Tout le monde sait qu'Al Quaida en Irak et au Maghreb est une invention des services psychologiques Américains.
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La résistance irakienne n’est pas terroriste
Malgré ce qu’on essaie de nous faire croire tous les jours, la résistance irakienne n’est pas terroriste.
Le président Bush peut bien mettre en garde ses concitoyens contre le danger « d’Al-Qaeda en Irak », qui formerait des cellules pour attaquer les États-Unis, malheureusement pour lui, des officiers supérieurs américains viennent d’admettre que cette organisation n’existait pas. Les généraux Casey et Kimmitt ont également reconnu qu’Al-Zarkaoui était une fabrication de leurs services de guerre psychologique et le général Bergner a déclaré que son successeur, Al-Baghdadi, était un acteur (voir le document PDF en bas de page).
Il est de plus clair que ces pseudo groupes terroristes sont à la solde des Etats-Unis, et qu’ils ne servent qu’à répendre des écrans de fumées afin de créer une confusion entre les attentats sanglants irrationnels et la résistance armée.
Il est aussi notoire aujourd’hui que les commandos de la mort, comme « la brigade du loup », ont été mis en place et dirigés par l’armée américaine afin de propager le chaos.
En combattant la résistance, les forces d’occupation américaines tentent de diviser une nation organique et de promouvoir des bourgeoises locales corrompues et des chefs de guerre féodaux qui ne peuvent pas, et même refusent, de créer un Etat de ses citoyens. La répression brutale exercée contre le peuple irakien n’est que le moyen d’assurer les conditions propices au viol, en pleine lumière, de la nation irakienne et de la confisquation de ses ressources en hydrocarbures.
La résistance irakienne lutte contre le l’impérialisme et la mondialisation par la force. Son programme est simple : que l’Irak demeure souverain sur ses richesses, son territoire et son futur.
L’impérialisme occidental
Depuis plus de 4 000 ans, l’Irak forme une entité géopolitique, économique et sociale unie, composée d’une variété de communautés, dont, entre autres : les Arabes, les Kurdes, les Turcomans, et les Chaldo-Assyriens. Ceux-ci ont accepté de partager le poids du passé, du présent et du futur de leur nation, au risque parfois d’être annihilés. Tout au long de ces 4 000 ans, l’Irak n’a jamais connu de guerre civile. Il existe, bien entendu, des clivages au sein de la société irakienne, mais ceux-ci sont principalement politiques, plutôt qu’ethniques et confessionnels. Ils divisent la société en trois courants politiques majeurs : le courant nationaliste, le courant islamiste et le courant de gauche. Ces trois courants sont par essence anti-impérialistes.
C’est dans ce contexte que le discours médiatique dominant actuel de sectarisme doit être dénoncé comme l’arme d’une puissance coloniale et impérialiste. En effet, en accord avec la tradition d’expansion des empires – grâce au principe du diviser pour mieux régner –, les Etats-Unis ont soutenu des forces intolérantes en Irak. Ils ont organisé, à cette fin, le soi-disant « processus politique », y compris en imposant une Loi de transition administrative basée sur des principes sectaires, l’organisation d’élections d’une Assemblée constituante biaisées, la rédaction d’une Constitution qui impose une structure fédérale « permanente » à une nation précédemment unifiée.
Les forces politiques promues par l’occupation, ne s’accordent que sur un point : le partage de l’Iraq selon des lignes sectaires. Elles ne s’entendent pas sur la notion de fédéralisme.
Le mouvement Kurde espère annexer constitutionnellement la ville de Kirkouk et ses riches ressources pétrolières, afin de déclarer son indépendance dans le futur.
Les partis chiites – Al Dawa, du 1er ministre Ibrahim Al Jaafari, et le Conseil Suprême de la Révolution Islamique en Iraq de Aziz Abdul Hakim – espèrent exercer un contrôle de facto du gouvernement central.. Ils ont récemment parlé de leur « droit » et de la possibilité de créer une région chiite autonome au Sud du pays.
