Par Visa-Algérie, le 12 mai 2020
Le site marocain Le Desk parle d’« exception mondiale ». Et c’est sans doute le cas. Depuis le début de la crise du coronavirus, des milliers de Marocains sont bloqués un peu partout dans le monde, mais les autorités refusent d’organiser leur retour dans leur pays.
La quasi-totalité des pays ont organisé, au moins partiellement, le retour de leurs ressortissants bloqués ailleurs dans le monde à cause de la fermeture des frontières. Mais le Maroc n’a effectué aucun vol de rapatriement depuis le 22 mars dernier.
Le pays avait organisé, pendant une semaine, du 15 au 22 mars, un système de rapatriement depuis deux aéroports seulement (Marrakech et Casablanca) que le gouvernement n’a jamais rendu public pour éviter « l’effet d’appel », selon l’agence d’information espagnole EFE. Le Maroc a décidé de fermer ses frontières dès le 14 mars pour lutter contre la propagation du coronavirus.
Aujourd’hui, 27 850 citoyens marocains sont bloqués à l’étranger, ajoute EFE. « Des dizaines de Marocains se sont rassemblés devant leur consulat à Paris, Bruxelles, Algésiras ou Amsterdam, bravant les états d’urgence pour réclamer un rapatriement des 28 789 ressortissants du royaume chérifien bloqués à l’étranger », écrit, pour sa part, le journal français Le Monde ce mardi.
Pourtant, souligne EFE qui cite des sources diplomatiques, Rabat a permis à 84 449 touristes bloqués au Maroc de rentrer chez eux depuis le début de la crise. Les retours ont été rendus possibles par l’organisation de 532 vols de rapatriement.
Les autorités marocaines expliquent ce choix par des considérations sanitaires. Elles mettent en avant le faible taux de contaminations et de décès dans le pays.
Le journal Le Monde fournit une autre explication : « Si l’annonce d’un rapatriement tarde tant, c’est aussi parce que le royaume souffre d’un système de santé défaillant, que la crise liée au coronavirus a mis à l’épreuve. Avec 12 000 médecins dans le secteur public pour 36,5 millions d’habitants et des infrastructures médicales insuffisantes, dont 1 642 lits en réanimation, le Maroc n’a pas la capacité d’absorber un trop grand nombre de malades ».
« Le Maroc n’a jamais abandonné ses fils et ses filles », ne cessent de répéter les diplomates marocains alors que la perspective d’un retour rapide s’éloigne de jour en jour, conclut Le Monde.
Le site marocain Le Desk parle d’« exception mondiale ». Et c’est sans doute le cas. Depuis le début de la crise du coronavirus, des milliers de Marocains sont bloqués un peu partout dans le monde, mais les autorités refusent d’organiser leur retour dans leur pays.
La quasi-totalité des pays ont organisé, au moins partiellement, le retour de leurs ressortissants bloqués ailleurs dans le monde à cause de la fermeture des frontières. Mais le Maroc n’a effectué aucun vol de rapatriement depuis le 22 mars dernier.
Le pays avait organisé, pendant une semaine, du 15 au 22 mars, un système de rapatriement depuis deux aéroports seulement (Marrakech et Casablanca) que le gouvernement n’a jamais rendu public pour éviter « l’effet d’appel », selon l’agence d’information espagnole EFE. Le Maroc a décidé de fermer ses frontières dès le 14 mars pour lutter contre la propagation du coronavirus.
Aujourd’hui, 27 850 citoyens marocains sont bloqués à l’étranger, ajoute EFE. « Des dizaines de Marocains se sont rassemblés devant leur consulat à Paris, Bruxelles, Algésiras ou Amsterdam, bravant les états d’urgence pour réclamer un rapatriement des 28 789 ressortissants du royaume chérifien bloqués à l’étranger », écrit, pour sa part, le journal français Le Monde ce mardi.
Pourtant, souligne EFE qui cite des sources diplomatiques, Rabat a permis à 84 449 touristes bloqués au Maroc de rentrer chez eux depuis le début de la crise. Les retours ont été rendus possibles par l’organisation de 532 vols de rapatriement.
Les autorités marocaines expliquent ce choix par des considérations sanitaires. Elles mettent en avant le faible taux de contaminations et de décès dans le pays.
Le journal Le Monde fournit une autre explication : « Si l’annonce d’un rapatriement tarde tant, c’est aussi parce que le royaume souffre d’un système de santé défaillant, que la crise liée au coronavirus a mis à l’épreuve. Avec 12 000 médecins dans le secteur public pour 36,5 millions d’habitants et des infrastructures médicales insuffisantes, dont 1 642 lits en réanimation, le Maroc n’a pas la capacité d’absorber un trop grand nombre de malades ».
« Le Maroc n’a jamais abandonné ses fils et ses filles », ne cessent de répéter les diplomates marocains alors que la perspective d’un retour rapide s’éloigne de jour en jour, conclut Le Monde.
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