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  • #16
    " Il ne fera rien du tout. Les prochaines élections (10 nov 2019) le parti d'Abascal (vox) ne dépassera pas les 3%.Il est plus à droite que les fachas franquistas."

    Détrompez-vous. En cas de législatives espagnoles, les fachistes de VOX réaliseront un score fleuve et d'où l'alliance actuelle contre-nature entre le PSOE et PODEMOS afin d'éviter des législatives.

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    • #17
      - Andalousie : la droite majoritaire. Percée de l'extrême droite

      Résultats choc en Andalousie (élection autonomique) : la droite (PP et Ciudadanos), avec une extrême droite (fasciste) qui fait une percée, gagne la majorité absolue : ils ont ensemble 59 élu-es, celle-ci se situant à 55. C'est la fin de 36 ans de majorité socialiste dans cette Autonomie, le fief historique du PSOE.

      Mauvais signe pour le PSOE et son gouvernement : les socialistes payent leur flirt avec la droite extrémisée contre l'autodétermination catalane (soutien au 155) suivie, une fois, de manière inattendue, au gouvernement, d'un petit virage à gauche sur le terrain social (salaire minimum) et la Mémoire Historique (exhumation de Franco) plombée par son caractère limité et le maintien des fondamentaux anti-autodétermination catalane et projustice au service du régime.

      A quoi s'ajoute un soutien sans faille à la monarchie corrompue. Après un geste spectaculaire avec l'Aquarius, sa politique d'expulsions a contribué à alimenter la montée d'un nationalisme espagnoliste, déjà affûté contre les Catalan-es, et s'adonnant de plus en plus ouvertement au racisme antimigrant-es. A mimer la droite (voire l'extrême droite) sur tant de sujets, le gouvernement a renforcé ses pires préjugés dans la population, mené à l'abstention une autre partie tout en se privant définitivement de l'appui des indépendantistes catalans obtenu le temps de l'investiture gouvernementale de Pedro Sánchez.

      La coalition de Podemos et IU, Adelante Andalucía (En avant l'Andalousie), pourtant emmenée par l'anticapitaliste podémite Teresa Rodríguez, paye le prix d'une position nationale de Podemos et IU (rassemblés dans Unidos Podemos), apparaissant tantôt partenaires (subalternes) du PSOE sur certains volets sociaux, tantôt roquets critiques, sur les prisonniers politiques, de sa politique catalane (sans pour autant renier le désastreux ninisme au moment de la crise du référendum et du 155).

      Boucle hyperinstitutionnaliste bouclée avec le dessin stratégique d'Iglesias de gouverner, de toute façon, avec le PSOE ! Bien loin de ce mouvement des Indigné-es qui a mis sur orbite Podemos et de ses fondamentaux anti-système.

      Pour compliquer le tout, la candidate socialiste Susana Díaz représente l'aile droitière de son parti qui, après avoir permis à Rajoy (PP) d'avoir la majorité relative pour gouverner, avait essayé de "tuer", à la primaire interne , le "gauche" Pedro Sánchez. De quoi mettre en porte-à-faux et rendre illisible toute ligne de gauche, stratégiquement appelée à s'entendre pour Iglesias, en Andalousie !
      (…).
      De toute façon, les législatives générales de 2020 se présentent désormais sous de mauvais auspices pour la gauche espagnole, avec une crise catalane qui, devenue une "affaire nationale" de première importance, pourrait bien s'emballer à l'ouverture du procès des prisonniers politiques à la fin janvier : la détermination catalaniste pourrait trouver à s'alimenter de la décision de deux de ces prisonniers qui viennent de décider d'engager une grève de la faim dont les répercussions internationales, défavorables à l'Etat espagnol, se font immédiatement sentir.

      Sans qu'on sache ce qu'il en sera dans l'Etat espagnol où l'on note cependant que l'idée d'autodétermination basque fait son chemin ! Mais ailleurs, l'effet régressif "andalou" fera-t-il tache d'huile ?

      Gageons que Pedro Sánchez, qui avait mis beaucoup d'espoir dans cette élection autonomique pour se relancer politiquement, renoncera à recourir à des élections anticipées. Idem pour Podemos dont l'appareil était pris, ces dernières semaines, d'une incroyable frénésie dans la constitution de listes épurées de toute dissidence ou divergence avec la "ligne", sur fond de fortes crises internes en Galice, Madrid....-.

      Mediapart.fr,

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