La résistance irakienne, qui est principalement soutenue par la communauté sunnite, se bat contre le sectarisme. Elle ne reconnaît pas la légitimité des représentants sunnites autoproclamés qui ont émergé des élections de décembre.
Le « Projet pour un nouveau siècle américain » (PNAC)
Au nom de la destruction de l’Irak, les crimes et atrocités commis par l’Occupation américaine et ses alliés sont un affront à la conscience, et constituent, selon le droit international, des crimes contre l’humanité.
Depuis 2003, l’identité, la société, l’Etat et la nation irakiens ont été systématiquement détruits, les ressources réquisitionnées, les sites religieux profanés, les ressources culturelles pillées et la population sauvagement réprimée. Durant les cinq derniers mois, les Etats-Unis ont intensifié leurs campagnes de bombardements massifs sur des villes et des villages entiers. Des milliers de raids aériens sont conduits tous les mois.
Les Etats-Unis ont utilisé des agents chimiques, y compris du phosphore blanc (une arme dérivée du napalm) contre des populations civiles, en particulier à Fallujah et Tel Afar.
Plusieurs villes ont été réduites en ruines, parmi lesquelles Fallujah, Al Qaim, Tel Afar, Haditha. Certains estiment que les victimes civiles seraient plus de 160 000 et soupçonnent l’appareil militaire américain et leur régime fantoche de détenir quelque 82 000 prisonniers, la majorité n’ayant pas eu de jugement.
Ce catalogue de destruction n’est pas seulement une conséquence de la guerre, mais vient d’une rationalité annoncée et développée par l’extrême droite américaine. Le PNAC (Project for the New American Century – « Projet pour le nouveau siècle américain ») peut être crédité d’une chose : sa candeur hallucinante à annoncer les plans impérialistes des Etats-Unis au Moyen Orient et dans le monde.
Le PNAC a été fondé au printemps 1997 par les néo-conservateurs Robert Kagan et William Kristol. Les signataires de son « Mission statement » comprennent Dick Cheney, Donald Rumsfeld, Jeb Bush (le frère de George W. Bush), Francis Fukuyama et Paul Wolfowitz, l’« architecte » de la guerre en l’Iraq.
La suite...
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La résistance irakienne n’est pas terroriste
Malgré ce qu’on essaie de nous faire croire tous les jours, la résistance irakienne n’est pas terroriste.
Le président Bush peut bien mettre en garde ses concitoyens contre le danger « d’Al-Qaeda en Irak », qui formerait des cellules pour attaquer les États-Unis, malheureusement pour lui, des officiers supérieurs américains viennent d’admettre que cette organisation n’existait pas. Les généraux Casey et Kimmitt ont également reconnu qu’Al-Zarkaoui était une fabrication de leurs services de guerre psychologique et le général Bergner a déclaré que son successeur, Al-Baghdadi, était un acteur (voir le document PDF en bas de page).
Il est de plus clair que ces pseudo groupes terroristes sont à la solde des Etats-Unis, et qu’ils ne servent qu’à répendre des écrans de fumées afin de créer une confusion entre les attentats sanglants irrationnels et la résistance armée.
Il est aussi notoire aujourd’hui que les commandos de la mort, comme « la brigade du loup », ont été mis en place et dirigés par l’armée américaine afin de propager le chaos.
En combattant la résistance, les forces d’occupation américaines tentent de diviser une nation organique et de promouvoir des bourgeoises locales corrompues et des chefs de guerre féodaux qui ne peuvent pas, et même refusent, de créer un Etat de ses citoyens. La répression brutale exercée contre le peuple irakien n’est que le moyen d’assurer les conditions propices au viol, en pleine lumière, de la nation irakienne et de la confisquation de ses ressources en hydrocarbures.
La résistance irakienne lutte contre le l’impérialisme et la mondialisation par la force. Son programme est simple : que l’Irak demeure souverain sur ses richesses, son territoire et son futur.
