Dans la mesure où il est fort vraisemblable que Joe Biden sera le futur Président américain, quels changements vont s'opérer?
Il s'avère que même si le cinglé Trump avait traité les Marocains d'animaux et nargué d'un lapin le narcotrafiquant et addictif à la coke M6, il avait néanmoins nettement opté pour la dictature marocaine en divers cas.
D'où l'interrogation: la dictature marocaine regrettera-t-elle le fou Trump?
Votre avis?
- Pour Trump, l’Afrique est vue comme un terrain d’affrontement avec ces deux grandes puissances et sous sa présidence, les États-Unis n’ont pas permis au processus de décolonisation du Sahara occidental d’avancer.
« Je pense que si Trump est réélu, il continuera dans la même politique qui est assez favorable au Maroc. D’abord, en ce qui concerne la question du Sahara, il a toujours soutenu sa marocanité. Ensuite, au niveau de l’aide publique des États-Unis au Maroc, ont été inclues les provinces sahariennes sous l’ère Trump. C’est une avancée importante pour le Maroc », développait il y a quelques jours Jawad El Kardoudi, politologue marocain dans un entretien à la presse marocaine.
TSA (extraits)
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Avec Trump, à la Maison Blanche depuis quatre ans, l’on a eu un mandat qui a permis d’appréhender le niveau et la dimension des relations entre Washington et Rabat ; il faut même dire que leur qualité s’est sensiblement renforcée à la différence de son prédécesseur, le démocrate Barack Obama… Qu’en sera-t-il avec l’élection de Joe Biden, démocrate ? Il devra bien prendre en compte la nature des liens entre les deux pays et les multiples composantes du partenariat privilégié, stratégique même, entre les deux pays. C’est qu’en effet le Royaume coche pratiquement beaucoup de cases. Il y a là un acquis. Un matelas d’intérêts mutuels important. Un socle.
(...)
Nul doute que sur cet aspect-là et sur d’autres, il pourrait y avoir des " frottements," des ajustements, voire même des points de divergence pouvant polariser un certain – ou autre ? – climat bilatéral. Qu’en sera-t-il, en particulier, du dossier de la question nationale du Sahara. Elle a bénéficié au Conseil de sécurité d’un ferme et constant soutien de l’administration Trump. On vient encore de le voir le vendredi 30 octobre avec le vote d’une nouvelle résolution de cette haute instance onusienne -une victoire diplomatique du Maroc. Avec l’administration Obama, l’on se souvient que bien des ambiguïtés avaient été enregistrées notamment au sein de ce même Conseil. Il ne faut pas exclure à cet égard le regain d’activisme de certains cercles et réseaux ; ils voudront pratiquement reprendre du service pour soutenir les séparatistes – Mary Kerry Kennedy, nièce de Robert Kennedy et présidente du centre éponyme, ne sera pas la dernière sans doute à se remobiliser-.
Quid Maroc (extraits)
Il s'avère que même si le cinglé Trump avait traité les Marocains d'animaux et nargué d'un lapin le narcotrafiquant et addictif à la coke M6, il avait néanmoins nettement opté pour la dictature marocaine en divers cas.
D'où l'interrogation: la dictature marocaine regrettera-t-elle le fou Trump?
Votre avis?
- Pour Trump, l’Afrique est vue comme un terrain d’affrontement avec ces deux grandes puissances et sous sa présidence, les États-Unis n’ont pas permis au processus de décolonisation du Sahara occidental d’avancer.
« Je pense que si Trump est réélu, il continuera dans la même politique qui est assez favorable au Maroc. D’abord, en ce qui concerne la question du Sahara, il a toujours soutenu sa marocanité. Ensuite, au niveau de l’aide publique des États-Unis au Maroc, ont été inclues les provinces sahariennes sous l’ère Trump. C’est une avancée importante pour le Maroc », développait il y a quelques jours Jawad El Kardoudi, politologue marocain dans un entretien à la presse marocaine.
TSA (extraits)
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Avec Trump, à la Maison Blanche depuis quatre ans, l’on a eu un mandat qui a permis d’appréhender le niveau et la dimension des relations entre Washington et Rabat ; il faut même dire que leur qualité s’est sensiblement renforcée à la différence de son prédécesseur, le démocrate Barack Obama… Qu’en sera-t-il avec l’élection de Joe Biden, démocrate ? Il devra bien prendre en compte la nature des liens entre les deux pays et les multiples composantes du partenariat privilégié, stratégique même, entre les deux pays. C’est qu’en effet le Royaume coche pratiquement beaucoup de cases. Il y a là un acquis. Un matelas d’intérêts mutuels important. Un socle.
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Nul doute que sur cet aspect-là et sur d’autres, il pourrait y avoir des " frottements," des ajustements, voire même des points de divergence pouvant polariser un certain – ou autre ? – climat bilatéral. Qu’en sera-t-il, en particulier, du dossier de la question nationale du Sahara. Elle a bénéficié au Conseil de sécurité d’un ferme et constant soutien de l’administration Trump. On vient encore de le voir le vendredi 30 octobre avec le vote d’une nouvelle résolution de cette haute instance onusienne -une victoire diplomatique du Maroc. Avec l’administration Obama, l’on se souvient que bien des ambiguïtés avaient été enregistrées notamment au sein de ce même Conseil. Il ne faut pas exclure à cet égard le regain d’activisme de certains cercles et réseaux ; ils voudront pratiquement reprendre du service pour soutenir les séparatistes – Mary Kerry Kennedy, nièce de Robert Kennedy et présidente du centre éponyme, ne sera pas la dernière sans doute à se remobiliser-.
Quid Maroc (extraits)
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