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Pourquoi la dictature marocaine s'allie à Israël contre la Palestine?

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  • Pourquoi la dictature marocaine s'allie à Israël contre la Palestine?

    - LA PART DE TOXICITÉ DANS LE ''TAZA AVANT GAZA''

    Avril 1987, l’OLP tenait son conseil National à Alger. Pour plaire à ses hôtes algériens, Yasser Arafat donna, avec les effusions faussement sentimentales qu’on lui connaissait, une chaleureuse accolade à Mohamed Abdelaziz, secrétaire général du Polisario, qui a eu auparavant l’outrecuidance d’amalgamer dans une même joute Maroc et sionisme.

    Le sang de Hassan II ne fit qu’un tour et le soir même, dans un discours où la colère royale était à peine contenue, sommait les Marocains de ne plus lui parler des Palestiniens, les menaçant, le cas échéant, de faire maculer de « l’innommable » les façades des maisons de tous ceux qui dérogeraient à cette sentence.
    (...).

    Ergotage et babillages

    C’est l’ergotage dont bruissent les réseaux sociaux sur un improbable troc « reconnaissance de la souveraineté sur le Sahara par les Américains contre l’adhésion de Rabat au ‘’deal du siècle’’ », qui a fait ressurgir dans mon esprit cet épisode. Dans la foulée, le babillage sur les priorités marocaines - Sahara d’abord, la Palestine après ou inversement – m’incite à deux éclaircissements majeurs. Le premier est que jamais l’OLP n’a apporté son soutien au Maroc dans la question du Sahara.

    Le second est que jamais Rabat dont l’approche de la question palestinienne est antérieure à la récupération du Sahara, n’a exigé d’elle semblable positionnement. Au plan officiel, l’Organisation palestinienne, en dehors de l’impair d’Alger, a toujours observé une certaine réserve sur la question sous le prétexte, recevable, de ne s’aliéner aucune des parties.

    Sur le terrain il en allait autrement. Dans la mosaïque qu’était l’OLP aux instants de son pain blanc, des Palestiniens et des mouvances palestiniennes ont contribué à des tentatives de déstabilisation du Maroc et se sont mouillés dans des fantasmes de renversement du régime marocain. Dans les forums internationaux, particulièrement aux heures de gloire du bloc soviétique et de l’International socialiste, les délégations marocaines trouvaient souvent en face d’elles des Palestiniens soutenant le Polisario.

    Des éléments du Fatah, le FPLP de Georges Habache, un peu moins le FDLP de Nayef Hawatmeh et bien d’autres fractions encore plus groupusculaires ne dissimulaient pas leur sympathie pour Alger et pour son avorton qu’ils percevaient comme leur prolongement dans cette région du monde « arabe ».
    On ne comprendrait d’ailleurs rien à ce chapitre si l’on ne retient pas que dans le contexte d’antan, les Palestiniens en général et l’OLP en particulier se concevaient comme le fer de lance de la lutte contre l’impérialisme mondiale et l’étincelle par laquelle la révolution emporterait tous les régimes arabes, forcément compradors.-.

  • #2
    Sincèrement en prenant lecture de la fadaise supra , j'ai honte pour mon épouse d'origine marocaine et mes alter ego Béchir Ben Barka, feu Ahmed Banani.

    -Depuis, la position marocaine, s’adaptant aux évolutions de la situation et aux changements des conjonctures, n’a pas varié de cette ligne. Et c’est peut-être cette acception de la question palestinienne à l’esprit que le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a invité les parlementaires à ne pas se faire « plus Palestiniens que les Palestiniens. » Si tel est le cas, le moins que l’on puisse dire est qu’il l’a exprimée gauchement.

