Pourquoi le porte-parole arabophone de l'armée israélienne, Avichay Adraee, se devrait-il de se sentir dans l'obligation de réagir précipitamment au dernier discours du secrétaire d'état du Hezbollah et d'y réagir de la manière la plus saugrenue qui soit? La réponse est claire : une terrifiante crainte. Dans son discours du 13 mai au soir, prononcé à l'occasion de la date anniversaire de la mort en martyr de l'un des plus grands commandants du Hezbollah Mustapha Badreedine, tué en Syrie en 2016, Nasrallah a évoqué les hauts faits du commandant, qui "s'est engagé dès le début de la guerre de 2011 aux côtés de l'armée syrienne", pour que la Syrie, "ce pays riche en ressources naturelles, en pétrole et en gaz et surtout caractérisé par son emplacement géographique clé" et dont l'anti- impérialisme ne s'est jamais démenti, ne tombe pas dans l'escarcelle du sionisme.
Que dans la foulée, l'armée sioniste envoie un absurde et démentiel tweet, accusant le Hezbollah "d'avoir lui même liquidé son propre commandant" et d'"avoir caché cette supposée liquidation aux Libanais", cela prouve, si besoin est, que Nasrallah a comme toujours botté en touche.
Hier soir, Nasrallah est revenu sur la défaite en "plusieurs actes de Tel-Aviv en Syrie" et sur cette terrible crainte dans laquelle vit en permanence Israël et qui a poussé le porte-parole de son armée à se déresponsabiliser des assassinant anti-Résistance commis en Syrie.
"Les Israéliens, a dit Nasrallah, ont misé sur les groupes terroristes dans le sud syrien (Deraa, Quneitra..., NDLR) et favorisé tout type d’aides et d'assistance à al-Qaïda. «Israël» est depuis 2011 présent en Syrie, et c'est depuis cette date qu'il cherche à se débarrasser de l'État syrien. Mais la royale défaite de 2018 n'a pas suffi à ce qu'il range ses dents et ses griffes".
Pourquoi? Parce que Tel-Aviv a peur d'une armée syrienne désormais aguerrie et qui se doterait d'ici peu de potentiels militaires inouïes. Une armée syrienne capable de développer une DCA indépendante, ses propres missiles de courte et de moyenne portée.
Damas frappée par Israël: le Hezbollah prend de court le missile de croisière
Et le secrétaire général du Hezbollah ne croit pas si bien dire : La Syrie représente pour les Israéliens "une menace future" et s'il s'en prend à l'Iran, c'est que "cette Syrie future passera par la porte de l'Iran et des groupes de la Résistance pour briller de tous ses éclats". Les Israéliens sont horrifiés par tout ce qui se passe dans les ateliers militaires syriens, ces projets de défense concoctés par les conseillers de la Résistance et que l'armée syrienne assimile à merveille. D'où cet nouvel objectif : "l’expulsion de l’Iran de la Syrie" et comble de ridicule, "Israël y a même fixé un ultimatum, fin 2020". C'est cet illusoire objectif qui les pousse à frapper et à re-frapper le sol syrien et à tenter de faire croire à une "victoire" inouïe, à voir partout les cadavres d'Iranien et de combattants de la Résistance. " Mais réveillez-vous, dit Nasrallah, 'Iran n'a que des conseillers en Syrie, et n'a jamais eu de troupes et ces frappes soi-disant mortelles ne font partie que d'une "campagne politique de mensonges et de désinformations".
" Bref, je m’adresse au peuple israélien de ne pas croire aux mensonges de leurs responsables. Ce sont des mensonges qui peuvent entraîner la région dans l’inconnu. Le retrait des experts iraniens et celui des combattants du Hezbollah est impossible. C’est un objectif irréalisable. C’est d'une simplicité grossière et la grossièreté n'est pas du camp de la Résistance" .
À peine quelques heures après le discours de Nasrallah, une information vient d'être publiée par Avia.pro, site militaire russe : «Pour la deuxième fois en deux semaines, un avion volant d'Iran vers la Syrie a atterri à la base aérienne russe Hmeimim dans le sud-ouest de Lattaquié. ...Il convient de préciser que les vols d’avions militaires iraniens au-dessus du territoire de la Syrie ne sont pas surveillés et, par conséquent, il est possible que, en réalité, la base aérienne de Hmeimim ait accueilli beaucoup plus de vols militaires depuis l’Iran"...
« En Syrie, l’Iran n’a jamais mené de guerre d’influence ; il ne rivalise pas avec la Russie. »
Mais Comment?
Son discours que le secrétaire général du Hezbollah l'a voulu comme étant un vibrant hommage à la clairvoyance et à la large vision géostratégique de la Résistance, laquelle a vu venir, dès les premières manifs de 2011 en Syrie, un vaste complot atlantiste contre l'un des rares pays arabes à résister encore au sionisme, a été ni plus ni moins un avertissement contre Israël. Pour la Résistance libanaise, la guerre US/Israël/OTAN contre la Syrie s'est soldée par un cuisant échec du camp d'en face et la donne est désormais irréversible: 80% des territoires syriens sont placés sous contrôle de l'État et les quelques agissements à Deraa et à Homs ou encore à Alep ne peuvent rien y changer : "Là où l'État est présent, il y a la paix et la sécurité et c'est une énorme victoire quand on connait l'ampleur des restrictions et des sanctions atlantistes imposées à l'État syrien. Qu'Israël se refuse à se rendre à l'évidence, et qu'il raconte à qui veut bien l'entendre que ses tentatives de rattrapage post-défaite, auraient abouti, c'est là une illusion particulièrement dangereuse.
