S’il y a un pays qui cherche vraiment à être un acteur incontournable dans le devenir du Maghreb et se positionne dés lors et déjà en tant que locomotive d’idées et d’avis qui feront un jour ou l’autre le Maghreb est bel et bien l’Espagne.
La France traditionnelle tutrice du Maghreb semble avoir acquis pour de bon sa présence devenue par l’impératif des temps nécessaire à chaque pays maghrébin, ses efforts doivent donc se limiter à l’entretien de cette nécessité et de cette obligation de nous référer à la mère fictive que nous nous sommes fait, pour la moindre réflexion ou envie d’avancer.
Le voisin ibérique quant à lui, a compris que la gestion du contentieux existant entre lui et le Maroc en terme de souveraineté territoriale, suppose une application d’actions en parallèles pour avoir en face un Maroc affaibli par ses problèmes existants, et par conséquent un négociateur impuissant pour craindre qu’il n’impose ses droits, d’une manière ou d’une autre. Ainsi, depuis l’arrivée du gouvernement Azenar, les relations entre Rabat et Madrid ont connu des hauts et des bas allant jusqu’au rappel par le Maroc de son ambassadeur, et jusqu’à la presque guerre autour du problème de l’îlot Leila. Ce qui amena le parti d’Azenar à accuser le Maroc d’avoir orchestré les attentats du 11 mars pour faire chuter le parti populaire et faire gagner le parti socialiste ouvrier espagnole.
Lors des accords d’Algerisas, les traités d’occupations et de protectorats espagnoles comme français et anglais savaient ce qu’étaient les limites territoriales de chaque pays ayant fait objet d’occupation, de partage ou de protectorat. Et pourtant, aucun d’eux n’a jamais insérée la raison dans ses actes pour aider à trouver réellement des solutions justes et réalistes pour le problème qui a retardé l’entité maghrébine de se constituer. AUCUN n’aura admis que le Maghreb devient fort et uni. Nos amis espagnoles s’activent actuellement à se faire une identité visuelle et politique dans l’action maghrébine, flirte avec l’Algérie en jouant le cordon de sa vision du monde et de ses problèmes, et sympathise avec le Maroc, car elle ne se propose que comme sauveur potentielle d’une situation économique et soutien politique dans une situation ou le Maroc semble fragile et vulnérable. Georges Washington disait ; « les Etats Unis n’ont pas d’amis, ils ont des intérêts ! », cela s’applique exactement à nos amis mutuels traditionnels.
S’il est malheureux de constater combien le discours tenu envers nous par ses messieurs du bassin Nord de la méditerranée est hypocrite et mensongère, il est regrettable de voir nos gouvernants impuissants pour consolider nos acquis afin de faire face au grand complot de faire de nous tous, des disciples incapables de produire ou d’améliorer, des sujets à tout jamais.
Dans cet état de choses, la conscience maghrébine doit elle restée endormie et enfourchée dans la nullité de la pensée causée par un système de conduite en faillite ? ou doit-on- attendre que le temps fasse son chemin, et que nos lendemains soient meilleurs, sans que l’on soit sûr, car ça ne reste que du rêve ? que de l’illusion car nous avons peur de nous regarder dans une glace, nous semblons avoir peur aussi de l’image que reflète notre propre lecture des traits de notre évidence ? Si la critique est vaine, parce qu’elle met l’individu sur sa défensive et le pousse à se justifier, la remise en cause doit être permise, rien ne vaut le devenir de notre espace, tout doit être second par rapport à notre bien à tous, pour que nos enfants vivent dans la dignité et dans l’honneur. Pour que cesse l’humiliation et la soumission, nous avons besoin de nos vraies indépendances, elles sont plutôt culturelle et économique. Le Maghreb, c’est 100 000 000 de consommateurs, une richesse diversifiée et une compétence humaine hors pair, le Maghreb, c’est le prolongement dans la chronologie du temps de la race commune que nous sommes, et de la culture millénaire que nous portons.
Comment pouvons nous organiser pour être influents ? comment pouvons nous unir nos forces et nos savoirs pour contribuer au développement de notre espace, pour permettre aux politiques d’activer et de reconnaître la nécessité pour nous tous de vivre en communauté ? Sommes nous moins intelligents et/ou moins compétents ? avons nous moins d’amour pour notre identité et/ou notre réalité ? sommes nous des incapables tout court ? mais bon dieu, regardons autour de nous, pourquoi sommes nous si différents ? si indifférents ?
