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Vladimir Poutine suggère de «corriger» Le Figaro

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  • Vladimir Poutine suggère de «corriger» Le Figaro

    Lors de sa dernière conférence de presse en tant que président, le chef du Kremlin a manifesté son exaspération après une question portant sur la Tchétchénie.

    Record battu : la grande conférence de presse annuelle de Vladimir Poutine a duré plus de quatre heures et demie. Plus de mille journalistes se pressaient jeudi au Kremlin pour le dernier exercice du genre du dirigeant russe avant l'élection présidentielle du 2 mars. L'ultime conférence du chef de l'État avait déjà un air de première conférence du premier ministre : Vladimir Poutine l'a confirmé à plusieurs reprises, il sera le chef du gouvernement du président Dmitri Medvedev, dont la victoire est assurée le 2 mars.

    Poutine n'entend pas être un premier ministre de transition. Il «travaillera aussi longtemps qu'il le faudra» pour réaliser les priorités qu'il s'est fixées en matière de retraites, éducation, santé, lutte contre l'inflation… Quant à son dauphin à la tête de l'État, Poutine a assuré qu'il n'avait «pas besoin de chaperon» ; c'est «un homme droit et honnête, moderne et excellemment préparé». Le président, qui avait fait sa séance de sport quotidienne juste avant de répondre aux médias, s'est montré comme toujours infatigable, souvent cinglant, citant sans note des brassées de chiffres sur les performances économiques du pays et la reprise de la natalité. La première question impertinente est venue au bout de deux heures : sur la fortune secrète 40 milliards de dollars que lui attribue le politologue Stanislav Belkovsky, évoquée par des médias occidentaux. «Des racontars.» «Ils ont sorti tout cela de leur nez et l'ont étalé sur ces torchons.»


    «Question incorrecte»

    La quatrième heure du marathon approche. Au tour du Figaro : «Aux législatives de décembre 2007, votre liste, Russie unie, a obtenu plus de 99 % des voix en Tchétchénie. La participation a dépassé 99 %. Les résultats sont du même ordre en Ingouchie. Pensez-vous ces résultats conformes à la réalité ?» En Ingouchie justement, 90 000 personnes (la moitié du corps électoral !) ont signé en janvier une pétition pour dire qu'elles s'étaient abstenues.

    Vladimir Poutine détourne la tête. Ne répond pas. Et donne la parole à un confrère de Tchétchénie. Lequel explique les bienfaits réalisés par Russie unie dans la république du Caucase. Poutine enchaîne : «Ces chiffres sont objectifs (…). La guerre civile a duré presque dix ans et les gens commencent à voir le bout du tunnel.» Un peu plus tard, un journaliste d'Ingouchie s'excuse auprès du président pour «la question incorrecte» du journaliste français. «Vous n'avez qu'à le corriger», suggère Vladimir Poutine, avec son humour viril. Lorsque le président s'en prend aux médias occidentaux qui déforment la réalité ou aux États-Unis qui ne veulent pas «lâcher leur étreinte» de l'Europe, il recueille des salves d'applaudissements. Mais à la fin de la conférence de presse, un confrère de Sibérie vient remercier Le Figaro : «Aucun journaliste russe n'aurait osé poser votre question.»

    LE FIGARO

  • #2
    Il est génial ce mec.
    Un jour, liberté naîtra, volonté existera, conscience on aura, et enfin, la paix sera...

    Commentaire


    • #3
      Il est génial ce mec.
      Il Se prend vraiment pour un Dieu .... et considere le reste comme des Esclaves ....

      AbdelPoutine

      Commentaire

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