Que dans la foulée, l'armée sioniste envoie un absurde et démentiel tweet, accusant le Hezbollah "d'avoir lui même liquidé son propre commandant" et d'"avoir caché cette supposée liquidation aux Libanais", cela prouve, si besoin est, que Nasrallah a comme toujours botté en touche.
Hier soir, Nasrallah est revenu sur la défaite en "plusieurs actes de Tel-Aviv en Syrie" et sur cette terrible crainte dans laquelle vit en permanence Israël et qui a poussé le porte-parole de son armée à se déresponsabiliser des assassinant anti-Résistance commis en Syrie.
"Les Israéliens, a dit Nasrallah, ont misé sur les groupes terroristes dans le sud syrien (Deraa, Quneitra..., NDLR) et favorisé tout type d’aides et d'assistance à al-Qaïda. «Israël» est depuis 2011 présent en Syrie, et c'est depuis cette date qu'il cherche à se débarrasser de l'État syrien. Mais la royale défaite de 2018 n'a pas suffi à ce qu'il range ses dents et ses griffes".
Pourquoi? Parce que Tel-Aviv a peur d'une armée syrienne désormais aguerrie et qui se doterait d'ici peu de potentiels militaires inouïes. Une armée syrienne capable de développer une DCA indépendante, ses propres missiles de courte et de moyenne portée.
Damas frappée par Israël: le Hezbollah prend de court le missile de croisière
Et le secrétaire général du Hezbollah ne croit pas si bien dire : La Syrie représente pour les Israéliens "une menace future" et s'il s'en prend à l'Iran, c'est que "cette Syrie future passera par la porte de l'Iran et des groupes de la Résistance pour briller de tous ses éclats". Les Israéliens sont horrifiés par tout ce qui se passe dans les ateliers militaires syriens, ces projets de défense concoctés par les conseillers de la Résistance et que l'armée syrienne assimile à merveille. D'où cet nouvel objectif : "l’expulsion de l’Iran de la Syrie" et comble de ridicule, "Israël y a même fixé un ultimatum, fin 2020". C'est cet illusoire objectif qui les pousse à frapper et à re-frapper le sol syrien et à tenter de faire croire à une "victoire" inouïe, à voir partout les cadavres d'Iranien et de combattants de la Résistance. " Mais réveillez-vous, dit Nasrallah, 'Iran n'a que des conseillers en Syrie, et n'a jamais eu de troupes et ces frappes soi-disant mortelles ne font partie que d'une "campagne politique de mensonges et de désinformations".
" Bref, je m’adresse au peuple israélien de ne pas croire aux mensonges de leurs responsables. Ce sont des mensonges qui peuvent entraîner la région dans l’inconnu. Le retrait des experts iraniens et celui des combattants du Hezbollah est impossible. C’est un objectif irréalisable. C’est d'une simplicité grossière et la grossièreté n'est pas du camp de la Résistance" .
À peine quelques heures après le discours de Nasrallah, une information vient d'être publiée par Avia.pro, site militaire russe : «Pour la deuxième fois en deux semaines, un avion volant d'Iran vers la Syrie a atterri à la base aérienne russe Hmeimim dans le sud-ouest de Lattaquié. ...Il convient de préciser que les vols d’avions militaires iraniens au-dessus du territoire de la Syrie ne sont pas surveillés et, par conséquent, il est possible que, en réalité, la base aérienne de Hmeimim ait accueilli beaucoup plus de vols militaires depuis l’Iran"...
« En Syrie, l’Iran n’a jamais mené de guerre d’influence ; il ne rivalise pas avec la Russie. »
Mais Comment?
Son discours que le secrétaire général du Hezbollah l'a voulu comme étant un vibrant hommage à la clairvoyance et à la large vision géostratégique de la Résistance, laquelle a vu venir, dès les premières manifs de 2011 en Syrie, un vaste complot atlantiste contre l'un des rares pays arabes à résister encore au sionisme, a été ni plus ni moins un avertissement contre Israël. Pour la Résistance libanaise, la guerre US/Israël/OTAN contre la Syrie s'est soldée par un cuisant échec du camp d'en face et la donne est désormais irréversible: 80% des territoires syriens sont placés sous contrôle de l'État et les quelques agissements à Deraa et à Homs ou encore à Alep ne peuvent rien y changer : "Là où l'État est présent, il y a la paix et la sécurité et c'est une énorme victoire quand on connait l'ampleur des restrictions et des sanctions atlantistes imposées à l'État syrien. Qu'Israël se refuse à se rendre à l'évidence, et qu'il raconte à qui veut bien l'entendre que ses tentatives de rattrapage post-défaite, auraient abouti, c'est là une illusion particulièrement dangereuse.
Commentaire