Le 25 mars les Etats-Unis ont nommé la pro-Rumsfeldiste Victoria Coates comme leur envoyé spécial pour l'énergie, l'envoyant à Riyad prendre le contrôle d'Aramco que Ben Salmane, dans son excès de cécité stratégique a privatisé à hauteur de 1.5 pourcent en décembre. L'intéressée a eu pour mission d'achever le processus de privation du peuple saoudien et partant du trône, de leur unique source de revenu qu'est le pétrole et de s'emparer totalement du secteur pétrolier au Royaume.
C'est visiblement chose faite. Alors que le pétrole américain vient de gagner 2.5 pourcent sur le marché mondiale et ce, dans la foulée, des explosions du 4 août à Beyrouth, les agences de presse font état de l'achat par l'Arabie des Salmane du pétrole américain. Les États-Unis ont commencé à envoyer des cargaisons de brut en Arabie saoudite et un premier lot l'a atteint au mois de juin, selon les données de l’ US Census Bureau.
Alors le premier producteur mondiale du pétrole, devenu l'acheteur du brut US?
l'Arabie saoudite est certes donnée régulièrement comme l'un des plus gros fournisseurs de brut aux États-Unis où il a envoyé environ 1,2 million de barils par jour de brut rien qu'au mois de mai, le maximum en trois ans, mais ce pétrole est évidemment destiné à tirer les cours vers le bas à l'intérieur d'une Amérique qui s'apprête à élire Biden ou à réélire Trump et où la réélection de ce dernier pourrait ne plus être acquise au grand dam de Riyad. Toujours est-il qu'en mai 2020, les importations américaines de pétrole brut saoudien ont atteint 1,151 million de barils par jour. Au cours des mois précédents de 2020, les importations américaines de brut saoudien se sont élevées en moyenne à environ 400 000 b/j. et tout ceci, à un prix fortement concurrentiel pour les Américains.
Mais parallèlement à ce bradage du brut saoudien sur le marché US, qui a fait de Riyad un acheteur conjoncturel, cette dernière tend à perdre son marché en Asie, les effets de la Covid-19 y étant évidement pour beaucoup. Plusieurs raffineurs asiatiques aux prises avec un affaiblissement de la demande achèteront à l'Arabie saoudite moins de brut le mois prochain après que le royaume ait réduit les prix de vente officiels d'une quantité inférieure à ce que les transformateurs espéraient.
Au moins trois acheteurs prévoient de demander moins de pétrole à Saudi Aramco pour septembre, selon des responsables de la société. Trois autres ont exprimé leur déception face à l'ampleur de la coupe - la première réduction en quatre mois - mais chercheront des volumes normaux, ont déclaré les personnes qui ont demandé à ne pas être identifiées car les informations sont privées.
Saudi Aramco a réduit le prix de son produit phare Arab Light de 90 cents le baril à 30 cents par rapport à la référence Oman-Dubaï, contre une baisse attendue de 48 cents dans une enquête Bloomberg. « Nous nous attendions à ce que les Saoudiens baissent les prix de plus d'un dollar et ce qu'ils ont annoncé n'a pas répondu à nos attentes », a déclaré R. Ramachandran, directeur des raffineries de la société indienne Bharat Petroleum Corp.
08 août 2020 Pars Today
C'est visiblement chose faite. Alors que le pétrole américain vient de gagner 2.5 pourcent sur le marché mondiale et ce, dans la foulée, des explosions du 4 août à Beyrouth, les agences de presse font état de l'achat par l'Arabie des Salmane du pétrole américain. Les États-Unis ont commencé à envoyer des cargaisons de brut en Arabie saoudite et un premier lot l'a atteint au mois de juin, selon les données de l’ US Census Bureau.
Alors le premier producteur mondiale du pétrole, devenu l'acheteur du brut US?
l'Arabie saoudite est certes donnée régulièrement comme l'un des plus gros fournisseurs de brut aux États-Unis où il a envoyé environ 1,2 million de barils par jour de brut rien qu'au mois de mai, le maximum en trois ans, mais ce pétrole est évidemment destiné à tirer les cours vers le bas à l'intérieur d'une Amérique qui s'apprête à élire Biden ou à réélire Trump et où la réélection de ce dernier pourrait ne plus être acquise au grand dam de Riyad. Toujours est-il qu'en mai 2020, les importations américaines de pétrole brut saoudien ont atteint 1,151 million de barils par jour. Au cours des mois précédents de 2020, les importations américaines de brut saoudien se sont élevées en moyenne à environ 400 000 b/j. et tout ceci, à un prix fortement concurrentiel pour les Américains.
Mais parallèlement à ce bradage du brut saoudien sur le marché US, qui a fait de Riyad un acheteur conjoncturel, cette dernière tend à perdre son marché en Asie, les effets de la Covid-19 y étant évidement pour beaucoup. Plusieurs raffineurs asiatiques aux prises avec un affaiblissement de la demande achèteront à l'Arabie saoudite moins de brut le mois prochain après que le royaume ait réduit les prix de vente officiels d'une quantité inférieure à ce que les transformateurs espéraient.
Au moins trois acheteurs prévoient de demander moins de pétrole à Saudi Aramco pour septembre, selon des responsables de la société. Trois autres ont exprimé leur déception face à l'ampleur de la coupe - la première réduction en quatre mois - mais chercheront des volumes normaux, ont déclaré les personnes qui ont demandé à ne pas être identifiées car les informations sont privées.
Saudi Aramco a réduit le prix de son produit phare Arab Light de 90 cents le baril à 30 cents par rapport à la référence Oman-Dubaï, contre une baisse attendue de 48 cents dans une enquête Bloomberg. « Nous nous attendions à ce que les Saoudiens baissent les prix de plus d'un dollar et ce qu'ils ont annoncé n'a pas répondu à nos attentes », a déclaré R. Ramachandran, directeur des raffineries de la société indienne Bharat Petroleum Corp.
08 août 2020 Pars Today
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