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Le Premier ministre indien a présidé, mercredi 5 août à Ayodhya située dans l'État de l'Uttar Pradesh, le lancement du chantier de la construction d’un temple hindou sur les ruines d’une mosquée détruite en 1992 par des extrémistes hindous. Une opération qui avait bénéficié, en son temps, d’une large couverture médiatique.
En novembre 2019, la cour suprême en Inde avait autorisé l’édification du temple hindou dédié au dieu Ram sur les ruines de la mosquée de Babri.
La pose de la première pierre du lieu de culte s’est faite dans une indifférence totale, particulièrement de la part des pays musulmans. Sur le site de l’Organisation de la Coopération islamique (OCI), l’événement n’a pas du tout été évoqué. Une position qui n’est pas sans rappeler le silence face à la répression des Ouïghours par la Chine.
ONU – Ouïghours : Parmi les 46 Etats soutenant la Chine, plusieurs pays musulmans
Ailleurs, la cérémonie présidée par le Premier ministre Narendra Modi n’a pas soulevé de réactions de désapprobation. Rien à voir avec la vague condamnant la reconversion en mosquée de l’église Sainte Sophie en Turquie. Une mesure décrétée par le président Recep Tayyip Erdogan.
ya biladi
En novembre 2019, la cour suprême en Inde avait autorisé l’édification du temple hindou dédié au dieu Ram sur les ruines de la mosquée de Babri.
La pose de la première pierre du lieu de culte s’est faite dans une indifférence totale, particulièrement de la part des pays musulmans. Sur le site de l’Organisation de la Coopération islamique (OCI), l’événement n’a pas du tout été évoqué. Une position qui n’est pas sans rappeler le silence face à la répression des Ouïghours par la Chine.
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Ailleurs, la cérémonie présidée par le Premier ministre Narendra Modi n’a pas soulevé de réactions de désapprobation. Rien à voir avec la vague condamnant la reconversion en mosquée de l’église Sainte Sophie en Turquie. Une mesure décrétée par le président Recep Tayyip Erdogan.
ya biladi