À la Une : Donald Trump n’est pas le bienvenu au Texas
Le président Donald Trump visite une section du mur frontalier à San Luis, en Arizona, le 23 juin 2020. Le président Donald Trump devrait se rendre à la frontière américano-mexicaine, le mardi 12 janvier 2021, pour souligner le travail de son administration sur le mur frontalier, a déclaré samedi la Maison Blanche.© AP Photo / Evan Vucci, File Le président Donald Trump visite une section du mur frontalier à San Luis, en Arizona, le 23 juin 2020. Le président Donald Trump devrait se rendre à la frontière américano-mexicaine, le mardi 12 janvier 2021, pour souligner le travail de son administration sur le mur frontalier, a déclaré samedi la Maison Blanche.
Le président sortant se rendra au Texas aujourd’hui pour vanter sa politique d’immigration et la construction du mur, une promesse phare de sa campagne de 2016. C’est le cas du Houston Chronicle qui titre dans son éditorial : « Président Trump, n’apportez pas votre pagaille au Texas ». En anglais cela donne : « Don’t bring your mess to Texas, president Trump ». Le journal s’adresse directement aux lecteurs en mettant en garde contre les intentions du président sortant : « Ne soyez pas distrait par la visite de Donald Trump. Ne croyez pas ce que la Maison Blanche vous dit à savoir que ce déplacement a pour but de montrer que le président a réalisé ses promesses concernant sa politique d’immigration. »
Pour le Houston Chronicle, Donald Trump n’a pas tenu sa promesse. « Après quatre ans de présidence, les nouvelles portions du grand et magnifique mur qu’il a souhaité ériger tout au long de la frontière mexicaine font à peine 50 kilomètres. Et, surprise, le Mexique n’a pas payé pour la construction. » Et le journal de poursuivre son édito au vitriol : « Cette visite est une tentative de diversion par rapport à l’insurrection violente de la semaine dernière provoquée en partie par le discours haineux et mensonger du président. » Le Dallas Morning News conclut : « Monsieur le président, avant que vous n’affichez votre grand sourire pour les photos, on vous rappelle que le Texas est un État qui célèbre le courage même dans la défaite. Ce n’est pas un endroit pour des vieux séditieux. »
Plusieurs journaux soutiennent l’initiative des démocrates qui viennent de lancer la première étape d’une nouvelle procédure de destitution. « Il est temps pour Trump de partir », titre par exemple le Massachusetts Daily Collegian. Avant qu’il ne mette la sécurité de notre pays encore plus en péril, il doit être forcé à quitter ses fonctions. Le journal rappelle que cinq personnes sont mortes pendant l’attaque du Capitole, après qu’un président en fonction a incité des civils à s’en prendre au Congrès dans une tentative complètement illégale de renverser le résultat d’une élection.
Donald Trump a mis en danger la vie de chaque membre du Congrès, souligne le Massachusetts Daily Collegian. Un avis partagé par le New York Times qui plaide aussi en faveur d’une nouvelle procédure de destitution. Mais pour que cette procédure aboutisse, il faut le soutien des républicains, précise le New York Times. Et pour l’instant un seul sénateur conservateur s’est déclaré prêt à soutenir l’initiative démocrate, rappelle le journal.
D’après le Washington Post, cette décision met définitivement un terme à la politique de rapprochement avec Cuba initiée par le président Barack Obama. C’est sous son impulsion que Cuba a été retiré de la liste noire sur laquelle figurent des États comme l'Iran, la Corée du Nord ou encore la Syrie. Le fait de considérer à nouveau le gouvernement communiste comme un soutien aux terroristes pourrait rendre un rapprochement entre Cuba et la nouvelle administration Biden plus difficile. Le ministre cubain des Affaires étrangères, Bruno Rodriguez, n’a pas tardé à réagir. Il a dénoncé l'« opportunisme politique » de l'administration Trump.
