LA PAZ (AP) - Evo Morales, premier président indien de Bolivie, a qualifié mardi le capitalisme de "pire ennemi de l'humanité".
"Les compagnies transnationales provoquent toujours des conflits pour accumuler du capital, et l'accumulation de capital dans quelques mains n'est pas une solution pour l'humanité", a déclaré le président bolivien lors d'une conférence d'intellectuels de gauche à La Paz. "Et je suis donc arrivé à la conclusion que le capitalisme est le pire ennemi de l'humanité".
Elu en décembre 2005 pour un mandat de cinq ans sur un programme de défense des populations opprimées, Evo Morales a depuis nationalisé l'industrie du pétrole et du gaz naturel en vue de redistribuer les richesses tirées de ce rachat.
Il a convoqué l'Assemblée constituante en août dernier, lui donnant un an pour réécrire la Constitution afin d'y inscrire les droits de la majorité indienne longtemps opprimée.
Il a indiqué mardi que la nouvelle constitution déclarait la Bolivie comme un Etat pacifiste refusant explicitement la guerre. "Plutôt que fabriquer de nouvelles armes et balles pour tuer la race humaine, nous devrions nous concentrer sur une production de nourriture plus forte", a-t-il déclaré. AP
"Les compagnies transnationales provoquent toujours des conflits pour accumuler du capital, et l'accumulation de capital dans quelques mains n'est pas une solution pour l'humanité", a déclaré le président bolivien lors d'une conférence d'intellectuels de gauche à La Paz. "Et je suis donc arrivé à la conclusion que le capitalisme est le pire ennemi de l'humanité".
Elu en décembre 2005 pour un mandat de cinq ans sur un programme de défense des populations opprimées, Evo Morales a depuis nationalisé l'industrie du pétrole et du gaz naturel en vue de redistribuer les richesses tirées de ce rachat.
Il a convoqué l'Assemblée constituante en août dernier, lui donnant un an pour réécrire la Constitution afin d'y inscrire les droits de la majorité indienne longtemps opprimée.
Il a indiqué mardi que la nouvelle constitution déclarait la Bolivie comme un Etat pacifiste refusant explicitement la guerre. "Plutôt que fabriquer de nouvelles armes et balles pour tuer la race humaine, nous devrions nous concentrer sur une production de nourriture plus forte", a-t-il déclaré. AP
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