Aps 17/4/07] Alger - Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères a rendu publique une déclaration à la suite de la publication du rapport du secrétaire général de l'Organisation des Nations unies, M. Ban Ki-moon, sur la situation au Sahara occidental. Voici le texte intégral de la déclaration:
"L'Algérie a accueilli avec satisfaction le rapport du secrétaire général des Nations unies, M. Ban Ki-moon, sur la situation au Sahara occidental.
Elle tient à saluer la constance de la position et le sens élevé des responsabilités qui caractérisent ce rapport au regard de la question cruciale du parachèvement du processus de décolonisation du Sahara occidental, à travers le libre exercice par le peuple sahraoui de son droit, naturel et inaliénable, à l'autodétermination.
A cet égard, l'Algérie se félicite du fait que le rapport du secrétaire général réitère la proposition de négociations, sous les auspices de l'ONU, entre les deux parties au conflit, le royaume du Maroc et le Front Polisario, afin de parvenir à la solution politique assurant le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination.
Elle appuie cette perspective de réactivation du processus de règlement de la question du Sahara occidental et encourage les parties au conflit à suivre de bonne foi cette recommandation qui est conforme à la doctrine des Nations unies en matière de décolonisation ainsi qu'aux référents incontournables de la légalité internationale.
A l'instar de nombreux autres Etats membres des Nations unies, l'Algérie considère comme vaine toute initiative unilatérale s'inscrivant en dehors des résolutions pertinentes de l'Assemblée générale et du Conseil de sécurité des Nations unies et qui vise, de façon préjudicielle, à établir des liens de souveraineté pourtant inexistants.
En effet, s'agissant du Sahara occidental, classé par les Nations unies comme territoire non-autonome, conformément à la charte, la Cour internationale de justice a invalidé cette prétention à l'existence de tels liens de souveraineté et a bien établi que la décolonisation du Sahara occidental relève de l'application de la résolution n° 1514 (XV) du 14 décembre 1960.
L'Algérie réitère sa ferme conviction que le cadre consensuel élaboré par la communauté internationale pour la solution de ce dernier cas de décolonisation en Afrique constitue la base, politiquement correcte et juridiquement valide, pour la détermination du statut final du Sahara occidental d'une manière démocratique, pacifique, juste et durable.
L'Algérie appelle le Conseil de sécurité à investir pleinement son autorité dans la préservation de la légalité internationale au Sahara occidental et à y faire prévaloir les valeurs de paix et de justice dans l'intérêt de toute la région comme dans l'intérêt de la crédibilité des Nations unies".
"L'Algérie a accueilli avec satisfaction le rapport du secrétaire général des Nations unies, M. Ban Ki-moon, sur la situation au Sahara occidental.
Elle tient à saluer la constance de la position et le sens élevé des responsabilités qui caractérisent ce rapport au regard de la question cruciale du parachèvement du processus de décolonisation du Sahara occidental, à travers le libre exercice par le peuple sahraoui de son droit, naturel et inaliénable, à l'autodétermination.
A cet égard, l'Algérie se félicite du fait que le rapport du secrétaire général réitère la proposition de négociations, sous les auspices de l'ONU, entre les deux parties au conflit, le royaume du Maroc et le Front Polisario, afin de parvenir à la solution politique assurant le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination.
Elle appuie cette perspective de réactivation du processus de règlement de la question du Sahara occidental et encourage les parties au conflit à suivre de bonne foi cette recommandation qui est conforme à la doctrine des Nations unies en matière de décolonisation ainsi qu'aux référents incontournables de la légalité internationale.
A l'instar de nombreux autres Etats membres des Nations unies, l'Algérie considère comme vaine toute initiative unilatérale s'inscrivant en dehors des résolutions pertinentes de l'Assemblée générale et du Conseil de sécurité des Nations unies et qui vise, de façon préjudicielle, à établir des liens de souveraineté pourtant inexistants.
En effet, s'agissant du Sahara occidental, classé par les Nations unies comme territoire non-autonome, conformément à la charte, la Cour internationale de justice a invalidé cette prétention à l'existence de tels liens de souveraineté et a bien établi que la décolonisation du Sahara occidental relève de l'application de la résolution n° 1514 (XV) du 14 décembre 1960.
L'Algérie réitère sa ferme conviction que le cadre consensuel élaboré par la communauté internationale pour la solution de ce dernier cas de décolonisation en Afrique constitue la base, politiquement correcte et juridiquement valide, pour la détermination du statut final du Sahara occidental d'une manière démocratique, pacifique, juste et durable.
L'Algérie appelle le Conseil de sécurité à investir pleinement son autorité dans la préservation de la légalité internationale au Sahara occidental et à y faire prévaloir les valeurs de paix et de justice dans l'intérêt de toute la région comme dans l'intérêt de la crédibilité des Nations unies".
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