Etonnant que la presse marocaine- en l'occurrence Ya...bi- ne mentionne jamais les 54 pays de l'Union (Maroc inclus) africaine qui reconnaissent la RASD?
- Si la Bolivie vient de rejoindre le camp des pays ayant gelé leur reconnaissance de la «RASD», confirmant la percée du Maroc sur ce continent, plusieurs ont fait des volte-faces, tandis que le Polisario garde un ancrage fort en Afrique.
(...).
Une dizaine de pays en Amérique latine face à une Asie pro-Maroc
Le dernier en date est la Bolivie, qui a annoncé lundi le gel de sa reconnaissance de la «RASD». Une décision prise par le gouvernement de la présidente par intérim Jeanine Añez, après la «démission» d’Evo Morales. La Paz reconnaissait la «RASD» depuis décembre 1982.
Mais en Amérique Latine et dans les Caraïbes, d’autres pays reconnaissent encore cette entité et maintiennent leurs liens avec le Polisario. C’est le cas notamment du Mexique, de Belize, de l’Uruguay, du Venezuela, de Cuba, du Nicaragua, du Guyana et de Trinidad et Tobago. D’autres pays, comme l’Équateur et le Panama, avaient gelé leurs reconnaissances de la «RASD» avant de reprendre leurs relations avec le Polisario.
Plusieurs soutiens en Afrique
C’est toutefois en Afrique que le Polisario maintient ses principaux soutiens. Hormis ses traditionnels avocats, l’Algérie et l’Afrique du Sud en l’occurrence, c’est le cas de la Mauritanie, du Mali, de l’Angola, du Botswana, de l’Ethiopie et du Kenya qui reconnaissent toujours la «RASD». Il s’agit aussi de la Namibie, du Nigeria, du Rwanda, de Tanzanie, de l’Ouganda et du Zimbabwe. D’autres Etats, comme l’Île Maurice, le Malawi et la Zambie peinent à choisir entre les deux camps, avec des gels et reprises de reconnaissance de la «RASD» ces dernières années.
Le Maroc peut toutefois se féliciter d’avoir réussi à décrocher la neutralité du Lesotho, qui a annoncé en décembre le gel de sa reconnaissance de l’entité du Polisario après avoir fait volte-face début octobre.
Il peut aussi compter sur le soutien de plusieurs autres Etats africains. En juillet 2016, plus de 28 membres de l’Union africaine, dont le Sénégal, le Gabon, le Ghana et la Côte d’Ivoire avaient, en effet, déposé une demande au président tchadien, alors président de l’UA, pour geler la participation du Polisario aux activités de l’organisation panafricaine-.
Ya..bi, le le 21/01/2020 à 16h15
- Si la Bolivie vient de rejoindre le camp des pays ayant gelé leur reconnaissance de la «RASD», confirmant la percée du Maroc sur ce continent, plusieurs ont fait des volte-faces, tandis que le Polisario garde un ancrage fort en Afrique.
(...).
Une dizaine de pays en Amérique latine face à une Asie pro-Maroc
Le dernier en date est la Bolivie, qui a annoncé lundi le gel de sa reconnaissance de la «RASD». Une décision prise par le gouvernement de la présidente par intérim Jeanine Añez, après la «démission» d’Evo Morales. La Paz reconnaissait la «RASD» depuis décembre 1982.
Mais en Amérique Latine et dans les Caraïbes, d’autres pays reconnaissent encore cette entité et maintiennent leurs liens avec le Polisario. C’est le cas notamment du Mexique, de Belize, de l’Uruguay, du Venezuela, de Cuba, du Nicaragua, du Guyana et de Trinidad et Tobago. D’autres pays, comme l’Équateur et le Panama, avaient gelé leurs reconnaissances de la «RASD» avant de reprendre leurs relations avec le Polisario.
Plusieurs soutiens en Afrique
C’est toutefois en Afrique que le Polisario maintient ses principaux soutiens. Hormis ses traditionnels avocats, l’Algérie et l’Afrique du Sud en l’occurrence, c’est le cas de la Mauritanie, du Mali, de l’Angola, du Botswana, de l’Ethiopie et du Kenya qui reconnaissent toujours la «RASD». Il s’agit aussi de la Namibie, du Nigeria, du Rwanda, de Tanzanie, de l’Ouganda et du Zimbabwe. D’autres Etats, comme l’Île Maurice, le Malawi et la Zambie peinent à choisir entre les deux camps, avec des gels et reprises de reconnaissance de la «RASD» ces dernières années.
Le Maroc peut toutefois se féliciter d’avoir réussi à décrocher la neutralité du Lesotho, qui a annoncé en décembre le gel de sa reconnaissance de l’entité du Polisario après avoir fait volte-face début octobre.
Il peut aussi compter sur le soutien de plusieurs autres Etats africains. En juillet 2016, plus de 28 membres de l’Union africaine, dont le Sénégal, le Gabon, le Ghana et la Côte d’Ivoire avaient, en effet, déposé une demande au président tchadien, alors président de l’UA, pour geler la participation du Polisario aux activités de l’organisation panafricaine-.
Ya..bi, le le 21/01/2020 à 16h15
Commentaire