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Moncef Marzouki: "L'Algérie a commis un crime contre la population de Tindouf"

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  • #16
    Envoyé par Hallaj
    Merci Moncef Merzouki, merci de nous montrer encore et encore que le parti de Hizb El Ikhwane est l'ennemi irredentible de la nation algérienne et que les frères musulmans sont les laquais des monarchies.
    C'est incroyable le nombre de conneries que tu déverses sur ce forum. Je me demande d'ailleurs pourquoi je perds mon temps à te lire.

    Comment tu peux prétendre que les ikhwanistes sont l'ennemi irréductibles ("irrendentible" est un mot qui n'existe pas dans la langue française) de l'Algérie et qu'ils sont les laquais des monarchies alors que le grand ikhwaniste en chef, Ghannouchi a annoncé suite aux déclarations de Marzouki qu'il ne tolère, dans l’intérêt de la Tunisie, aucune atteinte aux relations algéro-tunisiennes ?????

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    • #17
      Donc votre makhzen est l'exemple à suivre ?
      Il n'y a pas d'exemple a suivre, mais il y a certainement un exemple a ne pas suivre. Et les dirigeants algériens ont de loin gagné dans ce registre.

      Tiens, pour finir, 3eme et derniere partie, encore plus de secrets diplomatiques sur la nuisance de l'Algérie officielle et comment elle a détruit l'espoir d'une union maghrébine.

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      • #18
        C'est Boumediene, ce révolutionnaire de pacotille qui a fait assassiner tous ces adversaires politiques, qui'est le responsable du non-Maghreb. Il avait l'habitude de menacer ses interlocuteurs pour arriver à ses fins. Il a fait céder Bourguiba, il avait menacé Mokhtar Ould Daddah mais il s'est cassé les dents face à Hassan II.

        Ci dessous, l'interview donné par le président mauritanien (1961-1978) Ould Daddah (M. O. D.), au quotidien français L'OBS, interview publié le 7 novembre 1977:

        - Comment le gouvernement français vous aide-t-il actuellement ?

        M. O. D. — La France nous a permis d'acheter sur son marché les armes dont nous avions besoin. Elle nous fournit une assistance pour la formation des cadres de notre armée. On trouve, d'autre part, quelques officiers français dans nos centres et nos bureaux.

        - Combien de militaires français y a-t-il exactement en Mauritanie aujourd'hui ?

        M. O. D. — Je ne suis pas un spécialiste des
        chiffres (1)

        - Est-il question d'en faire venir à nouveau ?

        M. O. D. — Cela dépendra de nos besoins, c'est-à-dire de l'intensité de l'agression que nous subissons. Si l'Algérie s'acharne à chercher à nous rayer de la carte, évidemment nous demanderons une aide accrue, et peut-être d'une autre nature. Est-ce que la France nous l'accorderait alors ? C'est un autre problème.
        Une chose est certaine : nous ne nous soumettrons ni à l'Algérie ni à aucun autre voisin ou ami.

        - Ce n'est pas l'Algérie qui vous attaque directement. C'est le Polisario.

        M. O. D. — Oh! si nous n'avions à subir que l'hostilité de ce mouvement, qui s'est constitué en Mauritanie avec notre aide pour libérer le Sahara occidental de l'emprise coloniale, il y a longtemps que le problème aurait été réglé ; il ne se serait même jamais posé en termes militaires. Ces gens ne sont malheureusement aujourd'hui rien d'autre que des mercenaires de l'Algérie, qui les recrute, les entraîne, les arme et les dirige. D'ailleurs, c'est Boumediene lui-même qui m'a menacé personnellement de l'agression que nous subissons aujourd'hui. C'était le 10 novembre 1975, dans une conversation en tête à tête que nous avions à Béchar, Il m'a d'abord déconseillé de passer un accord avec le « régime réactionnaire marocain » et pressé de rester du côté de l'Algérie, « pays progressiste ». Je lui ai répondu que la Mauritanie devait d'abord tenir compte de ses intérêts nationaux. Il m'a alors fait valoir que la Mauritanie avait deux mille kilomètres de frontières désertiques, indéfendables; que lui, Boumediene, soutiendrait à fond le Polisario ; que, si c'était insuffisant, cinquante, cent mille volontaires algériens (je cite les chiffres de Boumediene) iraient aider le Polisario. Je n'ai évidemment pas cédé car l'essentiel de nos intérêts nationaux était en jeu ; mais j'étais très étonné. Comment mon collègue Boumediene, que je considérais comme un très bon ami, comme il le disait lui-même, pouvait-il me traiter ainsi ? Un mois après cette conversation, nous subissions la première attaque venue d'Algérie.

