Il n'y a plus de mots assez forts pour qualifier le psychopathe Trump.
- Le président américain et les Républicains accusent Mme Harris d’être d’extrême gauche, alors que Wall Street paraît « soulagée » par ce choix.
Soudain, l’élection présidentielle a démarré. Le choix de Kamala Harris, sénatrice noire de Californie, comme vice-présidente, a dopé la campagne du candidat démocrate Joe Biden qui ronronnait, quelques jours avant le début de la convention démocrate du 17 au 20 août à Milwaukee (Wisconsin). Le camp de Donald Trump, aidé de la chaîne Fox News, a aussitôt matraqué cette opposante si médiatique. L’angle d’attaque est clair : Mme Harris est « la plus gauchiste du Sénat » alors que l’ancienne procureure de Californie passe pour une centriste, elle est « méchante », qualificatif appliqué en 2016 à Hillary Clinton, elle a réalisé une mauvaise performance lors de la primaire démocrate et quitté en 2019 la scène « en colère », « folle de rage », dixit Donald Trump.
Le New York Times et le Washington Post ont décortiqué ces attaques qu’il convient de ne pas sous-estimer, celles-ci s’étant révélées efficaces en 2016 contre Hillary Clinton. « Trump sait exactement ce qu’il fait », explique au Post Stephanie Schriock, qui défend les femmes pro-avortement. « Méchante », c’est « un langage codé pour une femme » visant à la délégitimer, à rendre la position qu’elle brigue inacceptable pour la société. Un qualificatif que M. Trump a complété en la traitant d’« horrible ». Son fils, Eric Trump, ne s’est pas embarrassé de ces subtilités. Il dénonçait dans un Tweet, supprimé depuis, un choix « whorendous », mélange des mots « **** » et « horrible »-
Le Monde.fr (extraits)
- Le président américain et les Républicains accusent Mme Harris d’être d’extrême gauche, alors que Wall Street paraît « soulagée » par ce choix.
Soudain, l’élection présidentielle a démarré. Le choix de Kamala Harris, sénatrice noire de Californie, comme vice-présidente, a dopé la campagne du candidat démocrate Joe Biden qui ronronnait, quelques jours avant le début de la convention démocrate du 17 au 20 août à Milwaukee (Wisconsin). Le camp de Donald Trump, aidé de la chaîne Fox News, a aussitôt matraqué cette opposante si médiatique. L’angle d’attaque est clair : Mme Harris est « la plus gauchiste du Sénat » alors que l’ancienne procureure de Californie passe pour une centriste, elle est « méchante », qualificatif appliqué en 2016 à Hillary Clinton, elle a réalisé une mauvaise performance lors de la primaire démocrate et quitté en 2019 la scène « en colère », « folle de rage », dixit Donald Trump.
Le New York Times et le Washington Post ont décortiqué ces attaques qu’il convient de ne pas sous-estimer, celles-ci s’étant révélées efficaces en 2016 contre Hillary Clinton. « Trump sait exactement ce qu’il fait », explique au Post Stephanie Schriock, qui défend les femmes pro-avortement. « Méchante », c’est « un langage codé pour une femme » visant à la délégitimer, à rendre la position qu’elle brigue inacceptable pour la société. Un qualificatif que M. Trump a complété en la traitant d’« horrible ». Son fils, Eric Trump, ne s’est pas embarrassé de ces subtilités. Il dénonçait dans un Tweet, supprimé depuis, un choix « whorendous », mélange des mots « **** » et « horrible »-
Le Monde.fr (extraits)
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