Liban/Israël: Washington bloque un texte du Conseil de sécurité
Pour Washington, il n'était pas possible de mettre sur un pied d'égalité Israël et le Hezbollah
Les Etats-Unis ont bloqué une déclaration du Conseil de sécurité de l'ONU sur les tensions entre le mouvement terroriste Hezbollah et Israël, rejetant toute mise en cause de l’Etat hébreu et provoquant un abandon du texte, a-t-on appris jeudi de sources diplomatiques.
Dans sa première version, négociée depuis le début de la semaine, le texte en six points exprimait "la profonde préoccupation" du Conseil face aux violations de la Ligne bleue qui sépare le Liban d'Israël.
"Les membres du Conseil de sécurité condamnent toutes les violations de la Ligne bleue, à la fois par les airs et au sol, et appellent fermement toutes les parties à respecter la cessation des hostilités", indiquait aussi le projet de déclaration rédigé par la France.
Selon des diplomates, les Etats-Unis ont à deux reprises rompu des procédures de silence qui visaient à une adoption du texte et à sa publication. Washington a d'abord réclamé que le Hezbollah soit nommément condamné dans le texte, avant de réclamer le gommage de toute mise en cause d'Israël, même implicitement.
Pour Washington, il n'était pas possible de mettre sur un pied d'égalité Israël et son droit à l'autodéfense et l’organisation terroriste Hezbollah.
Pour plusieurs autres membres du Conseil de sécurité cependant, il n'était pas possible d'avoir un tel déséquilibre dans le texte qui, au final, a été abandonné, selon les mêmes sources.
i24news
Pour Washington, il n'était pas possible de mettre sur un pied d'égalité Israël et le Hezbollah
Les Etats-Unis ont bloqué une déclaration du Conseil de sécurité de l'ONU sur les tensions entre le mouvement terroriste Hezbollah et Israël, rejetant toute mise en cause de l’Etat hébreu et provoquant un abandon du texte, a-t-on appris jeudi de sources diplomatiques.
Dans sa première version, négociée depuis le début de la semaine, le texte en six points exprimait "la profonde préoccupation" du Conseil face aux violations de la Ligne bleue qui sépare le Liban d'Israël.
"Les membres du Conseil de sécurité condamnent toutes les violations de la Ligne bleue, à la fois par les airs et au sol, et appellent fermement toutes les parties à respecter la cessation des hostilités", indiquait aussi le projet de déclaration rédigé par la France.
Selon des diplomates, les Etats-Unis ont à deux reprises rompu des procédures de silence qui visaient à une adoption du texte et à sa publication. Washington a d'abord réclamé que le Hezbollah soit nommément condamné dans le texte, avant de réclamer le gommage de toute mise en cause d'Israël, même implicitement.
Pour Washington, il n'était pas possible de mettre sur un pied d'égalité Israël et son droit à l'autodéfense et l’organisation terroriste Hezbollah.
Pour plusieurs autres membres du Conseil de sécurité cependant, il n'était pas possible d'avoir un tel déséquilibre dans le texte qui, au final, a été abandonné, selon les mêmes sources.
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