    Le « Taza avant Ghaza », paraphrase malheureuse du « plutôt la Corrèze que le Zambèze » qui en a découlé, ne peut germer que dans des esprits malformés et mal informés. Le parallèle entre la question du Sahara et la question palestinienne est une idée sournoise qui contorsionne les faits et tend vainement à trouver des convergences entre deux genèses différentes et deux causes différentes qui font face à des adversaires différents et qui ne se défendent pas de la même manière. Et s’il faut absolument leur dénicher un point commun, c’est dans le sang marocain qu’il faut aller le chercher. Qui a coulé aussi bien pour le Sinaï et le Golan que pour l’intégrité du Maroc et la récupération du Sahara.

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    • #3
      Durant les discussions de Bouteflika et Kssinger avant la glorieuse marche verte qui avait permis de récupérer nos territoires du sud , le premier avait promis que si les USA contrent la marche verte , le régime d Alger aiderait les USA au moyen orient. ( confortant l occupation d Israel)
      Dernière modification par upup, 09 août 2020, 15h12.

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      • #4
        " Avril 1987, l’OLP tenait son conseil National à Alger. Pour plaire à ses hôtes algériens, Yasser Arafat donna, avec les effusions faussement sentimentales qu’on lui connaissait, une chaleureuse accolade à Mohamed Abdelaziz, secrétaire général du Polisario, qui a eu auparavant l’outrecuidance d’amalgamer dans une même joute Maroc et sionisme.

        Le sang de Hassan II ne fit qu’un tour et le soir même, dans un discours où la colère royale était à peine contenue, sommait les Marocains de ne plus lui parler des Palestiniens, les menaçant, le cas échéant, de faire maculer de « l’innommable » les façades des maisons de tous ceux qui dérogeraient à cette sentence."

        Ci-dessous la version réelle de l'assassin Hassan II proclamée "sous l'emprise du Whisky dont raffolait l'enfant adoptif du lunatique, alcoolo et banni heureux à Madagascar sultan M5."

        - "Je suis la conscience des Marocains, je le dis et sans la moindre menace, tout Marocain qui restera assis alors qu'un Palestinien est à la tribune, en train de comparer les Marocains à des sionistes, je salirai la porte de sa maison, avec ce que vous savez, et il est inutile de préciser ma pensée."
        Extrait d'un discours royal, en juillet 1986 (Tel Quel).

        Les réactions enregistrées ici et là, dans certains pays du Moyen-Orient, suite à la visite au royaume de Shimon Peres, en 1986, allaient provoquer, encore une fois, l'ire du souverain, et il n'hésitera pas à le faire savoir. Devant le Parlement palestinien, Mohamed Abdelaziz, leader du Polisario, dira que “les Sahraouis souffrent de l'occupation tout comme les Palestiniens”.

        Considérant cette déclaration comme “une atteinte à l'honneur et à la dignité du Maroc”, Hassan II déclare, dans la foulée : “Je n'ai pas l'habitude d'être dur, et je pèse toujours mes mots. Je n'admettrai jamais qu'on dise que le Maroc fait au Sahara ce qu’Israël fait en Palestine”, mais selon Gilles Perrault in " Notre ami le roi", la dictature Marocaine n'a rien à envier à son sosie israélien en l'occurrence.

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        • #5
          " Durant les discussions de Bouteflika et Kssinger avant la glorieuse marche verte qui avait permis de récupérer nos territoires du sud".

          Fadaise! Sinon comment expliquez-vous que la RASD soit membre fondateur de l'Union africaine (UA) alors que l'Acte constitutif de l'UA proscrit qu'un membre soit doublement représenté (Maroc-RASD au cas échéant en l'espèce).

          Itou quant aux Conventions de Genève dont fait partie la RASD!

          Soyez raisonnable et argumentez d'une manière crédible en corolaire avec les résolutions onusiennes, les Avis de la CJUE ainsi que le verdict de la Cour internationale de justice infra et vidéo des acolytes de Mustapha El Khalfi.

          https://www.icj-cij.org/files/case-related/61/9468.pdf

          https://www.youtube.com/watch?v=wc-8Q9YlMng
          Dernière modification par rago, 09 août 2020, 16h00.

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