Le président tchétchène Kadyrov blâme la police française pour les violences à Dijon
Slate.fr20 juin 2020
Le favori de Poutine a tenu à apporter un soutien sans faille aux Tchétchènes qui ont participé aux violences de Dijon cette semaine.
«C'est mon opinion personnelle: je pense que les actes des Tchétchènes ont été corrects», a déclaré ce vendredi 19 juin Ramzan Kadyrov, le président de la république de Tchétchénie, sur son compte Telegram.
Cette déclaration fait suite aux violents affrontements qui ont animé le quartier des Grésilles, à Dijon, dans la nuit du 12 au 13 juin: une expédition punitive avait été menée par des membres de la communauté Tchétchène, après l'agression, deux jours plus tôt, d'un adolescent par des dealers d'origine maghrébine.
Plusieurs vidéos avaient par la suite tourné sur les réseaux sociaux, montrant des regroupements d'hommes armés et cagoulés et des scènes d'échauffourées. En réaction aux violences commises, une vaste opération de police a été lancée à Dijon et Chenôve, sa banlieue sud-ouest, donnant lieu à plusieurs perquisitions et interpellations.
La loi par les armes
Ramzan Kadyrov a pour sa part tenu à exprimer son soutien à ses compatriotes tchétchènes, affirmant qu'ils avaient effectué le travail que la police et la justice française n'étaient pas parvenues à accomplir en matière de lutte contre le trafic de drogues, et de protection de ses citoyens. Selon lui, «les autorités locales n'ont pas été en mesure de s'occuper de trafiquants de drogue hors de contrôle, et la jeune génération a pris le contrôle de la situation».
Il réfute par ailleurs l'idée d'affrontements interethniques qui a pu être avancée dans la foulée des événements, et met en avant le principe de lutte contre le trafic de drogues.
Le régime autoritaire de Kadyrov s'est lui-même illustré dans la répression violente contre les trafiquants de drogue, et de façon générale, contre toute forme d'opposition au gouvernement. Le président tchétchène, adoubé par Vladimir Poutine, avait d'ailleurs assimilé par le passé les défenseurs et défenseuses des droits humains à des terroristes. En 2017, le Conseil de l'Europe avait dénoncé le recours du régime aux enlèvements, aux détentions secrètes, aux exécutions extrajudiciaires et à la torture.
Slate.fr20 juin 2020
Le favori de Poutine a tenu à apporter un soutien sans faille aux Tchétchènes qui ont participé aux violences de Dijon cette semaine.
«C'est mon opinion personnelle: je pense que les actes des Tchétchènes ont été corrects», a déclaré ce vendredi 19 juin Ramzan Kadyrov, le président de la république de Tchétchénie, sur son compte Telegram.
Cette déclaration fait suite aux violents affrontements qui ont animé le quartier des Grésilles, à Dijon, dans la nuit du 12 au 13 juin: une expédition punitive avait été menée par des membres de la communauté Tchétchène, après l'agression, deux jours plus tôt, d'un adolescent par des dealers d'origine maghrébine.
Plusieurs vidéos avaient par la suite tourné sur les réseaux sociaux, montrant des regroupements d'hommes armés et cagoulés et des scènes d'échauffourées. En réaction aux violences commises, une vaste opération de police a été lancée à Dijon et Chenôve, sa banlieue sud-ouest, donnant lieu à plusieurs perquisitions et interpellations.
La loi par les armes
Ramzan Kadyrov a pour sa part tenu à exprimer son soutien à ses compatriotes tchétchènes, affirmant qu'ils avaient effectué le travail que la police et la justice française n'étaient pas parvenues à accomplir en matière de lutte contre le trafic de drogues, et de protection de ses citoyens. Selon lui, «les autorités locales n'ont pas été en mesure de s'occuper de trafiquants de drogue hors de contrôle, et la jeune génération a pris le contrôle de la situation».
Il réfute par ailleurs l'idée d'affrontements interethniques qui a pu être avancée dans la foulée des événements, et met en avant le principe de lutte contre le trafic de drogues.
Le régime autoritaire de Kadyrov s'est lui-même illustré dans la répression violente contre les trafiquants de drogue, et de façon générale, contre toute forme d'opposition au gouvernement. Le président tchétchène, adoubé par Vladimir Poutine, avait d'ailleurs assimilé par le passé les défenseurs et défenseuses des droits humains à des terroristes. En 2017, le Conseil de l'Europe avait dénoncé le recours du régime aux enlèvements, aux détentions secrètes, aux exécutions extrajudiciaires et à la torture.
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