L'Iran a présenté pour la première fois samedi un nouveau missile à longue portée capable d'atteindre Israël et les bases militaires américaines de la région, lors d'un défilé militaire qui intervient dans un contexte de tensions croissantes sur le programme nucléaire de Téhéran.


Le présentateur militaire officiel du défilé, montrant le texte de son discours, a précisé à quelques journalistes que «Ghadr-1» («puissance») avait «une portée de 1800 km et fonctionnait au combustible liquide».
Organisée dans le cadre des commémorations de la guerre Iran-Irak (1980-88), l'imposante parade a aussi été marquée par de nombreux slogans antiaméricains et anti-israéliens.
L'exemplaire du nouveau missile a été dévoilé en même temps qu'un modèle plus ancien, le «Shahab-3», dont la «portée est de 1300 km», selon le commentateur officiel. Il ressemble fortement à un modèle amélioré du Shahab-3, déjà exhibé les années précédentes.
Par le passé, l'Iran avait assuré avoir augmenté la portée du Shahab-3 à 2000 km.
Avec une portée de 1800 km, le missile Ghadr-1 serait capable d'atteindre Israël --les deux pays sont séparés par plus d'un millier de kilomètres-- ainsi que toutes les bases militaires américaines de la région.
Au début du défilé, trois Saegheh, le nouvel avion de chasse iranien, présenté comme un appareil dernier cri, ont par ailleurs survolé la parade.
Contrairement à 2006, la parade, a été marquée par la présence de nombreuses inscriptions antiaméricaines et anti-israéliennes.
Des véhicules militaires arboraient des inscriptions: «Mort à l'Amérique» et «Mort à Israël».
D'autres mettaient en exergue des citations de l'imam Khomeiny, fondateur de la République islamique, hostiles à Israël, comme «aucun Iranien et aucun musulman ne reconnaît l'existence d'Israël.
«Israël doit être rayé de la carte», pouvait-on aussi lire, une phrase prononcée en 2005 par le président iranien Mahmoud Ahmadinejad qui avait créé une vague de protestation en Occident.
Le président iranien a prononcé un discours à l'occasion de cette parade, durant laquelle toutes les armes exhibées étaient de construction iranienne, selon des responsables militaires.
«L'Iran est une puissance influente (...) et le monde doit savoir que cette puissance a toujours été au service de la paix, de la stabilité, de la fraternité et de la justice», a affirmé Mahmoud Ahmadinejad.
«La présence des forces illégitimes (américaines) dans la région est la cause de tous les différends et de toutes les menaces et leur départ est dans leur intérêt, dans celui des peuples de la région», a-t-il ajouté.
Tout comme en 2006, les attachés militaires européens n'ont pas assisté au défilé afin d'éviter de cautionner les inscriptions antiaméricaines et anti-israéliennes, selon un diplomate européen.
La commémoration de la guerre Iran-Irak intervient alors que la pression augmente sur le dossier nucléaire iranien.
Dans son discours, M. Ahmadinejad a de nouveau déclaré que des sanctions n'arrêteraient pas la «marche vers le progrès» de l'Iran, dont le programme nucléaire est contesté par la communauté internationale.
Le chef de la diplomatie française, Bernard Kouchner, a récemment évoqué la possibilité d'une «guerre», précisant par la suite qu'il fallait tout faire pour l'éviter.
Les responsables américains ont eux toujours affirmé qu'ils n'écartaient aucune option, même s'ils privilégient la diplomatie pour forcer l'Iran à suspendre son programme d'enrichissement d'uranium.
Les Occidentaux accusent l'Iran de chercher à fabriquer l'arme atomique sous couvert de son programme nucléaire civil, ce que Téhéran a toujours démenti.
Des experts et universitaires occidentaux ont fait état de plans israéliens pour détruire dans un raid aérien les installations nucléaires iraniennes.
- AFP


Le présentateur militaire officiel du défilé, montrant le texte de son discours, a précisé à quelques journalistes que «Ghadr-1» («puissance») avait «une portée de 1800 km et fonctionnait au combustible liquide».
Organisée dans le cadre des commémorations de la guerre Iran-Irak (1980-88), l'imposante parade a aussi été marquée par de nombreux slogans antiaméricains et anti-israéliens.
L'exemplaire du nouveau missile a été dévoilé en même temps qu'un modèle plus ancien, le «Shahab-3», dont la «portée est de 1300 km», selon le commentateur officiel. Il ressemble fortement à un modèle amélioré du Shahab-3, déjà exhibé les années précédentes.
Par le passé, l'Iran avait assuré avoir augmenté la portée du Shahab-3 à 2000 km.
Avec une portée de 1800 km, le missile Ghadr-1 serait capable d'atteindre Israël --les deux pays sont séparés par plus d'un millier de kilomètres-- ainsi que toutes les bases militaires américaines de la région.
Au début du défilé, trois Saegheh, le nouvel avion de chasse iranien, présenté comme un appareil dernier cri, ont par ailleurs survolé la parade.
Contrairement à 2006, la parade, a été marquée par la présence de nombreuses inscriptions antiaméricaines et anti-israéliennes.
Des véhicules militaires arboraient des inscriptions: «Mort à l'Amérique» et «Mort à Israël».
D'autres mettaient en exergue des citations de l'imam Khomeiny, fondateur de la République islamique, hostiles à Israël, comme «aucun Iranien et aucun musulman ne reconnaît l'existence d'Israël.
«Israël doit être rayé de la carte», pouvait-on aussi lire, une phrase prononcée en 2005 par le président iranien Mahmoud Ahmadinejad qui avait créé une vague de protestation en Occident.
Le président iranien a prononcé un discours à l'occasion de cette parade, durant laquelle toutes les armes exhibées étaient de construction iranienne, selon des responsables militaires.
«L'Iran est une puissance influente (...) et le monde doit savoir que cette puissance a toujours été au service de la paix, de la stabilité, de la fraternité et de la justice», a affirmé Mahmoud Ahmadinejad.
«La présence des forces illégitimes (américaines) dans la région est la cause de tous les différends et de toutes les menaces et leur départ est dans leur intérêt, dans celui des peuples de la région», a-t-il ajouté.
Tout comme en 2006, les attachés militaires européens n'ont pas assisté au défilé afin d'éviter de cautionner les inscriptions antiaméricaines et anti-israéliennes, selon un diplomate européen.
La commémoration de la guerre Iran-Irak intervient alors que la pression augmente sur le dossier nucléaire iranien.
Dans son discours, M. Ahmadinejad a de nouveau déclaré que des sanctions n'arrêteraient pas la «marche vers le progrès» de l'Iran, dont le programme nucléaire est contesté par la communauté internationale.
Le chef de la diplomatie française, Bernard Kouchner, a récemment évoqué la possibilité d'une «guerre», précisant par la suite qu'il fallait tout faire pour l'éviter.
Les responsables américains ont eux toujours affirmé qu'ils n'écartaient aucune option, même s'ils privilégient la diplomatie pour forcer l'Iran à suspendre son programme d'enrichissement d'uranium.
Les Occidentaux accusent l'Iran de chercher à fabriquer l'arme atomique sous couvert de son programme nucléaire civil, ce que Téhéran a toujours démenti.
Des experts et universitaires occidentaux ont fait état de plans israéliens pour détruire dans un raid aérien les installations nucléaires iraniennes.
- AFP
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