        - L'alliance entre le Polisario et l'Algérie étant ce qu'elle est, quand serez-vous en mesure de tenir tête dans ce conflit ?

        M. O. D. — L'Algérie est plus puissante que nous. Il n'y a pas de honte à cela : faiblesse n'est pas vice. Il y a des pays plus puissants que l'Algérie. Pour ce qui est des mercenaires, malgré le sanctuaire dont ils disposent en territoire algérien, nous serons bientôt en mesure de leur résister. Il faut bien voir que jusqu'à la fin de 1975 nous n'avions pas vraiment d'armée. Une armée ne se crée ni en un jour ni en un an. Il faut voir aussi que des guérilleros peuvent longtemps affronter la plus puissante des armées ; que la « Land-Rover devenue le chameau du désert, leur permet des déplacements rapides. Quand on ne connaît pas le désert, je comprends qu'on s'étonne que la Mauritanie se défende apparemment si mal. Vu d'ici, c'est autre chose.

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        • #19
          Donc votre makhzen est l'exemple à suivre ?
          Non J’ai pas dit ça mais au moins le mekhzen ne cherche pas à couper un pays voisin en deux alors qu’il a les moyens de le faire ou du moins créer la zizanie

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          • #20
            couper un pays voisin en deux
            Lorsque le droit reconnaitra la souveraineté du Maroc sur les deux moitiés.

            En attendant, vous ressassez des fantasmes et lekdeb.

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            • #21
              Il n'a pas vraiment tort, le Marzouki.
              Moi, je reste du côté du choix des Sahraouis.
              Mais je me méfie tellement du régime voyou d'Alger. Il ne laissera pas les Sahraouis se déterminer par eux-mêmes.
              ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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              • #22
                Comment le gouvernement français vous aide-t-il actuellement ?

                M. O. D. — La France nous a permis d'acheter sur son marché les armes dont nous avions besoin. Elle nous fournit une assistance pour la formation des cadres de notre armée. On trouve, d'autre part, quelques officiers français dans nos centres et nos bureaux.

                - Combien de militaires français y a-t-il exactement en Mauritanie aujourd'hui ?

                M. O. D. — Je ne suis pas un spécialiste des
                chiffres (1)

                - Est-il question d'en faire venir à nouveau ?

                M. O. D. — Cela dépendra de nos besoins, c'est-à-dire de l'intensité de l'agression que nous subissons. Si l'Algérie s'acharne à chercher à nous rayer de la carte, évidemment nous demanderons une aide accrue, et peut-être d'une autre nature. Est-ce que la France nous l'accorderait alors ? C'est un autre problème.
                Une chose est certaine : nous ne nous soumettrons ni à l'Algérie ni à aucun autre voisin ou ami.

                - Ce n'est pas l'Algérie qui vous attaque directement. C'est le Polisario.

                M. O. D. — Oh! si nous n'avions à subir que l'hostilité de ce mouvement, qui s'est constitué en Mauritanie avec notre aide pour libérer le Sahara occidental de l'emprise coloniale, il y a longtemps que le problème aurait été réglé ; il ne se serait même jamais posé en termes militaires. Ces gens ne sont malheureusement aujourd'hui rien d'autre que des mercenaires de l'Algérie, qui les recrute, les entraîne, les arme et les dirige. D'ailleurs, c'est Boumediene lui-même qui m'a menacé personnellement de l'agression que nous subissons aujourd'hui. C'était le 10 novembre 1975, dans une conversation en tête à tête que nous avions à Béchar, Il m'a d'abord déconseillé de passer un accord avec le « régime réactionnaire marocain » et pressé de rester du côté de l'Algérie, « pays progressiste ». Je lui ai répondu que la Mauritanie devait d'abord tenir compte de ses intérêts nationaux. Il m'a alors fait valoir que la Mauritanie avait deux mille kilomètres de frontières désertiques, indéfendables; que lui, Boumediene, soutiendrait à fond le Polisario ; que, si c'était insuffisant, cinquante, cent mille volontaires algériens (je cite les chiffres de Boumediene) iraient aider le Polisario. Je n'ai évidemment pas cédé car l'essentiel de nos intérêts nationaux était en jeu ; mais j'étais très étonné. Comment mon collègue Boumediene, que je considérais comme un très bon ami, comme il le disait lui-même, pouvait-il me traiter ainsi ? Un mois après cette conversation, nous subissions la première attaque venue d'Algérie.