Le journal d’opposition El National dresse la liste des différentes crises : politique, économique, administrative (un service publique quasi inexistant), social, moral, éthique, émotionnel et aussi sanitaire avec la pandémie du Covid-19. C’est beaucoup pour un pays qui est déjà l’un des plus vulnérables sur la planète. Le problème, c’est que ni le gouvernement ni l’opposition n’a les capacités en ce moment de surmonter ces multiples crises, qui sont structurelles et non pas conjoncturel, selon El National. Dans une série de trois articles, le quotidien tente d’analyser pourquoi le gouvernement et l’opposition ont échoué.
rfi
Le président Donald Trump visite une section du mur frontalier à San Luis, en Arizona, le 23 juin 2020. Le président Donald Trump devrait se rendre à la frontière américano-mexicaine, le mardi 12 janvier 2021, pour souligner le travail de son administration sur le mur frontalier, a déclaré samedi la Maison Blanche.© AP Photo / Evan Vucci, File Le président Donald Trump visite une section du mur frontalier à San Luis, en Arizona, le 23 juin 2020. Le président Donald Trump devrait se rendre à la frontière américano-mexicaine, le mardi 12 janvier 2021, pour souligner le travail de son administration sur le mur frontalier, a déclaré samedi la Maison Blanche.
Le président sortant se rendra au Texas aujourd’hui pour vanter sa politique d’immigration et la construction du mur, une promesse phare de sa campagne de 2016. C’est le cas du Houston Chronicle qui titre dans son éditorial : « Président Trump, n’apportez pas votre pagaille au Texas ». En anglais cela donne : « Don’t bring your mess to Texas, president Trump ». Le journal s’adresse directement aux lecteurs en mettant en garde contre les intentions du président sortant : « Ne soyez pas distrait par la visite de Donald Trump. Ne croyez pas ce que la Maison Blanche vous dit à savoir que ce déplacement a pour but de montrer que le président a réalisé ses promesses concernant sa politique d’immigration. »
Pour le Houston Chronicle, Donald Trump n’a pas tenu sa promesse. « Après quatre ans de présidence, les nouvelles portions du grand et magnifique mur qu’il a souhaité ériger tout au long de la frontière mexicaine font à peine 50 kilomètres. Et, surprise, le Mexique n’a pas payé pour la construction. » Et le journal de poursuivre son édito au vitriol : « Cette visite est une tentative de diversion par rapport à l’insurrection violente de la semaine dernière provoquée en partie par le discours haineux et mensonger du président. » Le Dallas Morning News conclut : « Monsieur le président, avant que vous n’affichez votre grand sourire pour les photos, on vous rappelle que le Texas est un État qui célèbre le courage même dans la défaite. Ce n’est pas un endroit pour des vieux séditieux. »
Plusieurs journaux soutiennent l’initiative des démocrates qui viennent de lancer la première étape d’une nouvelle procédure de destitution. « Il est temps pour Trump de partir », titre par exemple le Massachusetts Daily Collegian. Avant qu’il ne mette la sécurité de notre pays encore plus en péril, il doit être forcé à quitter ses fonctions. Le journal rappelle que cinq personnes sont mortes pendant l’attaque du Capitole, après qu’un président en fonction a incité des civils à s’en prendre au Congrès dans une tentative complètement illégale de renverser le résultat d’une élection.
Donald Trump a mis en danger la vie de chaque membre du Congrès, souligne le Massachusetts Daily Collegian. Un avis partagé par le New York Times qui plaide aussi en faveur d’une nouvelle procédure de destitution. Mais pour que cette procédure aboutisse, il faut le soutien des républicains, précise le New York Times. Et pour l’instant un seul sénateur conservateur s’est déclaré prêt à soutenir l’initiative démocrate, rappelle le journal.
D’après le Washington Post, cette décision met définitivement un terme à la politique de rapprochement avec Cuba initiée par le président Barack Obama. C’est sous son impulsion que Cuba a été retiré de la liste noire sur laquelle figurent des États comme l'Iran, la Corée du Nord ou encore la Syrie. Le fait de considérer à nouveau le gouvernement communiste comme un soutien aux terroristes pourrait rendre un rapprochement entre Cuba et la nouvelle administration Biden plus difficile. Le ministre cubain des Affaires étrangères, Bruno Rodriguez, n’a pas tardé à réagir. Il a dénoncé l'« opportunisme politique » de l'administration Trump.
Le journal d’opposition El National dresse la liste des différentes crises : politique, économique, administrative (un service publique quasi inexistant), social, moral, éthique, émotionnel et aussi sanitaire avec la pandémie du Covid-19. C’est beaucoup pour un pays qui est déjà l’un des plus vulnérables sur la planète. Le problème, c’est que ni le gouvernement ni l’opposition n’a les capacités en ce moment de surmonter ces multiples crises, qui sont structurelles et non pas conjoncturel, selon El National. Dans une série de trois articles, le quotidien tente d’analyser pourquoi le gouvernement et l’opposition ont échoué.
rfi
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