La France traditionnelle tutrice du Maghreb semble avoir acquis pour de bon sa présence devenue par l’impératif des temps nécessaire à chaque pays maghrébin, ses efforts doivent donc se limiter à l’entretien de cette nécessité et de cette obligation de nous référer à la mère fictive que nous nous sommes fait, pour la moindre réflexion ou envie d’avancer.
Le voisin ibérique quant à lui, a compris que la gestion du contentieux existant entre lui et le Maroc en terme de souveraineté territoriale, suppose une application d’actions en parallèles pour avoir en face un Maroc affaibli par ses problèmes existants, et par conséquent un négociateur impuissant pour craindre qu’il n’impose ses droits, d’une manière ou d’une autre. Ainsi, depuis l’arrivée du gouvernement Azenar, les relations entre Rabat et Madrid ont connu des hauts et des bas allant jusqu’au rappel par le Maroc de son ambassadeur, et jusqu’à la presque guerre autour du problème de l’îlot Leila. Ce qui amena le parti d’Azenar à accuser le Maroc d’avoir orchestré les attentats du 11 mars pour faire chuter le parti populaire et faire gagner le parti socialiste ouvrier espagnole.
Lors des accords d’Algerisas, les traités d’occupations et de protectorats espagnoles comme français et anglais savaient ce qu’étaient les limites territoriales de chaque pays ayant fait objet d’occupation, de partage ou de protectorat. Et pourtant, aucun d’eux n’a jamais insérée la raison dans ses actes pour aider à trouver réellement des solutions justes et réalistes pour le problème qui a retardé l’entité maghrébine de se constituer. AUCUN n’aura admis que le Maghreb devient fort et uni. Nos amis espagnoles s’activent actuellement à se faire une identité visuelle et politique dans l’action maghrébine, flirte avec l’Algérie en jouant le cordon de sa vision du monde et de ses problèmes, et sympathise avec le Maroc, car elle ne se propose que comme sauveur potentielle d’une situation économique et soutien politique dans une situation ou le Maroc semble fragile et vulnérable. Georges Washington disait ; « les Etats Unis n’ont pas d’amis, ils ont des intérêts ! », cela s’applique exactement à nos amis mutuels traditionnels.
S’il est malheureux de constater combien le discours tenu envers nous par ses messieurs du bassin Nord de la méditerranée est hypocrite et mensongère, il est regrettable de voir nos gouvernants impuissants pour consolider nos acquis afin de faire face au grand complot de faire de nous tous, des disciples incapables de produire ou d’améliorer, des sujets à tout jamais.
Dans cet état de choses, la conscience maghrébine doit elle restée endormie et enfourchée dans la nullité de la pensée causée par un système de conduite en faillite ? ou doit-on- attendre que le temps fasse son chemin, et que nos lendemains soient meilleurs, sans que l’on soit sûr, car ça ne reste que du rêve ? que de l’illusion car nous avons peur de nous regarder dans une glace, nous semblons avoir peur aussi de l’image que reflète notre propre lecture des traits de notre évidence ? Si la critique est vaine, parce qu’elle met l’individu sur sa défensive et le pousse à se justifier, la remise en cause doit être permise, rien ne vaut le devenir de notre espace, tout doit être second par rapport à notre bien à tous, pour que nos enfants vivent dans la dignité et dans l’honneur. Pour que cesse l’humiliation et la soumission, nous avons besoin de nos vraies indépendances, elles sont plutôt culturelle et économique. Le Maghreb, c’est 100 000 000 de consommateurs, une richesse diversifiée et une compétence humaine hors pair, le Maghreb, c’est le prolongement dans la chronologie du temps de la race commune que nous sommes, et de la culture millénaire que nous portons.
Comment pouvons nous organiser pour être influents ? comment pouvons nous unir nos forces et nos savoirs pour contribuer au développement de notre espace, pour permettre aux politiques d’activer et de reconnaître la nécessité pour nous tous de vivre en communauté ? Sommes nous moins intelligents et/ou moins compétents ? avons nous moins d’amour pour notre identité et/ou notre réalité ? sommes nous des incapables tout court ? mais bon dieu, regardons autour de nous, pourquoi sommes nous si différents ? si indifférents ?
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