Tweet
Pour les infirmières bulgares c'est la fin d’un silence. Pour la première fois vendredi devant une commission d’enquête bulgare, les infirmières bulgares et le médecin d’origine palestinienne ont tous reconnu avoir été victimes de tortures durant leurs huit années de détention en Libye. Mais pour l’heure, aucun détail n’a filtré sur la nature de ces actes de tortures.
L’information intervient alors que Seif al-Islam, le fils du dirigeant libyen Khadafi, a reconnu jeudi, que les infirmières et le médecin avaient été torturés : "Oui, ils ont été torturés à l'électricité et ils ont fait l'objet de menaces que les membres de leur famille seraient visés. Mais une grande partie de ce que le médecin a affirmé est un pur mensonge".
"Torturés comme des animaux"
Achraf Joumaa Hajouj, le médecin d’origine palestinienne, était jusqu’à présent le seul otage à avoir parlé du calvaire enduré durant leur détention. "Je raconte toute la vérité et seulement la vérité", a-t-il déclaré. "Nous avons tous été torturés comme des animaux. Nous sommes des victimes et nous ne l'oublierions jamais". Le médecin a rappelé avoir subi "de l'électricité, des coups, des privations de sommeil et de nourriture". Et d’ajouter : "Ils ont menacé de me violer et ils ont menacé de violer une de mes sœurs".
Il a également raconté à la télévision néerlandaise que des policiers libyens l'avaient drogué et torturé à l'aide d'électrodes sur les pieds et les parties génitales. Il a d’ores et déjà annoncé son intention de porter plainte contre Tripoli devant la commission des droits de l'homme des Nations unies.
Relâchés le 24 juillet au terme d’un interminable feuilleton judiciaire, les infirmières et le médecin étaient accusés par Tripoli d’avoir délibérément inoculé le virus du sida à plus de 400 enfants libyens.
Par le figaro
L’information intervient alors que Seif al-Islam, le fils du dirigeant libyen Khadafi, a reconnu jeudi, que les infirmières et le médecin avaient été torturés : "Oui, ils ont été torturés à l'électricité et ils ont fait l'objet de menaces que les membres de leur famille seraient visés. Mais une grande partie de ce que le médecin a affirmé est un pur mensonge".
"Torturés comme des animaux"
Achraf Joumaa Hajouj, le médecin d’origine palestinienne, était jusqu’à présent le seul otage à avoir parlé du calvaire enduré durant leur détention. "Je raconte toute la vérité et seulement la vérité", a-t-il déclaré. "Nous avons tous été torturés comme des animaux. Nous sommes des victimes et nous ne l'oublierions jamais". Le médecin a rappelé avoir subi "de l'électricité, des coups, des privations de sommeil et de nourriture". Et d’ajouter : "Ils ont menacé de me violer et ils ont menacé de violer une de mes sœurs".
Il a également raconté à la télévision néerlandaise que des policiers libyens l'avaient drogué et torturé à l'aide d'électrodes sur les pieds et les parties génitales. Il a d’ores et déjà annoncé son intention de porter plainte contre Tripoli devant la commission des droits de l'homme des Nations unies.
Relâchés le 24 juillet au terme d’un interminable feuilleton judiciaire, les infirmières et le médecin étaient accusés par Tripoli d’avoir délibérément inoculé le virus du sida à plus de 400 enfants libyens.
Par le figaro
Commentaire