L’impérialisme occidental
Depuis plus de 4 000 ans, l’Irak forme une entité géopolitique, économique et sociale unie, composée d’une variété de communautés, dont, entre autres : les Arabes, les Kurdes, les Turcomans, et les Chaldo-Assyriens. Ceux-ci ont accepté de partager le poids du passé, du présent et du futur de leur nation, au risque parfois d’être annihilés. Tout au long de ces 4 000 ans, l’Irak n’a jamais connu de guerre civile. Il existe, bien entendu, des clivages au sein de la société irakienne, mais ceux-ci sont principalement politiques, plutôt qu’ethniques et confessionnels. Ils divisent la société en trois courants politiques majeurs : le courant nationaliste, le courant islamiste et le courant de gauche. Ces trois courants sont par essence anti-impérialistes.
C’est dans ce contexte que le discours médiatique dominant actuel de sectarisme doit être dénoncé comme l’arme d’une puissance coloniale et impérialiste. En effet, en accord avec la tradition d’expansion des empires – grâce au principe du diviser pour mieux régner –, les Etats-Unis ont soutenu des forces intolérantes en Irak. Ils ont organisé, à cette fin, le soi-disant « processus politique », y compris en imposant une Loi de transition administrative basée sur des principes sectaires, l’organisation d’élections d’une Assemblée constituante biaisées, la rédaction d’une Constitution qui impose une structure fédérale « permanente » à une nation précédemment unifiée.
Les forces politiques promues par l’occupation, ne s’accordent que sur un point : le partage de l’Iraq selon des lignes sectaires. Elles ne s’entendent pas sur la notion de fédéralisme.
Le mouvement Kurde espère annexer constitutionnellement la ville de Kirkouk et ses riches ressources pétrolières, afin de déclarer son indépendance dans le futur.
Les partis chiites – Al Dawa, du 1er ministre Ibrahim Al Jaafari, et le Conseil Suprême de la Révolution Islamique en Iraq de Aziz Abdul Hakim – espèrent exercer un contrôle de facto du gouvernement central.. Ils ont récemment parlé de leur « droit » et de la possibilité de créer une région chiite autonome au Sud du pays.
La résistance irakienne, qui est principalement soutenue par la communauté sunnite, se bat contre le sectarisme. Elle ne reconnaît pas la légitimité des représentants sunnites autoproclamés qui ont émergé des élections de décembre.
Le « Projet pour un nouveau siècle américain » (PNAC)
Au nom de la destruction de l’Irak, les crimes et atrocités commis par l’Occupation américaine et ses alliés sont un affront à la conscience, et constituent, selon le droit international, des crimes contre l’humanité.
Depuis 2003, l’identité, la société, l’Etat et la nation irakiens ont été systématiquement détruits, les ressources réquisitionnées, les sites religieux profanés, les ressources culturelles pillées et la population sauvagement réprimée. Durant les cinq derniers mois, les Etats-Unis ont intensifié leurs campagnes de bombardements massifs sur des villes et des villages entiers. Des milliers de raids aériens sont conduits tous les mois.
Les Etats-Unis ont utilisé des agents chimiques, y compris du phosphore blanc (une arme dérivée du napalm) contre des populations civiles, en particulier à Fallujah et Tel Afar.
Plusieurs villes ont été réduites en ruines, parmi lesquelles Fallujah, Al Qaim, Tel Afar, Haditha. Certains estiment que les victimes civiles seraient plus de 160 000 et soupçonnent l’appareil militaire américain et leur régime fantoche de détenir quelque 82 000 prisonniers, la majorité n’ayant pas eu de jugement.
Ce catalogue de destruction n’est pas seulement une conséquence de la guerre, mais vient d’une rationalité annoncée et développée par l’extrême droite américaine. Le PNAC (Project for the New American Century – « Projet pour le nouveau siècle américain ») peut être crédité d’une chose : sa candeur hallucinante à annoncer les plans impérialistes des Etats-Unis au Moyen Orient et dans le monde.
Le PNAC a été fondé au printemps 1997 par les néo-conservateurs Robert Kagan et William Kristol. Les signataires de son « Mission statement » comprennent Dick Cheney, Donald Rumsfeld, Jeb Bush (le frère de George W. Bush), Francis Fukuyama et Paul Wolfowitz, l’« architecte » de la guerre en l’Iraq.
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