Ce témoignage a été recueilli par Henri de la Bastide, écrivain et universitaire, il a occupé une chaire de civilisation du Maghreb.
Son article vient en clôture du gros ouvrage "Histoire de la guerre d'Algérie"
Par François Porteu de la Morandière. Société de production littéraire - 1979
J'ai ce livre sous les yeux...
Son article vient en clôture du gros ouvrage "Histoire de la guerre d'Algérie"
Par François Porteu de la Morandière. Société de production littéraire - 1979
J'ai ce livre sous les yeux...
Bien sûr que c'est condamnable, sans vouloir justifier les actes cités par cet écrivain, il faut mettre tout ceci dans le contexte de l'époque, surtout à Constantine. Il faut savoir qu'il y avait la présence "d'envoyés" israéliens qui armaient les juifs algériens, je veux dire les juifs citoyens français d'origine algérienne, et les organisaient en milice pour traquer tout sympathisant FLN. Un des objectifs était de rendre plus profonde la cassure entre les musulmans et les juifs d'Algérie afin que ces dernier intègrent Israël. Le peuplement d'Israel, même actuellement, était/est une question de survie.
Les juifs étaient dans le paysage, en Algérie, depuis des millénaires, il n'y avait pas de distinction, à part bien sûr la religion, avec les autres autochtones, ils vivaient ensemble en bonne communion. La première cassure fut le décret Crémieux qui a donné la citoyenneté française aux juifs (pour faire court, les juifs français ne pouvaient accepter que les autochtones juifs en Algérie vivent dans une pauvreté extrême, comme les autres algériens). Les juifs algériens s'étaient européanisés, même dans leurs habits. Il y avait quand même pas mal de leurs coreligionnaires qui avaient refusé de se faire naturaliser français. La deuxième cassure fut l'ingérence de certaines organisations juifs, israéliens et français, qui ont poussé les juifs d'Algérie à prendre les armes pour soutenir l'Algérie française, les milices jufs à Constantine par exemple, comme les pieds noirs au sein de l'OAS.
Bref, il faut mettre les dires de l'écrivain dans son contexte pour bien comprendre la situation vécue à la fin de la guerre d'Algérie.
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