les résultats de l’enquête, explique que les indicateurs recueillis auprès des répondants marocains laissent envisager que le Maroc « risque de suivre le chemin emprunté par l’Algérie et le Soudan ».
C’est pourquoi, le Roi du Maroc veut à tout prix calmer la gronde populaire dans son pays en initiant une véritable lutte contre la corruption et en lançant des réformes politiques et des changements à la tête des institutions publiques les plus importantes.
Observ algérie
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