François Hollande dénonce un "Président moi-je".
Lors de ses vœux à la presse, le premier secrétaire du PS a promis de faire de son parti le «premier de France» lors des municipales.
Combatif. François Hollande a fait une rentrée 2008 offensive jeudi lors de ses derniers vœux à la presse en tant que premier secrétaire du PS. A deux mois des municipales, le chef de file des socialistes a attaqué bille en tête Nicolas Sarkozy, dont il dénonce la «posture personnelle».
Le qualifiant de «président moi-je», François Hollande s'est lancé dans une longue tirade sur un chef de l'Etat qu'il accuse de vouloir «changer la Constitution pour s'inviter en permanence à l'Assemblée nationale et au Sénat». «Méfiez-vous», a poursuivi le premier secrétaire, s'adressant aux journalistes : «il va s'inviter chez vous aussi, dans vos rédactions et peut-être dans vos domiciles».
«Narcissisme compassionnel»
Il s'est également attaqué à l'affichage par le chef de l'Etat de son idylle avec Carla Bruni. «Narcissisme compassionnel», estime François Hollande, pour qui Nicolas Sarkozy «nous installe, président m'as-tu vu, tous, citoyens, responsables publics, journalistes, il nous installe comme des voyeurs».
Insistant sur le rapport du chef de l'Etat au média, François Hollande a expliqué aux journalistes : «il est votre invité d'honneur, vous n'y pouvez plus rien et le pire même c'est que le temps de parole qui est le sien n'est pas compté dans le temps de parole gouvernemental ou dans le temps majoritaire».
«Déconstruction des mécanismes économiques»
Quant à la politique menée par la majorité, elle revient ,pour le chef de file des socialistes à un «régime du verbe» et du «coup d'éclat permanent». «On nous parle relance de la consommation, et il nous fait l'aveu : les caisses sont vides. Qui a donc vidé les caisses depuis huit mois et peut-être davantage si ce n'est une majorité qui a voté 15 milliards de cadeaux fiscaux et d'exonérations de cotisations sociales?»
«Face au tout-pouvoir, je veux en 2008 faire du Parti socialiste un contre-pouvoir», a conclu François Hollande, qui fixe un objectif à son ultime année comme premier secrétaire : «le Parti socialiste doit être le premier parti de France, à l'occasion des élections municipales et cantonales».
Pour cela, il faut que le PS devienne «une force d'opposition face à un système économique déséquilibré, un ordre politique injuste», estime le premier secrétaire, pour qui il faut mener une «une déconstruction des mécanismes économiques et politiques, une réflexion sur la mondialisation, la nation, l'individu que nous avons commencé à engager».
Source.LeFigaro.
Lors de ses vœux à la presse, le premier secrétaire du PS a promis de faire de son parti le «premier de France» lors des municipales.
Combatif. François Hollande a fait une rentrée 2008 offensive jeudi lors de ses derniers vœux à la presse en tant que premier secrétaire du PS. A deux mois des municipales, le chef de file des socialistes a attaqué bille en tête Nicolas Sarkozy, dont il dénonce la «posture personnelle».
Le qualifiant de «président moi-je», François Hollande s'est lancé dans une longue tirade sur un chef de l'Etat qu'il accuse de vouloir «changer la Constitution pour s'inviter en permanence à l'Assemblée nationale et au Sénat». «Méfiez-vous», a poursuivi le premier secrétaire, s'adressant aux journalistes : «il va s'inviter chez vous aussi, dans vos rédactions et peut-être dans vos domiciles».
«Narcissisme compassionnel»
Il s'est également attaqué à l'affichage par le chef de l'Etat de son idylle avec Carla Bruni. «Narcissisme compassionnel», estime François Hollande, pour qui Nicolas Sarkozy «nous installe, président m'as-tu vu, tous, citoyens, responsables publics, journalistes, il nous installe comme des voyeurs».
Insistant sur le rapport du chef de l'Etat au média, François Hollande a expliqué aux journalistes : «il est votre invité d'honneur, vous n'y pouvez plus rien et le pire même c'est que le temps de parole qui est le sien n'est pas compté dans le temps de parole gouvernemental ou dans le temps majoritaire».
«Déconstruction des mécanismes économiques»
Quant à la politique menée par la majorité, elle revient ,pour le chef de file des socialistes à un «régime du verbe» et du «coup d'éclat permanent». «On nous parle relance de la consommation, et il nous fait l'aveu : les caisses sont vides. Qui a donc vidé les caisses depuis huit mois et peut-être davantage si ce n'est une majorité qui a voté 15 milliards de cadeaux fiscaux et d'exonérations de cotisations sociales?»
«Face au tout-pouvoir, je veux en 2008 faire du Parti socialiste un contre-pouvoir», a conclu François Hollande, qui fixe un objectif à son ultime année comme premier secrétaire : «le Parti socialiste doit être le premier parti de France, à l'occasion des élections municipales et cantonales».
Pour cela, il faut que le PS devienne «une force d'opposition face à un système économique déséquilibré, un ordre politique injuste», estime le premier secrétaire, pour qui il faut mener une «une déconstruction des mécanismes économiques et politiques, une réflexion sur la mondialisation, la nation, l'individu que nous avons commencé à engager».
Source.LeFigaro.
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