ABAT (Reuters) - Nicolas Sarkozy souhaite que la proposition marocaine d'autonomie pour le Sahara occidental serve de base de négociation pour le règlement "raisonnable" d'un des plus vieux conflits de la planète. "Le Maroc a proposé un plan d'autonomie, un plan qui est sérieux, un plan qui est crédible en tant que base de négociation", a dit le président français au Parlement marocain, au deuxième jour de sa visite d'Etat au Maroc.
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"Pour la France, c'est une solution politique, négociée et agréée entre les deux parties sous l'égide des Nations unies, qui permettra de résoudre ce conflit trop ancien", a rappelé le chef de l'Etat.
"Le plan d'autonomie marocain existe, il est sur la table et il constitue un élément nouveau de proposition après des années d'impasse", a-t-il ajouté. "Je forme le souhait que le plan d'autonomie marocain puisse servir de base de négociation pour la recherche d'un règlement raisonnable. La France sera à vos côtés."
En août dernier, deux journées de négociations entre le Maroc et les indépendantistes du Front Polisario sur l'avenir du Sahara occidental près de New York, sous l'égide de l'Onu, n'ont pas permis de trouver un accord. Les deux parties sont cependant convenues de se rencontrer de nouveau.
Le Maroc propose que le Sahara occidental devienne une région autonome sous souveraineté marocaine. Le Front Polisario estime que l'avenir de ce territoire doit être décidé par un référendum d'autodétermination.
Le conflit du Sahara occidental a débuté avec l'annexion par le Maroc en 1975, après une "marche verte" organisée par le roi Hassan II, de ce vaste territoire riche en phosphates colonisé par l'Espagne.
La guérilla indépendantiste du Polisario, qui bénéficie du soutien de l'Algérie, est suspendue depuis un cessez-le-feu intervenu en 1991 sous les auspices de l'Onu. Mais l'organisation internationale n'a jamais été en mesure de mettre en oeuvre un référendum d'autodétermination que Rabat refuse.
"Le jour où l'Algérie aura envie que ce dossier bouge, ce dossier bougera", estime-t-on de source diplomatique française. "C'est une zone sur laquelle nous avons un regard très attentif. C'est un conflit gelé mais nous n'avons pas envie d'une déstabilisation de cette zone-là."
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"Pour la France, c'est une solution politique, négociée et agréée entre les deux parties sous l'égide des Nations unies, qui permettra de résoudre ce conflit trop ancien", a rappelé le chef de l'Etat.
"Le plan d'autonomie marocain existe, il est sur la table et il constitue un élément nouveau de proposition après des années d'impasse", a-t-il ajouté. "Je forme le souhait que le plan d'autonomie marocain puisse servir de base de négociation pour la recherche d'un règlement raisonnable. La France sera à vos côtés."
En août dernier, deux journées de négociations entre le Maroc et les indépendantistes du Front Polisario sur l'avenir du Sahara occidental près de New York, sous l'égide de l'Onu, n'ont pas permis de trouver un accord. Les deux parties sont cependant convenues de se rencontrer de nouveau.
Le Maroc propose que le Sahara occidental devienne une région autonome sous souveraineté marocaine. Le Front Polisario estime que l'avenir de ce territoire doit être décidé par un référendum d'autodétermination.
Le conflit du Sahara occidental a débuté avec l'annexion par le Maroc en 1975, après une "marche verte" organisée par le roi Hassan II, de ce vaste territoire riche en phosphates colonisé par l'Espagne.
La guérilla indépendantiste du Polisario, qui bénéficie du soutien de l'Algérie, est suspendue depuis un cessez-le-feu intervenu en 1991 sous les auspices de l'Onu. Mais l'organisation internationale n'a jamais été en mesure de mettre en oeuvre un référendum d'autodétermination que Rabat refuse.
"Le jour où l'Algérie aura envie que ce dossier bouge, ce dossier bougera", estime-t-on de source diplomatique française. "C'est une zone sur laquelle nous avons un regard très attentif. C'est un conflit gelé mais nous n'avons pas envie d'une déstabilisation de cette zone-là."
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