                - L'alliance entre le Polisario et l'Algérie étant ce qu'elle est, quand serez-vous en mesure de tenir tête dans ce conflit ?

                M. O. D. — L'Algérie est plus puissante que nous. Il n'y a pas de honte à cela : faiblesse n'est pas vice. Il y a des pays plus puissants que l'Algérie. Pour ce qui est des mercenaires, malgré le sanctuaire dont ils disposent en territoire algérien, nous serons bientôt en mesure de leur résister. Il faut bien voir que jusqu'à la fin de 1975 nous n'avions pas vraiment d'armée. Une armée ne se crée ni en un jour ni en un an. Il faut voir aussi que des guérilleros peuvent longtemps affronter la plus puissante des armées ; que la « Land-Rover devenue le chameau du désert, leur permet des déplacements rapides. Quand on ne connaît pas le désert, je comprends qu'on s'étonne que la Mauritanie se défende apparemment si mal. Vu d'ici, c'est autre chose.
                Mokhtar ould dada a tout dit, un régime mafieux qui a spolié l'indépendance de l'Algérie et qui a massacré les vrais résistants était, est et restera le seul frein au Grand Maghreb. Cette bande de mafieux sont responsables de la mort de plusieurs milliers de Maghrébins, responsables de la non intégration de la région et de son développement et enfin et surtout responsables du désastre que connaît l'Algérie malgré son pétrole et gaz.

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                • #23
                  Cette bande de mafieux sont responsables de la mort de plusieurs milliers de Maghrébins, responsables de la non intégration de la région et de son développement et enfin et surtout responsables du désastre que connaît l'Algérie malgré son pétrole et gaz.
                  il ya surement une part de responsabilité algérienne ,mais sinon, dis nous, les deux autres etats qui se sont partagés contre son gré, le territoire de la troisième partie dont ils etaient sensés protégés les intérêts et soutenir les revendications d'indépendance aupres du colon espagnol qui les a réunis a madrid pour leur refiler le pays ,ils ont une part de responsabilité wella walou ?
                  ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
                  On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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                  • #24
                    Cette bande de mafieux sont responsables de la mort de plusieurs milliers de Maghrébins, responsables de la non intégration de la région et de son développement et enfin et surtout responsables du désastre que connaît l'Algérie malgré son pétrole et gaz.
                    Le desastre que connait l'Irak, la Syrie, la libye malgré leur petrole et leur gaz est encore PIRE.
                    Le desastre que connait la Tunisie avec sa revolution du jasmin et qui 10 ans apres sa democratie modele dans le monde arabe n'arrive plus à nourir sa population avec une crise institutionnelle inedite (president contre le parlement et le premier ministre, bagare et insulte dans l'enceinte du parlement),

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                    • #25
                      Le montant de dénonciations et de témoignages du MAE Tunisien dans ces 4 vidéos est une véritable charge contre le régime d'Al Mouradia:

                      La finale:

                      Commentaire


                      • #26
                        Le montant de dénonciations et de témoignages du MAE Tunisien dans ces 4 vidéos est une véritable charge contre le régime d'Al Mouradia:

                        La finale:

                        Le desastre que connait la Tunisie avec sa revolution du jasmin et qui 10 ans apres sa democratie modele dans le monde arabe n'arrive plus à nourir sa population avec une crise institutionnelle inedite (president contre le parlement et le premier ministre, bagare et insulte dans l'enceinte du parlement), une crie economique et sociale jamais connue, des villes enflamées et un peuple affamé.
                        LE MAE tunisien n'est vraiment pas un exemple.

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                        • #27
                          Le montant de dénonciations et de témoignages du MAE Tunisien dans ces 4 vidéos est une véritable charge contre le régime d'Al Mouradia
                          Ce type a fait les éloges à Aliot marie quand il était MAE tunisien, en plus de ses prises de positions par rapport à la révolution du jasmin ce fut tellement scandaleux en tunisie qu'il dut démissionner d'un poste ou il n'exerça que trois semaines !!
                          c'est dire de la crédibilité du type ...
                          mise à part chez les 3iyacha et autres domestiques du makhzen ,il n'a aucune visibilité ni importance politique de quel ordre que ce soit.
                          ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
                          On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

                          Commentaire


                          • #28

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                            • #29
                              Moncef mets de l'eau dans son vin mais c'est trop tard, il n'a pas été à la hauteur du poste qu'il a occupé .
                              ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
                              On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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                              • #30
                                Voici le message de Merzouki que les marocaines veulent cacher
                                facebook
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